BIENVENUE SUR Le BLOG "Psychonutrition et micronutrition"


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La cuisine méditerranéenne, art de vivre et santé

En 2013, l’UNESCO a classé la diète méditerranéenne sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

 

Au-delà de ses bienfaits santé que vous découvrirez dans cet e-book, la cuisine méditerranéenne est un art de vivre : plaisir de manger, de se réunir, de partager en toute convivialité.

 

Un art culinaire qui ne demande pas de grandes compétences en cuisine au quotidien mais plutôt une attention à la qualité des produits... L'occasion d'aller sur les marchés pour échanger avec les producteurs locaux et choisir les meilleurs fruits, légumes, poissons...

 

En ce début de période estivale, nous vous souhaitons une excellente lecture, des repas aussi chaleureux que délicieux et un vrai temps de ressourcement pour le corps et l'esprit !

 

Pour télécharger le e-book, il vous suffit de remplir le formulaire accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous. En cas de besoin, n'hésitez pas à me contacter : je suis à votre écoute tout l'été !

Pourquoi allier Psychonutrition et Micronutrition ?

La Psychonutrition, kesako ?

La psychonutrition est une double approche allant du "psychologique" (et oui, notre mental met son nez dans le comportement alimentaire) vers la nutrition (contenu macro et micro nutritionnel de notre assiette...) d'une part, et d'autre part, du contenu de notre assiette vers notre santé psychologique

 

En d'autres termes, cette seconde approche de "la psychonutrition étudie la façon dont ce que nous mettons dans notre assiette influence notre cerveau et notre santé mentale". 


Or, « il n’y a aujourd’hui plus de doute : il est possible d’agir sur son bien-être psychologique grâce à l’alimentation ». C'est ce qu'explique Guillaume Fond, psychiatre, Docteur en neurosciences et enseignant-chercheur, dans le dernier collector de cerveau&psycho, sur le thème « psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » (1) mais également dans la tête, ces deux équilibres sont intimement liés. Ainsi, un déséquilibre dans l’assiette influence notre état mental et vice versa ! Ce déséquilibre mental, quant à lui, entraine un déséquilibre des neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine, mélatonine...).

 

Pour rétablir cet équilibre nutritionnel et micronutritionnel dans notre assiette et améliorer notre bien-être mental et physique, il est nécessaire de faire évoluer nos habitudes alimentaires.

 

Pourquoi est-il si compliqué de changer durablement nos habitudes alimentaires ?

 

Parfois, pour ne pas dire souvent, ce changement de comportement alimentaire n’est pas facile et demande d’y aller progressivement, pas à pas, à notre rythme.

 

Et, d'après vous, qui est aux commandes de nos comportements ? Nos jambes ? Nos bras ? Certainement pas ! 

 

Le commandant de bord, c’est notre cerveau qui génère notre stress (colère, anxiété, abattement) et nos émotions positives ou négatives (plaisir, déplaisir, j'aime, j'aime pas, sérénité, tristesse, joie, etc.), nos croyances, nos habitudes de vie... Lequel cerveau est soumis à nos besoins physiologiques, biologiques

 

Les besoins de notre corps en énergie, en micronutriments ou encore en sommeil, activité physique sont liés au fonctionnement de la région la plus archaïque et instinctive de notre cerveau (comprenant l’hypothalamus), anciennement appelée "territoire reptilien". 

C'est cette zone qui nous pousse à manger, à réagir face à un danger immédiat, à nous reproduire…

 

Notre volonté n'a pas de prise sur ces mécanismes instinctifs, pulsionnels et incontrôlables, qui relèvent de ce que l'Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) nomme la "gouvernance instinctive". Le désir de contrôle est donc inopérant : pire, il est facteur de stress, lequel entrave notre capacité à évoluer vers un comportement alimentaire plus adapté.

 

De plus, selon notre état émotionnel, nous sommes plus ou moins en capacité de faire ce que nous savons être bon pour notre santé mentale et physique. Le décalage entre notre désir de changement, notre désir de contrôle et notre aptitude réelle à évoluer est source de souffrance, de mésestime de soi et, à plus ou moins court terme, d’échec ! 

 

Que faire alors pour agir sur notre bien-être psychologique grâce à l’alimentation ?

C'est là que la première approche de la psychonutrition et la micronutrition entrent en jeu !

 

 

Commençons par ré-apprendre à entendre nos sensations (soif, faim, satiété...) et besoins alimentaires. Puis à accepter et à gérer nos émotions, notre stress sous toutes ses formes (anxiété, nervosité, colère, abattement, découragement...). Ensuite, nous pourrons aiguiser notre capacité à choisir ce qui est bon pour nous dans l’instant présent. Ce chemin nous permettra à plus ou moins long terme de changer le contenu de notre assiette et/ou de comportement alimentaire pour améliorer durablement notre mieux-être, évitant l'effet yoyo tant au niveau de notre poids que de notre moral.

 

A ce titre, les Thérapies Comportementales et Cognitives de dernière génération sont particulièrement pertinentes pour accompagner le changement de comportement alimentaire : l'ANC (Approche Neurocognitive et Comportementale), l’ACT (Thérapie d'Acceptation et d'Engagement), la Mindulness (méditation de pleine conscience)... ainsi que l'approche du GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids). C'est pourquoi elles sont toutes les quatre enseignées aux professionnels de la nutrition et de la santé dans le cadre du Diplôme Universitaire de psychonutrition de l'Université de Bourgogne (2), sous la direction du Dr Jacques Fradin (3), auprès de qui j'ai la joie d'animer ce DU depuis de longues années après l'avoir moi-même suivi...

 

Ces quatre approches permettent :

- de travailler sur notre relation à l’alimentation et sur ses conséquences en matière de santé (surpoids, obésité, certaines dépressions...), 

- de ne plus être prisonniers de nos automatismes (stress, image de soi, volonté de contrôle, etc. fruits de nos gouvernances instinctives, émotionnelles,...) en laissant s'exprimer notre "gouvernance adaptative", c'est-à-dire notre capacité d'adaptation, de créativité et d'empathie (y compris envers nous-mêmes !),

- ainsi que de développer un nouvel art de vivre et de manger

 

Enfin, il faut rechercher et, si besoin, traiter les éventuels déséquilibres physiologiques délétères sur le plan psychologique

 

Par exemple, « une inflammation chronique de basse intensité, qu’on soupçonne de contribuer aux symptômes [dépressifs] de deux patients sur trois » souligne Guillaume Fond, qui ajoute : « dans le Centre expert sur la dépression résistante dont je suis responsable, nous intégrons alors systématiquement des suppléments en oméga-3 aux traitements ».


Il est aussi essentiel de prendre soin de notre « microbiote intestinal, dont l’équilibre influence tellement notre état psychologique qu’il y a lieu de parler de santé, non pas mentale, mais "mentestinale" ».

 

Autre exemple : de nombreuses études et expérimentations montrent un lien entre la carence en vitamine D et certains états dépressifs qui peuvent être améliorés par la prise régulière de cette vitamine. 

 

Toutes ces données scientifiques démontrent que la micronutrition est une alliée de poids pour restaurer un microbiote intestinal optimal, prévenir ou combler les carences (vitamines, minéraux, oligo-éléments, pro-biotiques, etc.) et améliorer notre bien-être tant physique que psychologique !

 

On comprend alors qu’une prise en charge globale est fondamentale et incontournable : le contenu "nutritionnel" de l'assiette, le contenant "psychologique" (notre mental, nos comportements, nos aptitudes) et le fonctionnement "physiologique" issu de notre biologie.

 

 

Est-ce une révolution dans la prise en charge de notre santé ? ou plutôt un retour aux sources ?

 

Comme l’a dit Platon en son temps : « On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l'âme, et pour que l'esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l'âme. Car c'est une erreur fondamentale des médecins d'aujourd'hui : séparer dès l'abord l'âme et le corps. » 

 

Prenons en compte l'ensemble de ces aspects en mettant en pratique le judicieux conseil d'Hippocrate : « que ton alimentation soit ta seule médecine ». De nos jours, il est plus juste de dire : que ton mode de vie soit ta seule médecine ! (4)

 

L’équilibre qui est dans l’assiette, et par voie de conséquence dans notre corps, influencera l'équilibre dans notre « tête » et vice-versa : notre travail psychocomportemental dit cognitivocomportemental influencera ce que nous mettrons dans notre assiette et ce métabolisera mieux dans notre corps.

 

Ce sujet vous interpelle ? Vous souhaitez faire le point sur vos besoins et trouver des solutions personnalisées ? Je vous invite à répondre au Questionnaire "Psycho ou Micronutrition : 20 questions pour vous aider à choisir" (accessible en ligne ici) et à me contacter pour un échange en direct ! Pour approfondir le sujet, vous pouvez également participer à la journée animée en distanciel par le Dr Jacques Fradin sur la Neuro-psycho-alimentation.

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Psycho et micronutrition

06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

 

(1) Cf. le numéro collector Cerveau&Psycho « Psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » :

https://boutique.groupepourlascience.fr/collector/n4/M0780004?from=AUW22  

 

(2) Pour en savoir plus sur le Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire :

 https://sefca-umdpcs.u-bourgogne.fr/nos-formations/pole-nutrition/du-psychologie-et-pedagogie-du-comportement-alimentaire.html 

 

(3) Le 14 juin 2023 de 9h à 17h30, le Dr Jacques Fradin animera en distanciel une formation "Comment une Neuro-Psycho-Alimentation peut booster notre santé et notre bien-être ?" ouverte à tous, sans prérequis. Pour en savoir plus : 

https://bit.ly/inc-neuro-psycho-alimentation

 

(4) En réalité et plus globalement, j’accompagne au changement durable du mode de vie, à savoir : alimentation, stress/émotionnel, sommeil, activité physique, sédentarité, polluants (perturbateurs endocriniens, contaminants, pesticides, métaux lourds, etc.), écrans, alcool, cigarettes dont les électroniques. En effet, 90 voire 95% des maladies chroniques dîtes de civilisation sont dues à un mode de vie qui ne correspond plus à nos besoins physiologiques !  Ces maladies chroniques ont commencé à apparaître dans les années 80 du siècle dernier lors de la révolution industrielle. Le moment est venu d'évoluer vers un mode de vie plus respectueux de notre écologie interne et environnementale...

La bonne nouvelle c’est que la marge d’action sur notre santé est bien réelle. En effet, cette marge d'action d'exprimer ou pas une maladie chronique est de 90 à 95%. Car ces maladies sont dues à nos comportements civilisationnels sur lesquels nous pouvons concrètement agir et c'est tout l'objet du coaching de vie alliant psycho et micronutrition !

 

Rappelons que "La santé est un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité" selon l'Organisation Mondiale de la Santé (extrait de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé).

 

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Pratiquer l'exercice du mélomane pour gérer le stress et développer la sérénité

Que 2023 soit une envolée de notes joyeuses, un souffle d'harmonie, une inspiration renouvelée pour composer la partition de votre Vie, une musique sans cesse partagée…


 

Pour bien commencer l'année, je vous propose de tester un exercice qui sollicite notre Intelligence Adaptative (cortex préfrontal) et permet de développer un état d'esprit de curiosité, de nuance, de souplesse, de créativité... et d'empathie.

Il est issu de l'Approche Neurocognitive et Comportementale et s'intitule "exercice du mélomane".

L’exercice dit « du mélomane » peut se pratiquer en tout lieu, même dans le métro (d’autant plus aux heures de pointes !).

Imaginez que vous êtes dans une salle de concert, que l’orchestre va bientôt commencer à jouer, mais que vous adoptez déjà l’attitude du mélomane.

De préférence les yeux fermés, vous écoutez tous les sons en même temps, de façon symphonique, comme un paysage sonore, sans chercher à maîtriser, mais plutôt en essayant de les accepter tous comme faisant partie de l’orchestre des sons : les voix, les bruits autour de vous, même ceux qui vous dérangeaient juste avant.

Si votre environnement est plutôt calme, commencez par écouter les bruits proches (le tictac de la pendule, par exemple) et peu à peu vous percevrez des bruits plus éloignés (circulation dans la rue, aspirateur dans l'appartement d'à côté...) que vous pourrez intégrer à votre orchestre sensoriel.

Ayant intégré les sensations sonores, vous pouvez poursuivre l'exercice en intégrant les sensations physiques : la douceur ou dureté de l'assise de votre siège de concert (ou devrais-je dire de bureau, de métro...), la chaleur ou fraîcheur du lieu, les odeurs environnantes...

Que ressentez-vous ? Un calme intérieur, un calme qui peut devenir très intense avec un peu d’entraînement, puisque la saturation sensorielle de votre cerveau l'a conduit à basculer en mode adaptatif : le cortex préfrontal a pris les commandes et fait baisser le stress (anxiété, tension, agacement, découragement) au profit de votre Intelligence Adaptative, source de sérénité et de créativité. 

C’est sans doute pour cela que l’on a dit que « la musique adoucit les mœurs ». En réalité, c’est l’attitude du mélomane qui adoucit les mœurs, plutôt que la musique elle-même.

Or, nous pouvons adopter une telle attitude d’ouverture et de souplesse vis-à-vis de tout : de soi, des gens, des choses, des situations, de tout ce qui nous dérange ou nous plaît.

C’est tout un univers d'harmonie émotionnelle et relationnelle qui s’offre à nous. Et c’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année ! 

Hélène Jameux,
Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale
Psycho et micronutrition
06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Mangez des pommes ! Ça fait pousser les neurones…

Fillette avec une pomme sur la tête
Crédit photo : Shutterstock #1724662042

Dans une série d’expériences in vitro et in vivo, deux "phytonutriments" des pommes ont accru la multiplication et la survie des neurones, notamment dans une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire. Ces phytonutriments agiraient en régulant l’expression de certains gènes.

 

Ce phénomène relève de l’« épigénétique »* qui désigne l’impact de l'alimentation, de notre mode de vie et de notre environnement sur l'expression ou non de nos gènes. Dans le cas présent, il se traduirait par une augmentation de la production d’antioxydants par nos cellules. 

 

Notre alimentation modifie l'expression de nos gènes et le renouvellement de nos cellules

 

Les antioxydants luttent contre l’oxydation cellulaire contribuant au vieillissement de notre corps. Les cellules touchées par l’oxydation se régénèrent moins vite ou sont plus fragiles, et notre corps « se rouille » peu à peu. Afin de limiter les sources d’oxydants et accroitre les apports en antioxydants, il est possible d'adapter notre comportement alimentaire à nos besoins.

 

Deux phytonutriments aux pouvoirs antioxydants : la quercétine et l’acide dihydroxybenzoïque

Souris mangeant des pommes
Crédit photo : Shutterstock #1090874345

En ce qui concerne notre cerveau, l'oxydation freine la croissance et la prolifération des neurones. A l’inverse, les antioxydants jouent un rôle protecteur permettant d’accélérer la multiplication et d’allonger la survie des neurones

 

Les pommes sont riches en deux phytonutriments antioxydants : la quercétine (un flavonoïde, abondant dans la peau du fruit) et l’acide dihydroxybenzoïque (DHBA, plutôt présent dans la chair). En éprouvette, ces composés ont augmenté la prolifération neuronale à partir de cellules souches et ont favorisé la longévité des cellules nerveuses. Administrés à des souris, ils ont eu le même effet au sein de l’hippocampe, une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire.

 

Deux façons d'obtenir l'apport micronutritionnel souhaité : les fruits et/ou les compléments alimentaires

Il est cependant inutile de boire des litres de jus de pommes car les concentrations des phytonutriments bénéfiques, notamment la quercétine, apparaissent trop faibles dans la boisson. En revanche, vous trouverez de la quercétine dans certains compléments alimentaires : ceci palie la difficulté d’apporter à notre corps des flavonoïdes en quantité conséquente en mangeant des pommes ou d’autres fruits (tels que les myrtilles) riches en flavonoïdes.

 

Femme hésitant entre une pomme et des pillules
Crédit photo : Shutterstock #186036647

Faut-il pour autant délaisser les pommes ou fruits rouges au profit de compléments alimentaires ? Certes, non ! Une alimentation équilibrée et diversifiée est essentielle et mieux vaut éviter de trop privilégier certains apports au détriment d’autres. En mettant de la couleur dans notre assiette tel un arc-en-ciel, nous allons naturellement diversifier les apports micronutritionnels et mieux répondre à nos besoins !

 

A la tête de l’équipe internationale du Centre allemand pour les maladies neurodégénératives qui a mené l’étude, Gerd Kempermann insiste d’ailleurs sur la multiplicité des voies par lesquelles l’alimentation agit sur le développement des neurones :

« Traditionnellement, les gens se sont concentrés sur les fonctions antioxydantes, mais il y a bien plus de mécanismes en jeu. »

 

Une prise en charge individualisée tenant compte des besoins de la personne et de la complexité des mécanismes en jeu

Médecine proposant une pomme
Crédit photo : Shutterstock #1892760595

En effet, ces mécanismes sont complexes et tout est interdépendant. L’action d’un micronutriment dépendra de divers facteurs comme la qualité/quantité de notre microbiote, la capacité d’absorption de notre paroi intestinale, notre capacité génétique à plus ou moins bien métaboliser, etc. C’est pourquoi il est préférable d’être accompagné par un professionnel qui saura évaluer vos besoins et vous offrir une prise en charge globale prenant en compte vos difficultés de changement de comportement alimentaire.

 

Si ce n’est pas encore votre cas, n'hésitez pas à me contacter ou à commencer par mettre en pratique le dicton anglais : « An apple a day keeps the doctor away » (« Une pomme par jour éloigne le médecin »)…

 

*Nous avions déjà évoqué la question de l’épigénétique dans un précédent article (https://www.lapsychonutrition.fr/covid-doper-systeme-immunitaire).

Cet article a été co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC et s'appuie sur les éléments publiés dans la revue "Pour la science" : https://www.pourlascience.fr/theme/les-neurones-miroir/mangez-des-pommes-ca-fait-pousser-les-neurones-21444.php

Qu'en 2022, votre Vie vous soit paisible, poétique, généreuse...

Paisible, poétique, généreuse

En cette nouvelle année 2022, je vous adresse mes vœux les plus poétiques, avec tout ce que la poésie a de généreux à vous offrir :

La poésie d’un éclat de rire ou de l’enfant qui s’émerveille...

Celle du chat qui s’étire de plaisir ou d’Alice au pays des merveilles...

La poésie de la douce saveur de la madeleine de Proust,

du parfum éclatant de la rose du Petit Prince

ou celui plus délicat de la langouste...


La poésie de nos gestes de tendresse

 

ou, parfois, celle de nos maladresses...

La poésie d’une feuille d’automne qui danse dans le vent

 

ou celle du soleil se couchant dans l'horizon de la mer... avec ses mystères.


La poésie apaise !

Elle nous mène vers des espaces jusque-là inconnus et nous ouvre à d’autres horizons, perspectives, émotions…

C’est tout un univers de possibles qui s’offre à nous. C’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année !

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Cet été, boostez votre système immunitaire pour mieux résister au Covid

L'été : une période propice pour adopter de nouvelles habitudes, plus saines

La période estivale est certainement l’une des plus propices à la prise de recul sur nos habitudes, nos modes de fonctionnement, et au recentrage sur ce qui compte vraiment pour nous. Un temps pour prendre soin de soi et pour s’aérer l’esprit avec des idées et des expériences nouvelles.

 

Que vous ayez jusqu’à présent une santé de fer ou que vous fassiez partie des personnes les plus à risque de contracter la Covid sous une forme grave du fait de comorbidités élevées, vous avez tout à gagner à lire l’article « Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire », écrit par un collectif* composé de soignants, médecins et scientifiques universitaires soucieux de promouvoir une médecine préventive et non pas seulement curative. 

 

Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire

 

Vous y apprendrez comment adopter un mode vie qui optimise la mise en œuvre de notre système immunitaire. Parce qu’il est davantage en adéquation avec nos besoins physiologiques, ce mode de vie contribue à nous protéger des pathologies dites « de civilisation » qui constituent des comorbidités rendant notre corps plus vulnérable aux maladies telles que la Covid. 

L'épigénétique : nous sommes co-auteur de notre vie et de notre santé

Cet effet protecteur ou délétère de notre mode de vie sur notre santé a été confirmé par la découverte de l’épigénétique, qui a révolutionné la vision du « tout génétique » et nous a démontré que nous pouvions agir sur notreétat de santé présent et futur en modifiant nos comportements (alimentation, stress/émotions, sommeil, activité physique, travail, environnement…).

 

En effet, comme l’explique Joël de Rosnay, « Jusqu’à peu, la science expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. Or, il n’en est rien… Cette nouvelle révolution, appelée épigénétique, montre que l’environnement – ce que nous mangeons, l’air que nous respirons, le mode de vie que nous adoptons… – va inhiber ou activer certains de nos gênes. Nous sommes comme dans une symphonie, co-auteur de notre vie, de notre santé, de notre équilibre »**.   

A l'échelle tant individuelle que collective, agir en faveur d'une santé pérenne et d'un développement réellement durable

J’ai été sensibilisée à la question de l’épigénétique et à l’impact de notre mode de vie sur notre santé dès ma rencontre en 1992 avec le Dr Jacques Fradin, initiateur de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) et du Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de Dijon.

 

Convaincu qu’un mode vie respectueux de notre biologie et de notre physiologie protège de façon optimale des pathologies dites « de civilisation », il a fondé en 1988, l’Institut de Médecine Environnementale (IME) intégrant un pôle de recherche sur l’alimentation et les émotions, facteurs de résistance au changement.

 

Le champ de recherche et d’action de l’IME s’est progressivement élargi au changement de comportement, à l’échelle individuelle mais aussi à l’échelle collective***, en vue d’une santé pérenne et d’un développement réellement durable :

Développement durable : viable, vivable et équitable

Une action qui commence par prendre soin de soi et de ses proches

Ces années de formations à l’ANC avec le Dr Jacques Fradin, puis en Psychonutrition et Micronutrition, m’ont amenée à en faire mon métier dans l’intention de vous accompagner dans un changement durable de mode de vie : une prise en charge globale qui intègre et dépasse amplement les questions d’alimentation et de gestion du stress.

 

D’ailleurs, dans l’article que je vous conseille de lire aujourd’hui, ces deux questions sont abordées et complétées par des conseils en matière de sommeil, de respiration et d’activité physique pour renforcer votre système immunitaire face au Covid et, plus largement, face aux pathologies de civilisation.

 

Et pour ceux qui l'auraient manqué, n'hésitez pas à lire mon précédent article de blog sur ce même sujet, intitulé "Guerres intestines : FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !" :
https://www.lapsychonutrition.fr/guerres-intestines/

 

Je vous souhaite bonne lecture et vous invite à profiter de l’été pour expérimenter certaines de ces propositions. Vous en ressentirez probablement les bienfaits dès la rentrée.

 

Bel été à vous,

 

Hélène Jameux

 

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* La pertinence des explications et conseils donnés dans cet article est indépendante des avis émis par des membres de ce collectif concernant le traitement de la Covid ou la vaccination anti-Covid.

** Cf. http://ressources-plurielles.com/epigenetique-joel-de-rosnay  et pour aller plus loin sur l’épigénétique : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pig%C3%A9n%C3%A9tique#Histoire

*** Cf. Le Groupe International pour l'Évolution du Comportement (GIECO ou IPBC, International Panel of Behavior Change : www.ipbc.science), initié par le Dr Jacques Fradin et Camille Lefrançois.

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Vœux 2021 Renouveau, Santé...

L’année 2020 a été une année éprouvante : elle nous a propulsés dans un autre monde, nous a déstabilisés, confrontés à l’incertitude…  L’improbable est arrivé !

 

Pour nous adapter, nous avons déployé des trésors de créativité, d'agilité, de solidarité

Et nous voici en 2021 

 

Une année que je vous souhaite pétillante de petites bulles de douceur, de sérénité, de renouveau...

 

Avec tous mes vœux de Santé !

Et vous, elle se passe comment votre vie de confiné ?

Qu'est-ce que le confinement révèle de votre personnalité ?

Après presque deux mois de confinement, c'est l'heure d’un premier bilan. Ce temps a probablement mis en lumière certains aspects de votre personnalité. Essayons de voir ce qu’il en est pour vous ! Notamment pour deux personnalités qui sont tout particulièrement concernées quand elles sont enfermées chez elle… 

Alors, diriez-vous que vous vous sentez...

comme un

 poisson dans l’eau...

ou comme

un poisson dans un bocal ?


Si vous avez la chance de faire partie de la famille des poissons dans l’eau votre confinement est une source de plaisirs inépuisables et ressourçants qui vous donnent "la pêche"… 

 

Vous pouvez, enfin, exprimer sans complexe votre plaisir à ranger, trier, classer voire bricoler, collectionner, compter vos sous, anticiper, préparer l’avenir, vous prémunir du coronavirus bien à l’abri, en sécurité dans votre tanière, seul(e) ou avec ceux/celles que vous aimez… Vous êtes bien dans vos baskets ! Vous verrez plus loin que vous avez une âme de gestionnaire.

 

En effet, selon les travaux de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC), vous êtes sur votre dynamique comportementale spontanée (DCS) inépuisable et ressourçante, c’est-à-dire sur un mode de fonctionnement qui fait partie de votre personnalité, qui vous épanouit. 

 

L’ANC décrit 8 DCS, détaillées ci-après : 

  • l'épicurien
  • le novateur
  • l'animateur
  • le gestionnaire
  • l'esthète (ou "stratège")
  • le compétiteur
  • le participatif
  • le solidaire.

Découvrez ces 8 dynamiques et demandez-vous si l’une d’elles, voire plus, semble s’épanouir ou plutôt ronger son frein pendant cette période de confinement…

L'épicurien

Personnalité de l'épicurien

Bien-être, nature, simplicité et authenticité le définisse. C’est le rêveur, la tête dans les étoiles...


Le novateur

Personnalité du novateur

Il aime la complexité, la réflexion logique, l'innovation. Novateur dans l'âme, c'est le Géo Trouvetout !


L'animateur

Personnalité de l'animateur

Amateur de sensations fortes, d’activités diverses et variées, de légèreté des grands espaces, il est le bout en train de la bande.


Le gestionnaire

Personnalité du gestionnaire

L'économie, la santé, la sécurité, la technicité sont ses tasses de thé. C'est un compteur d’étoiles (et oui, il y a de la poésie dans toutes les personnalités). C’est le businessman du « Petit Prince ».


L'esthète

Personnalité du gestionnaire

Culture, élégance, leadership, stratège dans l’âme.

Il a la grandeur d’âme du Roi Lion.


Le compétiteur

Personnalité du compétiteur

Dépassement de soi, performance, originalité...

C'est l'inarrêtable, l'intrépide.


Le participatif

Personnalité du participatif

C'est la tendresse, l'amitié, l'intimité, l'affectif. C’est le charme de la douce séduction, telle celle de Marylin Monroe ou de George Clooney.


Le solidaire

Personnalité du solidaire

Altruiste, humble, ascète. Rien n’arrête ce sauveur d’âme, tel l’Abbé Pierre ou Mère Teresa.


Si vous vous sentez comme un poisson dans son bocal...

Poisson qui saute de son bocal

Il est possible que vous tourniez en rond, que vous vous sentiez à l’étroit, que vous manquiez d’espace, de grand espace ! Vous allez « péter un câble » !!!


Vous avez une âme de bout en train, vous êtes un animateur dans l'âme. Votre heure journalière de footing est votre bouée de sauvetage. 

Mais peut-être n’êtes-vous plus d’humeur à plaisanter, voire vous êtes morose ! Cet "enfermement" se fait de plus en plus pesant ! 

Au fil des semaines qui passent, la vie pour vous, perd son sens…

 

Attention à la perte de motivation, à la dépression dîtes molle. Plus rien ne vous fait envie !!!

 

Je vous propose de faire de ce confinement une aire de jeux !

 

Voici quelques idées à tester :

  • Regarder des films drôles, des reportages sur les sports de l'extrême, sur les aventures du bout du monde...
  • Organiser une pizza partie virtuelle entre potes via Skype, Facetime, Zoom Whatsapp ou autres...
  • Envoyer des confettis, des ballons gonflables depuis votre balcon ! 
  • Vous filmer en train de raconter une histoire drôle, de faire le/la pitre ou de vous moquer de vous qui n’en pouvez plus dans votre mètre carré… Vous verrez après, si vous les envoyez ou pas, dans tous les cas vous aurez passé un bon moment !
  • ou bien imaginer des blagues à faire à votre entourage, vos ami(e)s, tout le quartier et les mettre en œuvre ou pas !

 Laissez libre cours à votre imagination débordante…


J'offre une séance gratuite à celui/celle qui m’enverra la blague/le film/l’enregistrement de son cru, la/le plus drôle.

J'ai hâte ! A vous de jouer !  


Guerres intestines en temps de confinement !

FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !

 

"Chez nos patients, c'est la guerre !" nous disait régulièrement notre cher formateur, l'année passée.

Il ne pensait pas si bien dire !

Savez-vous que 70% voire 80%, de notre système immunitaire se loge dans nos intestins ?

 

C'est notre première ligne de défense !


 

Au front, une armée de bactéries. Elles ont un rôle de barrière grâce à leur nombre : 100 000 milliards !

En seconde ligne, la muqueuse intestinale. Elle repousse l’ennemi et abrite de nombreuses cellules de défense : notre microbiote s’y nourrit et c’est le siège de diverses réactions inflammatoires

Puis, vient l’épithélium intestinal. En temps de paix intérieure :

Ø  Il laisse passer toutes les bonnes micromolécules apportées par l’alimentation (vitamines, sels minéraux, oligoéléments, acides aminés, acides gras et tout ce qui se termine en « oses » : glucoses, fructoses, lactoses… ;

Ø  Il empêche le passage des corps étrangers : allergènes, grosses molécules, toxines, bactéries, champignons et virus… 

Toutes ces barrières, sont regroupées sous le nom de « Galt ». Il désigne l’ensemble du système immunitaire des muqueuses.

Autant vous dire tout de suite que nos intestins, c’est le moment de les chouchouter, de prendre soin d’eux.

Il était grand temps ! Faute de quoi, ils finissent, tôt ou tard, par se manifester à nous, trop c’est trop.

Ce n’est pas faute de nous alerter par tous les moyens possibles à leur « petit niveau » : diarrhées, constipation, pets + ou – odorants, douleurs abdominales, ballonnements… Autant de signes que nous avons pour habitude de négliger, un peu comme une fatalité voire, une banalité !

Mais ils finissent toujours par prendre les grands moyens ; ils mettent le feu à nos barrières. La guerre est déclarée au cœur même de nos intestins ! Le feu, la guerre, c’est la réaction inflammatoire qui, au départ, est là pour stimuler les systèmes défenses. Mais face aux multiples agressions, toujours en alerte, l’inflammation finit par devenir chronique. C’est ce qu’on appelle, l’inflammation de bas grade.

 

Ici aussi, pour éteindre le feu, il faut des extincteurs, voire des pompiers. Il convient, également de donner des couvertures, d’empêcher l’ennemi d’entrer et donc, de blinder nos barrières, de rétablir les équilibres, notamment celui de notre flore intestinale et d’optimiser nos ressources. Afin d’y parvenir, il existe des outils que la médecine fonctionnelle peux vous apporter par des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés et personnalisés à chaque personne dont la situation est unique...

 

COMMENT CHOUCHOUTER NOS INTESTINS ?

L’assiette anti-inflammatoire

Tous les fruits et légumes. Faites une assiette arc-en-ciel, diversifiez les palettes de couleurs en intensifiant le choix du rouge orangé au violet. Plus les couleurs sont rouge foncé plus ce sera le signe d’une richesse en polyphénols aux multiples vertus notamment, celle d’être anti-inflammatoire et une nourriture pour notre flore.

Les céréales complètes bio dites sucres lents. Attention à limiter le gluten, il est pro-inflammatoire. Pensez au quinoa, au soja, ces protéines « parfaites »

Les légumineuses : lentilles, pois, pois chiches, fèves, etc, Excellentes nourritures de notre microbiote. Décidément, ces bactéries, elles mangent à tous les râteliers !

Les huiles : olive, colza, lin, noix, graines de lin broyées pour leurs richesses en acides gras polyinsaturés d’origine végétale, type oméga 9 et oméga 3.  

Et, tous les autres fruits à coques sources de micro-éléments essentiels à nos défenses.

Sans oublier, les petits poissons grasriches en oméga 3 d’origine animale : sardine, anchois, maquereau, hareng, etc. mais aussi le foie de morue qui vous apportera, en plus, Vitamine A et D…

Le tout agrémenté d’épices, curcuma, gingembre, cannelle,...

 

On termine par du thé vert et quelques carreaux de chocolat noir à 70% minimum.

Une assiette pro-inflammatoire est à mettre à distance…

Les viandes, surtout rouge sont à limitées !

Les aliments transformés par l’industrie agro-alimentaire, riches en graisses saturées, en sucres raffinés dit rapides. Aliments à calories vides de nutriments mais riche en sucres rapides et en additifs qui, en plus d’être pro-inflammatoires, altèrent notre flore, notre barrière intestinale et surchargent le foie !

 

Seule une cuisson douce à basse température respecte la qualité nutritionnelle des aliments, faute de quoi,                      les déficits en micronutriments se feront vite ressentir.  

Ensemble faisons Barrière

Se laver les mains régulièrement
Pour ceux qui le peuvent : restez chez vous et limiter les déplacements au strict minimum
Respecter les règles de distanciation de sécurité
Aérer quotidiennement les pièces de vie

Si le covid-19 pointe le bout de son nez, voici mon premier conseil : quel que soit la charge de travail, c'est un repos complet pendant 15 jours. On a le choix entre repos ou risque d’aller à l’hosto ! Le travail nous attendra… 

 

Lors de prochains post, j’aborderai d’autres aspects d'un mode de vie pouvant faire barrière au covid-19, ainsi que des conseils pratiques ! 

En prenant soin de soi, on prend soin des autres

En prenant soin des autres, on prend soin de soi…

 

Solidairement !

Pour des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés à votre situation et personnalisés en fonction de :

 

  votre terrain, vos maux du « quotidiens » plus ou moins récurrents voire gênants,

vos éventuelles analyses biologiques, vos pathologies en cours, votre mode de vie,

vos héritages génétiques, vos intolérances,

vos difficultés, freins, croyances,

vos atouts et tout ce qui fait que vous êtes unique....

 

Prenez rendez-vous sur le site de Médoucine

  https://www.medoucine.com/consultation/salon-de-provence/helene-jameux/388

En téléconsultation, covid-19 oblige !

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Joyeuses Pâques !

JOYEUSES PAQUES

Dans les circonstances actuelles, rien n'est plus important que d'apprécier tous les cadeaux que nous offre la vie, comme le sourire d'un enfant qui vient de remplir son panier d’œufs en chocolat, les rayons du soleil sur notre visage, la présence ou le souvenir de ceux que nous aimons...

 

Je vous souhaite une excellente journée

et de joyeuses Pâques !

 

Je reprendrai bientôt la plume, promis... En attendant, je ramasse celles laissées par les poules qui ont pondu des œufs (et des lapins !) en chocolat dans mon jardin ;-)

Vœux 2020 à cultiver...

Le bonheur, c'est comme une fleur. Il se cultive 365 jours par an.

Au début, c'est une graine, qu'on arrose chaque jour. Un matin, une petite pousse surgit, on s’en émerveille.  Chaque jour on la regarde pousser, on prend soin d'elle. A l’écoute de ses besoins, on sait s’il lui faut un peu plus de soleil ou d’ombre, un peu ou beaucoup d’eau, changer sa position ou pas…

  Que 2020, soit pour vous, 365 jours de bonheur !

Ralentir, observer, et… !?

LA SITUATION : tout va vite, les urgences passent avant ce qu’on souhaiterait vraiment

Du matin jusqu’au soir, nous sommes sollicités, que dis-je, sur-sollicités. Nous avons le sentiment que cela ne s’arrêtera jamais. On aimerait souffler, mettre sur pause. Les tâches s’enchaînent les unes derrière les autres… Toute la journée, notre tête nous dit : « fais ceci », « il faut absolument terminer cela », « pas le temps », « c’est important, urgent », « c’est trop », « je n’y arriverai pas », etc.

Tout va de plus en plus vite. Et cela crée en nous un sentiment d’urgence, une exigence de réactivité, plutôt que de nous inviter à l’action consciente et réfléchie.

On est pris dans un cercle infernal qui n’en finit jamais…

En réalité nous aspirons à pouvoir, enfin, jouir d’un peu de temps pour soi, pour ce qu’on aimerait réellement vivre, réaliser, ressentir.

LA PROBLÉMATIQUE : l’entrée de l’information, via les 5 sens, n’a pas le temps d’incuber, de nous parvenir réellement dans son « intégralité »

Dans ce monde du tout, tout de suite, on n’a pas entendu plus de 2 mots qu’on a déjà la réponse, la solution. 

On n’a pas encore regardé qu’on catégorise, juge en bien, en mal.

 

On attrape, sur les étalages, tout ce qui passe devant nos yeux : les plats prêts à avaler, bien emballés dans leur sac plastique, cette promo de biscuits vendus par lot de trois. 

 

On avale vite fait, ce produit transformé, vide d’amour et de nutriments mais plein de calories. Tout comme, ce plat préparé avec amour qu’on ne prend pas le temps de savourer.

 

Comment savoir ce qui sera satisfaisant pour nous, ce qui va nous nourrir sur tous les plans et nous permettre d’avoir une vie épanouie et pleine de sens pour nous, si nous ne prenons pas le temps ? Si nous sommes davantage en train de réagir que d’agir en pleine conscience ?

 

LA SOLUTION : prendre le temps d’utiliser nos 5 sens pour véritablement choisir ce qu’on souhaite vivre

Que diriez-vous de ralentir ?!

Ralentir, c’est prendre le temps de :

  • goûter la vie, savourer son chocolat préféré, apprécier cette eau fraîche qui nous désaltère, 
  • regarder l’autre, soi-même, les fleurs, les papillons, 
  • sentir la vie autour de soi et en soi, comme cette belle fraise qu’on s’apprête à déguster, les effluves de ce plat de lasagnes bolognaises préparé avec attention et amour, 
  • caresser nos enfants, notre chat, celui ou celle qui partage notre vie, 
  • toucher, délicatement, les légumes et choisir celui qui nous semble prêt à être savouré, 
  • écouter ce que nous dit la vie, notre meilleur(e) ami(e) ou ce voisin qui n’a pas le même point de vu.           

En d’autres termes, ralentir, c'est savourer la vie ici et maintenant, instant après instant...

Observer une plante Nutrition comportement

Ralentir, c’est prendre le temps d’observer le monde qui nous entoure avec nos 5 sens mais aussi notre monde intérieur sensoriel et mental : observer avec curiosité, comme le font les enfants qui découvrent et s’émerveillent de tout. Le faire comme si nous découvrions pour la première fois, ce monde merveilleux qui s’appelle la Vie…

 

Lorsque nous prenons le temps d’observer avec nos 5 sens, nous sommes alors en capacité de choisir ce qui est bon pour nous, à cet instant précis car nous avons suffisamment d’information pour décider si oui ou non, nous souhaitons manger cette tarte à la framboise qui nous fait de l’œil, si nous préférons répondre à cette invitation ou rester à la maison faire du cocooning.

 

Le paradoxe actuel, c’est que nous vivons dans un monde de surinformation dont le temps d’écoute, de lecture est limité à 8 secondes maximum, sans prendre le temps nécessaire pour recueillir toute l’information nécessaire. En effet, 8 secondes, est-ce suffisant pour en penser quelque chose de pertinent et d’adapté à nos besoins ? Pas sûr ! N’avez-vous pas l’impression d’avoir une tête déconnectée de votre corps, de vos 5 sens ?

Je vous propose de changer de perspective en commençant à penser le monde qui vous entoure non plus avec votre tête mais à partir de vos 5 sens.

 

Notre corps sait ce dont il a besoin. Il sait quand il est l’heure de dormir, mais savons-nous écoutez ces signaux ?  Il sait quand il a besoin de boire de l’eau, quand il est le moment de manger, quoi et combien : il nous envoie des signaux. Savons-nous les reconnaître, les respecter ? 

 

En réalité, beaucoup d’entre nous avons perdu ce savoir car nous essayons, à tous prix, de contrôler notre alimentation par le mental dans la perspective de garder la ligne ou de perdre ces fameux kilos superflus. Ainsi, nous ne sommes plus à l’écoute de nos besoins fondamentaux de nourritures terrestres et nous compensons en nous précipitant sur ce morceau de fromage tout en préparant le repas, puis nous engouffrons notre plat à toute allure afin de remplir ce vide intérieur !

Je vous invite à ralentir, à prendre le temps d’observer avec vos 5 sens. Ainsi vous aurez le plaisir sensoriel de l’instant et, en prime, toute l’information nécessaires pour choisir ce qui est bon pour vous, ici et maintenant, parce que cela va dans la direction de ce qui est important pour vous tel qu’être bien dans votre tête et votre corps.

Ralentir, Observer, Choisir

3e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mes précédents messages, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?". La seconde, à transformer les points d'exclamation en points d'interrogation.

Troisième attitude : passer du conditionnel à l'inconditionnel

Combien de femmes, d’hommes aiment leurs corps ? le chérisse ?
Faudrait-il être belle/beau pour s’aimer ?

Le matin, peut-être, vous regardez-vous à peine dans la glace ? Ou vous essayez tout un tas de vêtements et le miroir ne cesse de vous renvoyer une image que vous n’aimez pas... Rien ne va !

L'Amour, pour soi et pour l'autre, est inconditionnel

En fait, cette image dans le miroir n’est pas vous mais le regard négatif que, selon vous, les autres porteront sur vous. Cette pensée est-elle la (toute) réalité ?

 

Et quand bien même vous croiseriez un regard indélicat, pourquoi lui donner plus de pouvoir sur vous que tous les regards neutres ou bienveillants, et le laisser ruiner votre journée ?

 


Avez-vous remarqué que les parents aiment leurs enfants comme s’ils étaient les plus beaux de la terre ? Surtout lorsqu’ils sont bébés, alors que souvent on se dit que ces parents embellissent la réalité. En fait, nous aimons nos enfants inconditionnellement, quelque soit leur apparence physique ou leur handicap. C’est l’amour inconditionnel.

Façonné au cours de l'évolution des espèces, le cerveau humain est enclin à aimer les enfants inconditionnellement pour leur permettre de grandir sur des bases solides et de s'épanouir pleinement, afin que cette nouvelle génération soit en mesure de prendre la relève et de survivre aux adversités de la vie. Inversement, l'enfant aime spontanément ses parents d'un amour inconditionnel. Notre histoire personnelle a parfois enfoui cette capacité innée à aimer inconditionnellement.

Pour la remobiliser, commencez par adopter les premières attitudes proposées : changez de point de vue, regardez-vous comme le ferait votre meilleur(e) ami(e) ou un petit enfant, demandez-vous ce que vous en penserez réellement au soir de votre vie, reformulez les phrases négatives ou "enfermantes" qui vous viennent à l'esprit en y ajoutant un point d'interrogation... 

Enfin, dernière attitude : méditez ce que nous enseigne la sagesse traditionnelle, à savoir que l’amour « vrai » est inconditionnel. Et demandez-vous : pourquoi n’en serait-il pas de même pour soi ?

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Pour recevoir en avant première mes articles et conseils, inscrivez-vous à ma newsletter :

2e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mon précédent message, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?"

Deuxième attitude : transformer les ! en ?

"Il faut... !", "je dois... !", "je n'y arriverai jamais !", "c'est toujours pareil !", "je suis nu(le) !", "c'est grave !", "mon problème, c’est que je suis gourmand(e)", etc.

 

Combien de fois par jour, par semaine, ces phrases nous viennent-elles à l'esprit ? Ces phrases et leur point d'exclamation sont autant de jugements péremptoires, des certitudes, des contraintes et nous enferment.

 

Il existe pourtant un moyen pour s'en défaire, retrouver la sérénité et une certaine liberté intérieure.

 

Ce moyen est l'une des clés du bien-être, voire du bonheur, et ce sont les enfants qui nous l'enseignent...

 

Les enfants ont une tendance naturelle à être heureux, à s’émerveiller. Ce bonheur est lié à leur spontanéité et leur curiosité insatiable. Leur cerveau, en construction, ne cesse d'évoluer. Les enfants (se) posent en permanence des questions. Ce sont les fameux "pourquoi ?" qui finissent par nous lasser ! Tout les intéresse, les réjouit (même la texture étrange de la gadoue...). Un rien les amuse, ils s’étonnent de tout…

 


En devenant des grandes personnes, nous transformons ces ? en !

 

Or, les points d’exclamation affirment, nous enferment dans nos certitudes, nos croyances, nos automatismes. Ils ne laissent pas la place à l’expression d’autres points de vue. 

 

Les points d’interrogation, quant à eux, élargissent le débat, permettent l’exploration d’autres pistes de réflexion, favorisent une attitude d’ouverture, d’accueil, et la pleine expression de notre Préfrontal adaptatif. 

 

Je vous propose de regarder à nouveau le monde et vous-même, avec les yeux d'un enfant. De transformer les points d'exclamation en point d'interrogation. En réalité, l’exercice est tout simple : chaque fois que vous vous surprenez à terminer une phrase par un point (final) voire par un point d’exclamation, vous le remplacez par un point d’interrogation.

 

 

Exemples : « il faut ! » -> « il faut ??? », « je suis nul(e) ! » -> « je suis nul(e) ??? »

 

Avec un peu d’entraînement, vous observerez que pratiquer cet exercice diminue le stress, repose l’esprit et permet de (re)développer une ouverture d'esprit, une sérénité, une motivation spontanée à aller de l'avant et, au final, un véritable appétit pour la Vie. 

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

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3 surprises en 3 semaines pour un été en toute liberté !

Que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT permettant de bien profiter de l'été.


C'est pourquoi je vous propose 
3 attitudes pour y parvenir plus facilement, et pourquoi pas, OSER porter votre plus beau maillot de bain, sans vous soucier de vos kilos, ou déguster cette délicieuse glace, sans culpabiliser ! 

 

Première attitude : changer de point de vue

Vous en avez souvent croisé de ces corps qu’on voit dans les magazines et qui arborent un deux-pièces taille 34 ou des tablettes de chocolat en béton... De ces corps tellement parfaits qu’on se demande s’ils ne seraient pas retouchés ?!

Pour tenter de leur ressembler, beaucoup de personnes s’infligent des régimes de toutes sortes. Mais immanquablement "on craque". C’est alors une cascade de mésestime de soi, de son corps et une avalanche de critiques sur son manque de volonté, sa gourmandise, son incapacité à résister… 

Cependant, si ce n'était pas vous mais votre meilleur(e) ami(e) qui se trouvait dans cette situation, lui tiendriez-vous le même discours que cette petite voix intérieure qui vous juge et vous fait complexer ?

Probablement pas ! Vous diriez à cette personne qu’elle est bien dure envers elle, qu’elle est belle comme elle est, de ne pas se laisser abattre, alors que les beaux jours sont enfin là et qu'il est bon d'en profiter. Vous lui donneriez peut-être même des conseils pour se faire plaisir (par exemple, oser porter cette jolie robe d'été qui lui va si bien ou bronzer sur la plage malgré ses poignées d'amour) sans se soucier du regard d'autrui...

Pourquoi ne vous diriez-vous pas à vous-même ce que vous conseilleriez à votre ami(e) ? Autrement dit :

Et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?


Le premier pas...

Pourquoi les régimes restrictifs ne fonctionnent pas ?

Régimes restrictifs absurdes

Effet yo-yo, carences, déprime...

Ce qu'on perd parfois quand on fait un régime, c'est du temps, de l'énergie.

En revanche, on peut gagner de l'irritabilité, de la fatigue, sans parler des kilos qu'on reprend une fois le régime miracle terminé ! 

Les patients sont nombreux à se plaindre de ces trop nombreux régimes, du fait qu'ils n'y croient plus, qu'ils se sentent nuls parce qu'ils finissent toujours par re-craquer.


2019, une année qui pétille...

"Cette petite voix dans ma tête..."

Personnages des 5 voix intérieures dans le film Vice-Versa
Crédit photo : Fanny Malvezin

Qu’est-ce que cette petite voix intérieure qui me pousse à manger ou à faire un régime ?

D’où vient-elle ?

Est-il possible de lui faire changer de discours ?

Comment me libérer de ces injonctions, parfois paradoxales ?

 

Les 4 principales gouvernances dans notre cerveau
Crédit image : Institut de NeuroCognitivisme

En conclusion de mon post "pourquoi je mange", j'évoquais cette petite voix intérieure qui vous incite à manger.

Elle vous dit peut-être :
« Vas-y, mange ! Demain, tu te mets au régime ! »,
« Encore, c’est trop bon ! »,
« C’est light, alors tu peux te resservir. »
ou bien, après avoir craqué pour quelques cacahuètes, « foutu pour foutu, finis le paquet… Comme ça, on n’en parle plus ! »...

                                                                  Je découvre la suite 

 

Les séniors et les médecines douces

Infographie Séniors et médecines douces

Selon l'Institut Français des Seniors (étude 2015), 2/3 des plus de 55 ans craignent de rencontrer des soucis de santé perturbant leur quotidien. 

 

Les problèmes d’articulations (46%), de vue (43%), et de dos (42%) sont les plus craints. 

 

Pour soulager leurs douleurs, 72% des seniors ont d’abord recours à la médecine traditionnelle. 

 

Mais ils se tournent aussi vers les médecines douces : l'ostéopathie (57%), l’homéopathie (53%) ou d'autres approches (49%) comme l’acupuncture.

 

La psychonutrition et la micronutrition sont aussi des médecines douces qui peuvent être très utiles aux séniors, à titre préventif ou curatif.

 

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-moi au 06 12 77 05 70 !

 

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Le fameux yoyo

Vous avez fait de nombreux régimes, vous perdez du poids et vous en reprenez tout autant, voire plus ?

Sans cesse prendre, perdre et reprendre du poids

Ne culpabilisez pas !

Lutter contre les mécanismes physiologiques du corps relève de l’impossible. 

 

Mais voici une bonne nouvelle : vous pouvez aller vers votre poids d’équilibre grâce à la psycho et micronutrition.


La psychonutrition vous aidera à déjouer ces sirènes qui voudraient nous faire croire que « C’est simple… ! », « Il suffit de… », « Y a qu’à… », ou qui vous disent « Je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas… », « T’as qu’à manger moins ! ».

 

Et la micronutrition permettra de rechercher les déséquilibres causes de résistances à l’amaigrissement et de les traiter avec un apport adapté en vitamines, oligo-éléments, minéraux, probiotiques et autres micronutriments.

On essaye ?

 

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Cet été, découvrez les eaux minérales autrement : savourez-les en pleine conscience !

C’est l’été, il fait chaud, vous avez soif. Je vous propose une dégustation d’eaux minérales en pleine conscience.

 

Goûter "en pleine conscience" une eau minérale différente chaque semaine permet de s'hydrater, d'apprécier de nouvelles saveurs ou textures en bouche (bulles plus ou moins fines...) et de varier les apports en oligo-éléments et minéraux, calcium, magnésium, sodium, potassium… tout au long de l'été.

 

Découvrez la diversité des saveurs qu’offrent les différentes eaux minérales, plates ou gazeuses. Osez sortir de vos habitudes !

 

Partez à l’aventure dans les rayons de votre super marché ou magasin bio préféré. Examinez la forme des différentes bouteilles, qu’elles soient en verre ou en plastique, leurs couleurs, le lettrage des étiquettes... et bien sûr l’eau que vous apercevez à travers la bouteille. Regardez avec curiosité et prenez celle qui vous donne le plus envie de la goûter !

 

Une fois chez vous, installez-vous avec la bouteille de votre choix et un verre à vin, pour une dégustation en pleine conscience. 

 

Avant de commencer, mettez une note de zéro à dix sur le plaisir gustatif en bouche que vous imaginez avoir en buvant cette eau. 

 

Servez-vous, en portant votre attention sur le contact de votre main avec la bouteille, sur sa température plus ou moins fraîche. Regardez l’eau qui s’écoule dans le verre, écoutez le son.

Reposez délicatement votre bouteille. 

 

Prenez le temps d’examiner l’eau dans votre verre. Prenez-le dans votre main et regardez cette eau par transparence, tout comme on peut le faire avec le vin. 

 

Que l’eau soit plate ou pétillante, contemplez les bulles avec attention : leurs formes, leurs mouvements, leurs tailles, leurs nuances de couleurs…

 

Approchez le verre de vos narines. Humez l’eau.

 

Portez le verre au bord de vos lèvres. Buvez en gardant l’eau en bouche, mâchez-la. 

Sentez la texture sur votre langue, votre palais, observez les mouvements de votre langue.

 

Avalez par petites gorgées tout en suivant le trajet que fait l’eau dans votre œsophage jusqu’à traverser les parois pour amener, vers vos cellules, l’oxygène et toutes les petites molécules apportées par l’eau que vous avez choisie.

 

Tout au long de cette exploration, considérez les pensées qui vous viennent. Notez où elles vous emmènent, laissez-les passer. Puis ramenez votre attention à votre expérience. Il n’y a rien à réussir, rien à rater. Il y a ce que ce vous avez à vivre, instant après instant. 

 

Au terme de cette dégustation, quelle note accordez-vous à cette eau pour le plaisir ressenti en bouche ?

 

La prochaine fois, choisissez de découvrir une autre eau. Vous pouvez refaire l’expérience telle que proposée ou en faire une version plus courte, sans oublier de mettre une note de zéro à dix, avant et après la dégustation. Gardez la note finale pour chaque marque de bouteille.   

 

Lorsque vous aurez essayé quelques marques, refaites l’expérience avec celle qui a gagné la première place pour vous et renotez-la à la fin. Si la note est inférieure, il est possible que cette eau ne corresponde pas, tout à fait, à vos besoins de l’instant. Testez alors une autre marque…

 

Je vous souhaite une bonne dégustation : n’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience par mail ou par Skype !

 

Hélène Jameux, Psycho et Micronutritionniste

Suivi à distance par Skype ou à mon domicile

06.12.77.05.70

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L’obésité, est-elle une fatalité ?

Depuis que vous avez lu mon précédent article, « Entre Psycho et Micronutrition, mon cœur balance », vous savez que non.

 

Les phénomènes de surpoids et d’obésité ne peuvent pas se réduire à l’idée, un peu simpliste, que prendre du poids ou ne pas arriver à suivre un régime pour en perdre, est dû à un manque de volonté.

 

Ils sont, en effet, largement la conséquence de notre mode de vie, bien au-delà de la simple sédentarité ou d’une alimentation contenant de plus en plus de produits ultra-transformés. Cette problématique est d'autant plus complexe qu'elle est multi-factorielle...


 

Si bien qu’aujourd’hui le surpoids touche un adulte sur deux en France !

Mais comment s’y retrouver pour améliorer la qualité nutritionnelle de nos assiettes ? Et puisque tout ne se joue pas que dans l’assiette, comment tenir compte de la dimension psychologique, héréditaire et sociale de l’obésité ?

 

Ecoutez cette émission « Grand bien vous fasse » sur France INTER, vous serez peut-être surpris.e !

 

 

Vous entendrez parler de sujets que j’aborderai dans mes prochains articles, tels que le nouvel étiquetage «  Nutri-Score » ou encore des applications du type Yuka…

 

Bonne écoute !

Entre psycho et micronutrition, mon cœur balance !

Savez-vous que mieux manger vous permet d’améliorer ou maintenir non seulement votre poids mais aussi votre santé physique et mentale ?

Psychonutrition ou Micronutrition : 20 questions pour choisir
Un questionnaire inédit pour vous orienter durablement vers une meilleure hygiène de vie

En effet, 90% des pathologies sont dues à notre mode de vie (alimentation, sommeil, sédentarité, stress…). La bonne nouvelle, c'est qu’une hygiène de vie correspondant à vos besoins fondamentaux, en particulier une alimentation adaptée, est le premier moyen pour préserver ou retrouver sa santé

 

Mieux : votre héritage génétique n’est pas une fatalité ! En modifiant votre mode de vie, vous modifiez la manière dont il s’exprime. La nutrition, et donc la micronutrition, joue un rôle clé dans ce phénomène dit « épigénétique ».

 

Avec la micronutrition, la pharmacienne que je suis vous propose de revenir au sens premier de la médecine : « Que ton aliment soit ta seule médecine », disait Hippocrate.

« Que ton mode de vie soit ta seule médecine », dirais-je plus largement.

Vous pouvez investir dès à présent pour être en meilleure santé. Apportez ce qui est nécessaire à votre corps : il vous le rendra ! 

 

La micronutrition vous y aidera car elle permet de savoir où et comment agir, avec le soutien éventuel de compléments alimentaires et un changement progressif et durable de mode vie. La micronutrition vous donne des repères clairs : vous avancez ainsi à votre rythme, en direction de ce qui est important pour votre santé, et vous en mesurez les effets. 

 

Et la psychonutrition dans tout ça ? Elle peut vous soutenir dans vos éventuelles difficultés à mettre en œuvre ces petits ou grands changements. Vous pourrez agir sur vos freins, vos blocages, quitter le carcan des « il faut » ou « je dois », mais aussi identifier et mobiliser pleinement vos atouts, vos moteurs, vos capacités d’adaptation, vos motivations intrinsèques, profondes et durables. Avec la psychonutrition, vous découvrirez ces sources insoupçonnées d'énergie et de persévérance qui vous permettront d’être mieux dans votre tête et d’adopter durablement l’hygiène de vie qui vous convient. Ainsi, psycho et micronutrition sont intimement liées et constituent un vaste programme pour mieux manger et mieux vivre. 

 

Si vous souhaitez savoir par quoi commencer, je vous propose de répondre à 20 questions, afin de déterminer ce qui vous sera le plus utile pour atteindre votre objectif personnel : la micronutrition, la psychonutrition ou bien les deux.


A vous de jouer ! Vous pouvez aussi transférer le questionnaire à vos proches grâce à ce lien :

https://goo.gl/forms/zDbBiyPwPDwkPXIn2

Faut-il avoir peur du gras ?

La perte de poids ou la prise de poids ne se réduit pas à compter les calories, d’autres facteurs sont à prendre en compte.
A voir, sans plus attendre, le documentaire " Graisse : le retour en grâce " puis le débat organisé sur le plateau d'Enquête de santé, à propos des idées reçues et dernières découvertes concernant la consommation des graisses. En effet, « le gras serait un précieux allié pour perdre du poids ». 
Si après ce documentaire vous n’avez pas tout compris ou si vous doutez encore, n’hésitez pas à me consulter !

Pourquoi je mange...

Parce que…

- c’est l’heure

- je n’aime pas gaspiller

- je vois le « pot de Nutella »

- le petit-déjeuner est le meilleur moment de la journée 

- pour faire honneur à la maîtresse de maison

- par habitude

- ou ???

 

Et si vous choisissiez de manger parce que vous avez faim ET envie de manger ?

 

Avoir faim est le signal vous avez dépensé toutes les fameuses calories du repas précédent. 

Avoir faim est l’indicateur que c’est le moment pour manger.

 

Ainsi, ce que vous allez manger ne sera pas transformé en graisses stockées là où ça vous déplaît. Bien au contraire, manger vous donnera l’énergie nécessaire pour travailler, bouger, réfléchir, marcher, faire du sport, du shopping, digérer, respirer, papoter, danser, jouer…. Bref, vous aurez l’énergie et la légèreté (physique et mentale) de vivre pleinement votre vie !

 

Mais, me direz-vous, comment savoir si j’ai réellement faim ou si je crois avoir faim ? Autrement dit, comment savoir si c’est mon corps ou bien ma tête qui me parle et que j’écoute ?

 

Votre corps vous parle à l’aide de sensations physiques de faim. Ça commence en général par des gargouillements, des tiraillements dans le ventre qui augmentent progressivement. Arrivant par vagues plus ou moins fortes, la véritable faim peut aller jusqu’à un manque d’énergie, des nausées, la tête qui tourne, des étourdissements…

Repérer vos sensations physiques de la faim est un indicateur pour décider si oui ou non c’est le bon moment de manger pour vous.  

A ce propos, c’est souvent l’une des premières étapes de l’accompagnement que je propose.

Quant à la question de l’envie de manger, cette petite voix intérieure qui vous incite à manger (à bon ou mauvais escient), j’espère justement vous avoir donné envie de lire mon billet "Cette petite voix dans ma tête..." pour en savoir plus !

 

Vers une alimentation intuitive...

 "Pourquoi les nourrissons et jeunes enfants s’arrêtent de manger quand ils n’ont plus faim, alors que certains adolescents et adultes perdent cette capacité et ne perçoivent plus leurs signaux de satiété." Une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a mis en évidence que le meilleur moyen de garder la ligne était d’avoir une alimentation dite « intuitive ». Cela se traduit par manger à sa faim et s’arrêter lorsque la sensation de satiété apparaît. De plus l'étude préconise de ne pas se forcer à manger aux heures classiques des repas, si on n'a pas faim, et tenter de trouver, en cas de stress, des alternatives à la nourritures.

http://sciencepost.fr/2017/11/desormais-on-preconise-de-garder-ligne-ecoutant-faim/

 

 

Déguster avec ses 5 sens

"Les enfants éprouvent du plaisir à regarder, sentir, toucher, goûter, écouter les aliments". Le secret pour les amener à aimer les fruits et les légumes? La plupart d'entre nous avons perdu cette capacité à déguster les aliments avec nos 5 sens. Et si cela participait à la difficulté de perdre du poids? Tout un réapprentissage, un nouvel art de vivre...

Des explications avec en dessin animé

http://www.nospetitsmangeurs.org/video/bien-manger-version-enfants/

Pourquoi craque-t-on devant notre gâteau préféré?!

"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger" MOLIERE L'AVARE

Tentation devant un gâteau

Et oui, il est nécessaire de manger pour vivre! Alors, la nature a tout prévu...

Tout ce qui relève de l'instinct de vie, de survie et de pérennité de l'espèce (manger, boire, se reproduire, respirer, se défendre face à un danger) est géré par la zone la plus archaïque de notre cerveau.

Cette zone instinctive de notre cerveau est pulsionnelle et pratiquement incontrôlable.

Et que faisons-nous lorsqu'on souhaite perdre du poids? On cherche à contrôler les calories que nous ingérons!

Tous les régimes ont comme objectif de limiter le nombre de calories apportées par notre alimentation.

Le but ? Que nos apports soient inférieurs à nos besoins et ça marche!

Oui, on perd du poids, plus ou moins rapidement selon le type de régime, mais on mincit... ça marche combien de temps?


 

Invariablement, au bout de quelques mois, voire 1 à 2 ans, on reprend du poids !

C'est le fameux effet yoyo et la plupart de temps, on se retrouve avec 2 à 3 kg en plus que notre poids avant le régime. Un comble!

On l'observe tous mais on reste, pour la plupart, convaincu que c'est une question de volonté ou de trouver le "bon" régime, celui qui va marcher!

On cherche la recette miracle! Une solution simple et unique à un problème complexe et multifactoriel...

Einstein nous a pourtant prévenu "la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent" !

Vous l'avez compris, les régimes ne marchent pas car si ça marchait...il n'y aurait pas une croissance exponentielle du surpoids et de l'obésité, à tel point que l'OMS parle d'épidémie mondiale et pire, accuse les régimes d'être une des causes du surpoids et de l'obésité!!! On fait un régime pour maigrir voire pour lutter contre le surpoids et on devient obèse !

Les causes sont multifactorielles et peuvent faire l'objet d'un livre dans lequel je ne me lancerai pas à l'échelle d'un blog.

Mais une des raisons se loge dans cette partie pulsionnelle de notre cerveau !

 

Cette région instinctive nous pousse à manger lorsqu'elle reçoit le message qu'il y a un danger potentiel pour notre vie, si on continue à se restreindre et/ou à se carencer.

Car pour notre cerveau entre le choix de développer une pathologie due à l'obésité ou mourir de faim, y a pas photo, cette région, qui se loge au coeur de l'hypothalamus, choisit la graisse! Au moins en cas de disette, on pourra faire face! Oui, c'est ce que j'écrivais, cette zone est archaïque! Bon, c'est la faute à nos gènes, en 50 ans de sur consommation, ils n'ont pas eu le temps de s'adapter...

Et nous voilà assaillis de pulsions incontrôlables qui nous poussent à manger et de surcroît, tout ce qu'il ne faut pas...Impossible de contrôler "la bête" en nous!

Alors, on s'en veut de ne pas être capable de se restreindre et en plus, notre vilain défaut c'est qu'on aime manger !

N'avez-vous pas remarqué que tout ce qui relève de l'instinct de vie et de la pérennité de l'espèce passe par le plaisir ?! Manger, boire, se reproduire...

 

 

 

 

Tout a été bien pensé par dame nature car si nous n'avions pas de plaisir, pourquoi manger, boire, faire des bébés?! C'est bien ce que je disais, tout cela est physiologique, biologique, on aime manger et on n'y peut rien, on est fabriqué ainsi!

Vous ne manquez pas de volonté, vous avez juste tout ce qu'il faut pour vivre et être en bonne santé!

Car, c'est également toujours dans cette zone que se gère naturellement et toujours instinctivement, ce dont nous avons exactement besoin, tant du point de vue de la quantité nutritionnelle que de sa qualité!

Regardez, les nourrissons, les bébés, si nous ne les perturbons pas, ils mangent quand ils ont faim et s'arrêtent quand ils ressentent la satiété et personne ne leur a appris!

Sauf que les injonctions multiples de minceur et de régimes, nous ont déconnectés de cet instinct. Nous sommes gouvernés par les "il faut manger ceci", "je ne dois pas manger cela" "je n'ai pas de volonté" "il faut que je me mette au régime"...

Alors que ce sont nos SENSations alimentaires de faim, de rassasiement, de satiété et de plaisir qui nous guident et pour retrouver cet instinct cela demande une déprogrammation et un réapprentissage !

Ce n'est pas facile mais ça s'apprend et une fois qu'on a appris, c'est durable.

 

Mais comme je l'ai écrit plus haut, d'autres facteurs sont en cause, qu'il faudra également prendre en compte : le stress, les émotions, le manque de confiance en soi, les phénomènes de compensation, les habitudes, nos croyances, les déficits micro nutritionnel dans notre assiette, les pathologies, les petits maux du quotidien, les traitements médicamenteux, notre mode de vie, l'environnement, etc...

Concrètement, on fait comment ? Manger en pleine conscience, apprendre ou ré-apprendre à écouter ses besoins et les respecter, Savoir gérer son stress. Travailler sur les envies de manger émotionnelles, sur le manque de confiance en soi qui nous pousse à compenser en mangeant. Se donner ce que la nourriture est censé compenser ! Retrouver de l'appétit pour la Vie...

Mais à chacun ses difficulté et cela demande de déceler quelle est votre difficulté, quels sont vos freins mais aussi vos atouts car pour faire des régimes, il en faut de la volonté et des atouts pour lutter avec tant d'énergie contre "dame nature" !

Seul(e) ce n'est pas facile, cela demande un accompagnement. Tous les diététiciens, nutritionniste et autres professionnels de la santé formés à la psychonutrition, enseigné par le Diplôme Universitaire, Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de l'université de Bourgogne que je co-anime avec le Dr Jacques Fradin, directeur de l'Institut de Médecine Environnementale (IME) à Paris, sauront vous accompagner, avec douceur et bienveillance, vers votre façon unique et personnelle de vous alimenter, adaptée à vos besoins, votre métabolisme et votre mode de vie !

 

A votre écoute,

 

Hélène Jameux

Et si la faim n'était que le début ?

Découvrez l'excellent article paru sur Passeportsante, qui revient sur l'importance d'identifier sa sensation de faim et d'en comprendre la signification (besoin énergétique ou affectif ?) pour savoir si c'est le bon moment pour commencer un repas ou une collation.

À table ! C'est l'heure ! On mange !... Est-ce le bon moment ?

Lire l'article sur Passeportsante !

La cuisine méditerranéenne, art de vivre et santé

En 2013, l’UNESCO a classé la diète méditerranéenne sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

 

Au-delà de ses bienfaits santé que vous découvrirez dans cet e-book, la cuisine méditerranéenne est un art de vivre : plaisir de manger, de se réunir, de partager en toute convivialité.

 

Un art culinaire qui ne demande pas de grandes compétences en cuisine au quotidien mais plutôt une attention à la qualité des produits... L'occasion d'aller sur les marchés pour échanger avec les producteurs locaux et choisir les meilleurs fruits, légumes, poissons...

 

En ce début de période estivale, nous vous souhaitons une excellente lecture, des repas aussi chaleureux que délicieux et un vrai temps de ressourcement pour le corps et l'esprit !

 

Pour télécharger le e-book, il vous suffit de remplir le formulaire accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous. En cas de besoin, n'hésitez pas à me contacter : je suis à votre écoute tout l'été !

Pourquoi allier Psychonutrition et Micronutrition ?

La Psychonutrition, kesako ?

La psychonutrition est une double approche allant du "psychologique" (et oui, notre mental met son nez dans le comportement alimentaire) vers la nutrition (contenu macro et micro nutritionnel de notre assiette...) d'une part, et d'autre part, du contenu de notre assiette vers notre santé psychologique

 

En d'autres termes, cette seconde approche de "la psychonutrition étudie la façon dont ce que nous mettons dans notre assiette influence notre cerveau et notre santé mentale". 


Or, « il n’y a aujourd’hui plus de doute : il est possible d’agir sur son bien-être psychologique grâce à l’alimentation ». C'est ce qu'explique Guillaume Fond, psychiatre, Docteur en neurosciences et enseignant-chercheur, dans le dernier collector de cerveau&psycho, sur le thème « psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » (1) mais également dans la tête, ces deux équilibres sont intimement liés. Ainsi, un déséquilibre dans l’assiette influence notre état mental et vice versa ! Ce déséquilibre mental, quant à lui, entraine un déséquilibre des neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine, mélatonine...).

 

Pour rétablir cet équilibre nutritionnel et micronutritionnel dans notre assiette et améliorer notre bien-être mental et physique, il est nécessaire de faire évoluer nos habitudes alimentaires.

 

Pourquoi est-il si compliqué de changer durablement nos habitudes alimentaires ?

 

Parfois, pour ne pas dire souvent, ce changement de comportement alimentaire n’est pas facile et demande d’y aller progressivement, pas à pas, à notre rythme.

 

Et, d'après vous, qui est aux commandes de nos comportements ? Nos jambes ? Nos bras ? Certainement pas ! 

 

Le commandant de bord, c’est notre cerveau qui génère notre stress (colère, anxiété, abattement) et nos émotions positives ou négatives (plaisir, déplaisir, j'aime, j'aime pas, sérénité, tristesse, joie, etc.), nos croyances, nos habitudes de vie... Lequel cerveau est soumis à nos besoins physiologiques, biologiques

 

Les besoins de notre corps en énergie, en micronutriments ou encore en sommeil, activité physique sont liés au fonctionnement de la région la plus archaïque et instinctive de notre cerveau (comprenant l’hypothalamus), anciennement appelée "territoire reptilien". 

C'est cette zone qui nous pousse à manger, à réagir face à un danger immédiat, à nous reproduire…

 

Notre volonté n'a pas de prise sur ces mécanismes instinctifs, pulsionnels et incontrôlables, qui relèvent de ce que l'Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) nomme la "gouvernance instinctive". Le désir de contrôle est donc inopérant : pire, il est facteur de stress, lequel entrave notre capacité à évoluer vers un comportement alimentaire plus adapté.

 

De plus, selon notre état émotionnel, nous sommes plus ou moins en capacité de faire ce que nous savons être bon pour notre santé mentale et physique. Le décalage entre notre désir de changement, notre désir de contrôle et notre aptitude réelle à évoluer est source de souffrance, de mésestime de soi et, à plus ou moins court terme, d’échec ! 

 

Que faire alors pour agir sur notre bien-être psychologique grâce à l’alimentation ?

C'est là que la première approche de la psychonutrition et la micronutrition entrent en jeu !

 

 

Commençons par ré-apprendre à entendre nos sensations (soif, faim, satiété...) et besoins alimentaires. Puis à accepter et à gérer nos émotions, notre stress sous toutes ses formes (anxiété, nervosité, colère, abattement, découragement...). Ensuite, nous pourrons aiguiser notre capacité à choisir ce qui est bon pour nous dans l’instant présent. Ce chemin nous permettra à plus ou moins long terme de changer le contenu de notre assiette et/ou de comportement alimentaire pour améliorer durablement notre mieux-être, évitant l'effet yoyo tant au niveau de notre poids que de notre moral.

 

A ce titre, les Thérapies Comportementales et Cognitives de dernière génération sont particulièrement pertinentes pour accompagner le changement de comportement alimentaire : l'ANC (Approche Neurocognitive et Comportementale), l’ACT (Thérapie d'Acceptation et d'Engagement), la Mindulness (méditation de pleine conscience)... ainsi que l'approche du GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids). C'est pourquoi elles sont toutes les quatre enseignées aux professionnels de la nutrition et de la santé dans le cadre du Diplôme Universitaire de psychonutrition de l'Université de Bourgogne (2), sous la direction du Dr Jacques Fradin (3), auprès de qui j'ai la joie d'animer ce DU depuis de longues années après l'avoir moi-même suivi...

 

Ces quatre approches permettent :

- de travailler sur notre relation à l’alimentation et sur ses conséquences en matière de santé (surpoids, obésité, certaines dépressions...), 

- de ne plus être prisonniers de nos automatismes (stress, image de soi, volonté de contrôle, etc. fruits de nos gouvernances instinctives, émotionnelles,...) en laissant s'exprimer notre "gouvernance adaptative", c'est-à-dire notre capacité d'adaptation, de créativité et d'empathie (y compris envers nous-mêmes !),

- ainsi que de développer un nouvel art de vivre et de manger

 

Enfin, il faut rechercher et, si besoin, traiter les éventuels déséquilibres physiologiques délétères sur le plan psychologique

 

Par exemple, « une inflammation chronique de basse intensité, qu’on soupçonne de contribuer aux symptômes [dépressifs] de deux patients sur trois » souligne Guillaume Fond, qui ajoute : « dans le Centre expert sur la dépression résistante dont je suis responsable, nous intégrons alors systématiquement des suppléments en oméga-3 aux traitements ».


Il est aussi essentiel de prendre soin de notre « microbiote intestinal, dont l’équilibre influence tellement notre état psychologique qu’il y a lieu de parler de santé, non pas mentale, mais "mentestinale" ».

 

Autre exemple : de nombreuses études et expérimentations montrent un lien entre la carence en vitamine D et certains états dépressifs qui peuvent être améliorés par la prise régulière de cette vitamine. 

 

Toutes ces données scientifiques démontrent que la micronutrition est une alliée de poids pour restaurer un microbiote intestinal optimal, prévenir ou combler les carences (vitamines, minéraux, oligo-éléments, pro-biotiques, etc.) et améliorer notre bien-être tant physique que psychologique !

 

On comprend alors qu’une prise en charge globale est fondamentale et incontournable : le contenu "nutritionnel" de l'assiette, le contenant "psychologique" (notre mental, nos comportements, nos aptitudes) et le fonctionnement "physiologique" issu de notre biologie.

 

 

Est-ce une révolution dans la prise en charge de notre santé ? ou plutôt un retour aux sources ?

 

Comme l’a dit Platon en son temps : « On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l'âme, et pour que l'esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l'âme. Car c'est une erreur fondamentale des médecins d'aujourd'hui : séparer dès l'abord l'âme et le corps. » 

 

Prenons en compte l'ensemble de ces aspects en mettant en pratique le judicieux conseil d'Hippocrate : « que ton alimentation soit ta seule médecine ». De nos jours, il est plus juste de dire : que ton mode de vie soit ta seule médecine ! (4)

 

L’équilibre qui est dans l’assiette, et par voie de conséquence dans notre corps, influencera l'équilibre dans notre « tête » et vice-versa : notre travail psychocomportemental dit cognitivocomportemental influencera ce que nous mettrons dans notre assiette et ce métabolisera mieux dans notre corps.

 

Ce sujet vous interpelle ? Vous souhaitez faire le point sur vos besoins et trouver des solutions personnalisées ? Je vous invite à répondre au Questionnaire "Psycho ou Micronutrition : 20 questions pour vous aider à choisir" (accessible en ligne ici) et à me contacter pour un échange en direct ! Pour approfondir le sujet, vous pouvez également participer à la journée animée en distanciel par le Dr Jacques Fradin sur la Neuro-psycho-alimentation.

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Psycho et micronutrition

06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

 

(1) Cf. le numéro collector Cerveau&Psycho « Psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » :

https://boutique.groupepourlascience.fr/collector/n4/M0780004?from=AUW22  

 

(2) Pour en savoir plus sur le Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire :

 https://sefca-umdpcs.u-bourgogne.fr/nos-formations/pole-nutrition/du-psychologie-et-pedagogie-du-comportement-alimentaire.html 

 

(3) Le 14 juin 2023 de 9h à 17h30, le Dr Jacques Fradin animera en distanciel une formation "Comment une Neuro-Psycho-Alimentation peut booster notre santé et notre bien-être ?" ouverte à tous, sans prérequis. Pour en savoir plus : 

https://bit.ly/inc-neuro-psycho-alimentation

 

(4) En réalité et plus globalement, j’accompagne au changement durable du mode de vie, à savoir : alimentation, stress/émotionnel, sommeil, activité physique, sédentarité, polluants (perturbateurs endocriniens, contaminants, pesticides, métaux lourds, etc.), écrans, alcool, cigarettes dont les électroniques. En effet, 90 voire 95% des maladies chroniques dîtes de civilisation sont dues à un mode de vie qui ne correspond plus à nos besoins physiologiques !  Ces maladies chroniques ont commencé à apparaître dans les années 80 du siècle dernier lors de la révolution industrielle. Le moment est venu d'évoluer vers un mode de vie plus respectueux de notre écologie interne et environnementale...

La bonne nouvelle c’est que la marge d’action sur notre santé est bien réelle. En effet, cette marge d'action d'exprimer ou pas une maladie chronique est de 90 à 95%. Car ces maladies sont dues à nos comportements civilisationnels sur lesquels nous pouvons concrètement agir et c'est tout l'objet du coaching de vie alliant psycho et micronutrition !

 

Rappelons que "La santé est un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité" selon l'Organisation Mondiale de la Santé (extrait de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé).

 

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Pratiquer l'exercice du mélomane pour gérer le stress et développer la sérénité

Que 2023 soit une envolée de notes joyeuses, un souffle d'harmonie, une inspiration renouvelée pour composer la partition de votre Vie, une musique sans cesse partagée…


 

Pour bien commencer l'année, je vous propose de tester un exercice qui sollicite notre Intelligence Adaptative (cortex préfrontal) et permet de développer un état d'esprit de curiosité, de nuance, de souplesse, de créativité... et d'empathie.

Il est issu de l'Approche Neurocognitive et Comportementale et s'intitule "exercice du mélomane".

L’exercice dit « du mélomane » peut se pratiquer en tout lieu, même dans le métro (d’autant plus aux heures de pointes !).

Imaginez que vous êtes dans une salle de concert, que l’orchestre va bientôt commencer à jouer, mais que vous adoptez déjà l’attitude du mélomane.

De préférence les yeux fermés, vous écoutez tous les sons en même temps, de façon symphonique, comme un paysage sonore, sans chercher à maîtriser, mais plutôt en essayant de les accepter tous comme faisant partie de l’orchestre des sons : les voix, les bruits autour de vous, même ceux qui vous dérangeaient juste avant.

Si votre environnement est plutôt calme, commencez par écouter les bruits proches (le tictac de la pendule, par exemple) et peu à peu vous percevrez des bruits plus éloignés (circulation dans la rue, aspirateur dans l'appartement d'à côté...) que vous pourrez intégrer à votre orchestre sensoriel.

Ayant intégré les sensations sonores, vous pouvez poursuivre l'exercice en intégrant les sensations physiques : la douceur ou dureté de l'assise de votre siège de concert (ou devrais-je dire de bureau, de métro...), la chaleur ou fraîcheur du lieu, les odeurs environnantes...

Que ressentez-vous ? Un calme intérieur, un calme qui peut devenir très intense avec un peu d’entraînement, puisque la saturation sensorielle de votre cerveau l'a conduit à basculer en mode adaptatif : le cortex préfrontal a pris les commandes et fait baisser le stress (anxiété, tension, agacement, découragement) au profit de votre Intelligence Adaptative, source de sérénité et de créativité. 

C’est sans doute pour cela que l’on a dit que « la musique adoucit les mœurs ». En réalité, c’est l’attitude du mélomane qui adoucit les mœurs, plutôt que la musique elle-même.

Or, nous pouvons adopter une telle attitude d’ouverture et de souplesse vis-à-vis de tout : de soi, des gens, des choses, des situations, de tout ce qui nous dérange ou nous plaît.

C’est tout un univers d'harmonie émotionnelle et relationnelle qui s’offre à nous. Et c’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année ! 

Hélène Jameux,
Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale
Psycho et micronutrition
06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Mangez des pommes ! Ça fait pousser les neurones…

Fillette avec une pomme sur la tête
Crédit photo : Shutterstock #1724662042

Dans une série d’expériences in vitro et in vivo, deux "phytonutriments" des pommes ont accru la multiplication et la survie des neurones, notamment dans une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire. Ces phytonutriments agiraient en régulant l’expression de certains gènes.

 

Ce phénomène relève de l’« épigénétique »* qui désigne l’impact de l'alimentation, de notre mode de vie et de notre environnement sur l'expression ou non de nos gènes. Dans le cas présent, il se traduirait par une augmentation de la production d’antioxydants par nos cellules. 

 

Notre alimentation modifie l'expression de nos gènes et le renouvellement de nos cellules

 

Les antioxydants luttent contre l’oxydation cellulaire contribuant au vieillissement de notre corps. Les cellules touchées par l’oxydation se régénèrent moins vite ou sont plus fragiles, et notre corps « se rouille » peu à peu. Afin de limiter les sources d’oxydants et accroitre les apports en antioxydants, il est possible d'adapter notre comportement alimentaire à nos besoins.

 

Deux phytonutriments aux pouvoirs antioxydants : la quercétine et l’acide dihydroxybenzoïque

Souris mangeant des pommes
Crédit photo : Shutterstock #1090874345

En ce qui concerne notre cerveau, l'oxydation freine la croissance et la prolifération des neurones. A l’inverse, les antioxydants jouent un rôle protecteur permettant d’accélérer la multiplication et d’allonger la survie des neurones

 

Les pommes sont riches en deux phytonutriments antioxydants : la quercétine (un flavonoïde, abondant dans la peau du fruit) et l’acide dihydroxybenzoïque (DHBA, plutôt présent dans la chair). En éprouvette, ces composés ont augmenté la prolifération neuronale à partir de cellules souches et ont favorisé la longévité des cellules nerveuses. Administrés à des souris, ils ont eu le même effet au sein de l’hippocampe, une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire.

 

Deux façons d'obtenir l'apport micronutritionnel souhaité : les fruits et/ou les compléments alimentaires

Il est cependant inutile de boire des litres de jus de pommes car les concentrations des phytonutriments bénéfiques, notamment la quercétine, apparaissent trop faibles dans la boisson. En revanche, vous trouverez de la quercétine dans certains compléments alimentaires : ceci palie la difficulté d’apporter à notre corps des flavonoïdes en quantité conséquente en mangeant des pommes ou d’autres fruits (tels que les myrtilles) riches en flavonoïdes.

 

Femme hésitant entre une pomme et des pillules
Crédit photo : Shutterstock #186036647

Faut-il pour autant délaisser les pommes ou fruits rouges au profit de compléments alimentaires ? Certes, non ! Une alimentation équilibrée et diversifiée est essentielle et mieux vaut éviter de trop privilégier certains apports au détriment d’autres. En mettant de la couleur dans notre assiette tel un arc-en-ciel, nous allons naturellement diversifier les apports micronutritionnels et mieux répondre à nos besoins !

 

A la tête de l’équipe internationale du Centre allemand pour les maladies neurodégénératives qui a mené l’étude, Gerd Kempermann insiste d’ailleurs sur la multiplicité des voies par lesquelles l’alimentation agit sur le développement des neurones :

« Traditionnellement, les gens se sont concentrés sur les fonctions antioxydantes, mais il y a bien plus de mécanismes en jeu. »

 

Une prise en charge individualisée tenant compte des besoins de la personne et de la complexité des mécanismes en jeu

Médecine proposant une pomme
Crédit photo : Shutterstock #1892760595

En effet, ces mécanismes sont complexes et tout est interdépendant. L’action d’un micronutriment dépendra de divers facteurs comme la qualité/quantité de notre microbiote, la capacité d’absorption de notre paroi intestinale, notre capacité génétique à plus ou moins bien métaboliser, etc. C’est pourquoi il est préférable d’être accompagné par un professionnel qui saura évaluer vos besoins et vous offrir une prise en charge globale prenant en compte vos difficultés de changement de comportement alimentaire.

 

Si ce n’est pas encore votre cas, n'hésitez pas à me contacter ou à commencer par mettre en pratique le dicton anglais : « An apple a day keeps the doctor away » (« Une pomme par jour éloigne le médecin »)…

 

*Nous avions déjà évoqué la question de l’épigénétique dans un précédent article (https://www.lapsychonutrition.fr/covid-doper-systeme-immunitaire).

Cet article a été co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC et s'appuie sur les éléments publiés dans la revue "Pour la science" : https://www.pourlascience.fr/theme/les-neurones-miroir/mangez-des-pommes-ca-fait-pousser-les-neurones-21444.php

Qu'en 2022, votre Vie vous soit paisible, poétique, généreuse...

Paisible, poétique, généreuse

En cette nouvelle année 2022, je vous adresse mes vœux les plus poétiques, avec tout ce que la poésie a de généreux à vous offrir :

La poésie d’un éclat de rire ou de l’enfant qui s’émerveille...

Celle du chat qui s’étire de plaisir ou d’Alice au pays des merveilles...

La poésie de la douce saveur de la madeleine de Proust,

du parfum éclatant de la rose du Petit Prince

ou celui plus délicat de la langouste...


La poésie de nos gestes de tendresse

 

ou, parfois, celle de nos maladresses...

La poésie d’une feuille d’automne qui danse dans le vent

 

ou celle du soleil se couchant dans l'horizon de la mer... avec ses mystères.


La poésie apaise !

Elle nous mène vers des espaces jusque-là inconnus et nous ouvre à d’autres horizons, perspectives, émotions…

C’est tout un univers de possibles qui s’offre à nous. C’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année !

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Cet été, boostez votre système immunitaire pour mieux résister au Covid

L'été : une période propice pour adopter de nouvelles habitudes, plus saines

La période estivale est certainement l’une des plus propices à la prise de recul sur nos habitudes, nos modes de fonctionnement, et au recentrage sur ce qui compte vraiment pour nous. Un temps pour prendre soin de soi et pour s’aérer l’esprit avec des idées et des expériences nouvelles.

 

Que vous ayez jusqu’à présent une santé de fer ou que vous fassiez partie des personnes les plus à risque de contracter la Covid sous une forme grave du fait de comorbidités élevées, vous avez tout à gagner à lire l’article « Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire », écrit par un collectif* composé de soignants, médecins et scientifiques universitaires soucieux de promouvoir une médecine préventive et non pas seulement curative. 

 

Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire

 

Vous y apprendrez comment adopter un mode vie qui optimise la mise en œuvre de notre système immunitaire. Parce qu’il est davantage en adéquation avec nos besoins physiologiques, ce mode de vie contribue à nous protéger des pathologies dites « de civilisation » qui constituent des comorbidités rendant notre corps plus vulnérable aux maladies telles que la Covid. 

L'épigénétique : nous sommes co-auteur de notre vie et de notre santé

Cet effet protecteur ou délétère de notre mode de vie sur notre santé a été confirmé par la découverte de l’épigénétique, qui a révolutionné la vision du « tout génétique » et nous a démontré que nous pouvions agir sur notreétat de santé présent et futur en modifiant nos comportements (alimentation, stress/émotions, sommeil, activité physique, travail, environnement…).

 

En effet, comme l’explique Joël de Rosnay, « Jusqu’à peu, la science expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. Or, il n’en est rien… Cette nouvelle révolution, appelée épigénétique, montre que l’environnement – ce que nous mangeons, l’air que nous respirons, le mode de vie que nous adoptons… – va inhiber ou activer certains de nos gênes. Nous sommes comme dans une symphonie, co-auteur de notre vie, de notre santé, de notre équilibre »**.   

A l'échelle tant individuelle que collective, agir en faveur d'une santé pérenne et d'un développement réellement durable

J’ai été sensibilisée à la question de l’épigénétique et à l’impact de notre mode de vie sur notre santé dès ma rencontre en 1992 avec le Dr Jacques Fradin, initiateur de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) et du Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de Dijon.

 

Convaincu qu’un mode vie respectueux de notre biologie et de notre physiologie protège de façon optimale des pathologies dites « de civilisation », il a fondé en 1988, l’Institut de Médecine Environnementale (IME) intégrant un pôle de recherche sur l’alimentation et les émotions, facteurs de résistance au changement.

 

Le champ de recherche et d’action de l’IME s’est progressivement élargi au changement de comportement, à l’échelle individuelle mais aussi à l’échelle collective***, en vue d’une santé pérenne et d’un développement réellement durable :

Développement durable : viable, vivable et équitable

Une action qui commence par prendre soin de soi et de ses proches

Ces années de formations à l’ANC avec le Dr Jacques Fradin, puis en Psychonutrition et Micronutrition, m’ont amenée à en faire mon métier dans l’intention de vous accompagner dans un changement durable de mode de vie : une prise en charge globale qui intègre et dépasse amplement les questions d’alimentation et de gestion du stress.

 

D’ailleurs, dans l’article que je vous conseille de lire aujourd’hui, ces deux questions sont abordées et complétées par des conseils en matière de sommeil, de respiration et d’activité physique pour renforcer votre système immunitaire face au Covid et, plus largement, face aux pathologies de civilisation.

 

Et pour ceux qui l'auraient manqué, n'hésitez pas à lire mon précédent article de blog sur ce même sujet, intitulé "Guerres intestines : FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !" :
https://www.lapsychonutrition.fr/guerres-intestines/

 

Je vous souhaite bonne lecture et vous invite à profiter de l’été pour expérimenter certaines de ces propositions. Vous en ressentirez probablement les bienfaits dès la rentrée.

 

Bel été à vous,

 

Hélène Jameux

 

--------------------- 

* La pertinence des explications et conseils donnés dans cet article est indépendante des avis émis par des membres de ce collectif concernant le traitement de la Covid ou la vaccination anti-Covid.

** Cf. http://ressources-plurielles.com/epigenetique-joel-de-rosnay  et pour aller plus loin sur l’épigénétique : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pig%C3%A9n%C3%A9tique#Histoire

*** Cf. Le Groupe International pour l'Évolution du Comportement (GIECO ou IPBC, International Panel of Behavior Change : www.ipbc.science), initié par le Dr Jacques Fradin et Camille Lefrançois.

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Vœux 2021 Renouveau, Santé...

L’année 2020 a été une année éprouvante : elle nous a propulsés dans un autre monde, nous a déstabilisés, confrontés à l’incertitude…  L’improbable est arrivé !

 

Pour nous adapter, nous avons déployé des trésors de créativité, d'agilité, de solidarité

Et nous voici en 2021 

 

Une année que je vous souhaite pétillante de petites bulles de douceur, de sérénité, de renouveau...

 

Avec tous mes vœux de Santé !

Et vous, elle se passe comment votre vie de confiné ?

Qu'est-ce que le confinement révèle de votre personnalité ?

Après presque deux mois de confinement, c'est l'heure d’un premier bilan. Ce temps a probablement mis en lumière certains aspects de votre personnalité. Essayons de voir ce qu’il en est pour vous ! Notamment pour deux personnalités qui sont tout particulièrement concernées quand elles sont enfermées chez elle… 

Alors, diriez-vous que vous vous sentez...

comme un

 poisson dans l’eau...

ou comme

un poisson dans un bocal ?


Si vous avez la chance de faire partie de la famille des poissons dans l’eau votre confinement est une source de plaisirs inépuisables et ressourçants qui vous donnent "la pêche"… 

 

Vous pouvez, enfin, exprimer sans complexe votre plaisir à ranger, trier, classer voire bricoler, collectionner, compter vos sous, anticiper, préparer l’avenir, vous prémunir du coronavirus bien à l’abri, en sécurité dans votre tanière, seul(e) ou avec ceux/celles que vous aimez… Vous êtes bien dans vos baskets ! Vous verrez plus loin que vous avez une âme de gestionnaire.

 

En effet, selon les travaux de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC), vous êtes sur votre dynamique comportementale spontanée (DCS) inépuisable et ressourçante, c’est-à-dire sur un mode de fonctionnement qui fait partie de votre personnalité, qui vous épanouit. 

 

L’ANC décrit 8 DCS, détaillées ci-après : 

  • l'épicurien
  • le novateur
  • l'animateur
  • le gestionnaire
  • l'esthète (ou "stratège")
  • le compétiteur
  • le participatif
  • le solidaire.

Découvrez ces 8 dynamiques et demandez-vous si l’une d’elles, voire plus, semble s’épanouir ou plutôt ronger son frein pendant cette période de confinement…

L'épicurien

Personnalité de l'épicurien

Bien-être, nature, simplicité et authenticité le définisse. C’est le rêveur, la tête dans les étoiles...


Le novateur

Personnalité du novateur

Il aime la complexité, la réflexion logique, l'innovation. Novateur dans l'âme, c'est le Géo Trouvetout !


L'animateur

Personnalité de l'animateur

Amateur de sensations fortes, d’activités diverses et variées, de légèreté des grands espaces, il est le bout en train de la bande.


Le gestionnaire

Personnalité du gestionnaire

L'économie, la santé, la sécurité, la technicité sont ses tasses de thé. C'est un compteur d’étoiles (et oui, il y a de la poésie dans toutes les personnalités). C’est le businessman du « Petit Prince ».


L'esthète

Personnalité du gestionnaire

Culture, élégance, leadership, stratège dans l’âme.

Il a la grandeur d’âme du Roi Lion.


Le compétiteur

Personnalité du compétiteur

Dépassement de soi, performance, originalité...

C'est l'inarrêtable, l'intrépide.


Le participatif

Personnalité du participatif

C'est la tendresse, l'amitié, l'intimité, l'affectif. C’est le charme de la douce séduction, telle celle de Marylin Monroe ou de George Clooney.


Le solidaire

Personnalité du solidaire

Altruiste, humble, ascète. Rien n’arrête ce sauveur d’âme, tel l’Abbé Pierre ou Mère Teresa.


Si vous vous sentez comme un poisson dans son bocal...

Poisson qui saute de son bocal

Il est possible que vous tourniez en rond, que vous vous sentiez à l’étroit, que vous manquiez d’espace, de grand espace ! Vous allez « péter un câble » !!!


Vous avez une âme de bout en train, vous êtes un animateur dans l'âme. Votre heure journalière de footing est votre bouée de sauvetage. 

Mais peut-être n’êtes-vous plus d’humeur à plaisanter, voire vous êtes morose ! Cet "enfermement" se fait de plus en plus pesant ! 

Au fil des semaines qui passent, la vie pour vous, perd son sens…

 

Attention à la perte de motivation, à la dépression dîtes molle. Plus rien ne vous fait envie !!!

 

Je vous propose de faire de ce confinement une aire de jeux !

 

Voici quelques idées à tester :

  • Regarder des films drôles, des reportages sur les sports de l'extrême, sur les aventures du bout du monde...
  • Organiser une pizza partie virtuelle entre potes via Skype, Facetime, Zoom Whatsapp ou autres...
  • Envoyer des confettis, des ballons gonflables depuis votre balcon ! 
  • Vous filmer en train de raconter une histoire drôle, de faire le/la pitre ou de vous moquer de vous qui n’en pouvez plus dans votre mètre carré… Vous verrez après, si vous les envoyez ou pas, dans tous les cas vous aurez passé un bon moment !
  • ou bien imaginer des blagues à faire à votre entourage, vos ami(e)s, tout le quartier et les mettre en œuvre ou pas !

 Laissez libre cours à votre imagination débordante…


J'offre une séance gratuite à celui/celle qui m’enverra la blague/le film/l’enregistrement de son cru, la/le plus drôle.

J'ai hâte ! A vous de jouer !  


Guerres intestines en temps de confinement !

FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !

 

"Chez nos patients, c'est la guerre !" nous disait régulièrement notre cher formateur, l'année passée.

Il ne pensait pas si bien dire !

Savez-vous que 70% voire 80%, de notre système immunitaire se loge dans nos intestins ?

 

C'est notre première ligne de défense !


 

Au front, une armée de bactéries. Elles ont un rôle de barrière grâce à leur nombre : 100 000 milliards !

En seconde ligne, la muqueuse intestinale. Elle repousse l’ennemi et abrite de nombreuses cellules de défense : notre microbiote s’y nourrit et c’est le siège de diverses réactions inflammatoires

Puis, vient l’épithélium intestinal. En temps de paix intérieure :

Ø  Il laisse passer toutes les bonnes micromolécules apportées par l’alimentation (vitamines, sels minéraux, oligoéléments, acides aminés, acides gras et tout ce qui se termine en « oses » : glucoses, fructoses, lactoses… ;

Ø  Il empêche le passage des corps étrangers : allergènes, grosses molécules, toxines, bactéries, champignons et virus… 

Toutes ces barrières, sont regroupées sous le nom de « Galt ». Il désigne l’ensemble du système immunitaire des muqueuses.

Autant vous dire tout de suite que nos intestins, c’est le moment de les chouchouter, de prendre soin d’eux.

Il était grand temps ! Faute de quoi, ils finissent, tôt ou tard, par se manifester à nous, trop c’est trop.

Ce n’est pas faute de nous alerter par tous les moyens possibles à leur « petit niveau » : diarrhées, constipation, pets + ou – odorants, douleurs abdominales, ballonnements… Autant de signes que nous avons pour habitude de négliger, un peu comme une fatalité voire, une banalité !

Mais ils finissent toujours par prendre les grands moyens ; ils mettent le feu à nos barrières. La guerre est déclarée au cœur même de nos intestins ! Le feu, la guerre, c’est la réaction inflammatoire qui, au départ, est là pour stimuler les systèmes défenses. Mais face aux multiples agressions, toujours en alerte, l’inflammation finit par devenir chronique. C’est ce qu’on appelle, l’inflammation de bas grade.

 

Ici aussi, pour éteindre le feu, il faut des extincteurs, voire des pompiers. Il convient, également de donner des couvertures, d’empêcher l’ennemi d’entrer et donc, de blinder nos barrières, de rétablir les équilibres, notamment celui de notre flore intestinale et d’optimiser nos ressources. Afin d’y parvenir, il existe des outils que la médecine fonctionnelle peux vous apporter par des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés et personnalisés à chaque personne dont la situation est unique...

 

COMMENT CHOUCHOUTER NOS INTESTINS ?

L’assiette anti-inflammatoire

Tous les fruits et légumes. Faites une assiette arc-en-ciel, diversifiez les palettes de couleurs en intensifiant le choix du rouge orangé au violet. Plus les couleurs sont rouge foncé plus ce sera le signe d’une richesse en polyphénols aux multiples vertus notamment, celle d’être anti-inflammatoire et une nourriture pour notre flore.

Les céréales complètes bio dites sucres lents. Attention à limiter le gluten, il est pro-inflammatoire. Pensez au quinoa, au soja, ces protéines « parfaites »

Les légumineuses : lentilles, pois, pois chiches, fèves, etc, Excellentes nourritures de notre microbiote. Décidément, ces bactéries, elles mangent à tous les râteliers !

Les huiles : olive, colza, lin, noix, graines de lin broyées pour leurs richesses en acides gras polyinsaturés d’origine végétale, type oméga 9 et oméga 3.  

Et, tous les autres fruits à coques sources de micro-éléments essentiels à nos défenses.

Sans oublier, les petits poissons grasriches en oméga 3 d’origine animale : sardine, anchois, maquereau, hareng, etc. mais aussi le foie de morue qui vous apportera, en plus, Vitamine A et D…

Le tout agrémenté d’épices, curcuma, gingembre, cannelle,...

 

On termine par du thé vert et quelques carreaux de chocolat noir à 70% minimum.

Une assiette pro-inflammatoire est à mettre à distance…

Les viandes, surtout rouge sont à limitées !

Les aliments transformés par l’industrie agro-alimentaire, riches en graisses saturées, en sucres raffinés dit rapides. Aliments à calories vides de nutriments mais riche en sucres rapides et en additifs qui, en plus d’être pro-inflammatoires, altèrent notre flore, notre barrière intestinale et surchargent le foie !

 

Seule une cuisson douce à basse température respecte la qualité nutritionnelle des aliments, faute de quoi,                      les déficits en micronutriments se feront vite ressentir.  

Ensemble faisons Barrière

Se laver les mains régulièrement
Pour ceux qui le peuvent : restez chez vous et limiter les déplacements au strict minimum
Respecter les règles de distanciation de sécurité
Aérer quotidiennement les pièces de vie

Si le covid-19 pointe le bout de son nez, voici mon premier conseil : quel que soit la charge de travail, c'est un repos complet pendant 15 jours. On a le choix entre repos ou risque d’aller à l’hosto ! Le travail nous attendra… 

 

Lors de prochains post, j’aborderai d’autres aspects d'un mode de vie pouvant faire barrière au covid-19, ainsi que des conseils pratiques ! 

En prenant soin de soi, on prend soin des autres

En prenant soin des autres, on prend soin de soi…

 

Solidairement !

Pour des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés à votre situation et personnalisés en fonction de :

 

  votre terrain, vos maux du « quotidiens » plus ou moins récurrents voire gênants,

vos éventuelles analyses biologiques, vos pathologies en cours, votre mode de vie,

vos héritages génétiques, vos intolérances,

vos difficultés, freins, croyances,

vos atouts et tout ce qui fait que vous êtes unique....

 

Prenez rendez-vous sur le site de Médoucine

  https://www.medoucine.com/consultation/salon-de-provence/helene-jameux/388

En téléconsultation, covid-19 oblige !

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Joyeuses Pâques !

JOYEUSES PAQUES

Dans les circonstances actuelles, rien n'est plus important que d'apprécier tous les cadeaux que nous offre la vie, comme le sourire d'un enfant qui vient de remplir son panier d’œufs en chocolat, les rayons du soleil sur notre visage, la présence ou le souvenir de ceux que nous aimons...

 

Je vous souhaite une excellente journée

et de joyeuses Pâques !

 

Je reprendrai bientôt la plume, promis... En attendant, je ramasse celles laissées par les poules qui ont pondu des œufs (et des lapins !) en chocolat dans mon jardin ;-)

Vœux 2020 à cultiver...

Le bonheur, c'est comme une fleur. Il se cultive 365 jours par an.

Au début, c'est une graine, qu'on arrose chaque jour. Un matin, une petite pousse surgit, on s’en émerveille.  Chaque jour on la regarde pousser, on prend soin d'elle. A l’écoute de ses besoins, on sait s’il lui faut un peu plus de soleil ou d’ombre, un peu ou beaucoup d’eau, changer sa position ou pas…

  Que 2020, soit pour vous, 365 jours de bonheur !

Ralentir, observer, et… !?

LA SITUATION : tout va vite, les urgences passent avant ce qu’on souhaiterait vraiment

Du matin jusqu’au soir, nous sommes sollicités, que dis-je, sur-sollicités. Nous avons le sentiment que cela ne s’arrêtera jamais. On aimerait souffler, mettre sur pause. Les tâches s’enchaînent les unes derrière les autres… Toute la journée, notre tête nous dit : « fais ceci », « il faut absolument terminer cela », « pas le temps », « c’est important, urgent », « c’est trop », « je n’y arriverai pas », etc.

Tout va de plus en plus vite. Et cela crée en nous un sentiment d’urgence, une exigence de réactivité, plutôt que de nous inviter à l’action consciente et réfléchie.

On est pris dans un cercle infernal qui n’en finit jamais…

En réalité nous aspirons à pouvoir, enfin, jouir d’un peu de temps pour soi, pour ce qu’on aimerait réellement vivre, réaliser, ressentir.

LA PROBLÉMATIQUE : l’entrée de l’information, via les 5 sens, n’a pas le temps d’incuber, de nous parvenir réellement dans son « intégralité »

Dans ce monde du tout, tout de suite, on n’a pas entendu plus de 2 mots qu’on a déjà la réponse, la solution. 

On n’a pas encore regardé qu’on catégorise, juge en bien, en mal.

 

On attrape, sur les étalages, tout ce qui passe devant nos yeux : les plats prêts à avaler, bien emballés dans leur sac plastique, cette promo de biscuits vendus par lot de trois. 

 

On avale vite fait, ce produit transformé, vide d’amour et de nutriments mais plein de calories. Tout comme, ce plat préparé avec amour qu’on ne prend pas le temps de savourer.

 

Comment savoir ce qui sera satisfaisant pour nous, ce qui va nous nourrir sur tous les plans et nous permettre d’avoir une vie épanouie et pleine de sens pour nous, si nous ne prenons pas le temps ? Si nous sommes davantage en train de réagir que d’agir en pleine conscience ?

 

LA SOLUTION : prendre le temps d’utiliser nos 5 sens pour véritablement choisir ce qu’on souhaite vivre

Que diriez-vous de ralentir ?!

Ralentir, c’est prendre le temps de :

  • goûter la vie, savourer son chocolat préféré, apprécier cette eau fraîche qui nous désaltère, 
  • regarder l’autre, soi-même, les fleurs, les papillons, 
  • sentir la vie autour de soi et en soi, comme cette belle fraise qu’on s’apprête à déguster, les effluves de ce plat de lasagnes bolognaises préparé avec attention et amour, 
  • caresser nos enfants, notre chat, celui ou celle qui partage notre vie, 
  • toucher, délicatement, les légumes et choisir celui qui nous semble prêt à être savouré, 
  • écouter ce que nous dit la vie, notre meilleur(e) ami(e) ou ce voisin qui n’a pas le même point de vu.           

En d’autres termes, ralentir, c'est savourer la vie ici et maintenant, instant après instant...

Observer une plante Nutrition comportement

Ralentir, c’est prendre le temps d’observer le monde qui nous entoure avec nos 5 sens mais aussi notre monde intérieur sensoriel et mental : observer avec curiosité, comme le font les enfants qui découvrent et s’émerveillent de tout. Le faire comme si nous découvrions pour la première fois, ce monde merveilleux qui s’appelle la Vie…

 

Lorsque nous prenons le temps d’observer avec nos 5 sens, nous sommes alors en capacité de choisir ce qui est bon pour nous, à cet instant précis car nous avons suffisamment d’information pour décider si oui ou non, nous souhaitons manger cette tarte à la framboise qui nous fait de l’œil, si nous préférons répondre à cette invitation ou rester à la maison faire du cocooning.

 

Le paradoxe actuel, c’est que nous vivons dans un monde de surinformation dont le temps d’écoute, de lecture est limité à 8 secondes maximum, sans prendre le temps nécessaire pour recueillir toute l’information nécessaire. En effet, 8 secondes, est-ce suffisant pour en penser quelque chose de pertinent et d’adapté à nos besoins ? Pas sûr ! N’avez-vous pas l’impression d’avoir une tête déconnectée de votre corps, de vos 5 sens ?

Je vous propose de changer de perspective en commençant à penser le monde qui vous entoure non plus avec votre tête mais à partir de vos 5 sens.

 

Notre corps sait ce dont il a besoin. Il sait quand il est l’heure de dormir, mais savons-nous écoutez ces signaux ?  Il sait quand il a besoin de boire de l’eau, quand il est le moment de manger, quoi et combien : il nous envoie des signaux. Savons-nous les reconnaître, les respecter ? 

 

En réalité, beaucoup d’entre nous avons perdu ce savoir car nous essayons, à tous prix, de contrôler notre alimentation par le mental dans la perspective de garder la ligne ou de perdre ces fameux kilos superflus. Ainsi, nous ne sommes plus à l’écoute de nos besoins fondamentaux de nourritures terrestres et nous compensons en nous précipitant sur ce morceau de fromage tout en préparant le repas, puis nous engouffrons notre plat à toute allure afin de remplir ce vide intérieur !

Je vous invite à ralentir, à prendre le temps d’observer avec vos 5 sens. Ainsi vous aurez le plaisir sensoriel de l’instant et, en prime, toute l’information nécessaires pour choisir ce qui est bon pour vous, ici et maintenant, parce que cela va dans la direction de ce qui est important pour vous tel qu’être bien dans votre tête et votre corps.

Ralentir, Observer, Choisir

3e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mes précédents messages, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?". La seconde, à transformer les points d'exclamation en points d'interrogation.

Troisième attitude : passer du conditionnel à l'inconditionnel

Combien de femmes, d’hommes aiment leurs corps ? le chérisse ?
Faudrait-il être belle/beau pour s’aimer ?

Le matin, peut-être, vous regardez-vous à peine dans la glace ? Ou vous essayez tout un tas de vêtements et le miroir ne cesse de vous renvoyer une image que vous n’aimez pas... Rien ne va !

L'Amour, pour soi et pour l'autre, est inconditionnel

En fait, cette image dans le miroir n’est pas vous mais le regard négatif que, selon vous, les autres porteront sur vous. Cette pensée est-elle la (toute) réalité ?

 

Et quand bien même vous croiseriez un regard indélicat, pourquoi lui donner plus de pouvoir sur vous que tous les regards neutres ou bienveillants, et le laisser ruiner votre journée ?

 


Avez-vous remarqué que les parents aiment leurs enfants comme s’ils étaient les plus beaux de la terre ? Surtout lorsqu’ils sont bébés, alors que souvent on se dit que ces parents embellissent la réalité. En fait, nous aimons nos enfants inconditionnellement, quelque soit leur apparence physique ou leur handicap. C’est l’amour inconditionnel.

Façonné au cours de l'évolution des espèces, le cerveau humain est enclin à aimer les enfants inconditionnellement pour leur permettre de grandir sur des bases solides et de s'épanouir pleinement, afin que cette nouvelle génération soit en mesure de prendre la relève et de survivre aux adversités de la vie. Inversement, l'enfant aime spontanément ses parents d'un amour inconditionnel. Notre histoire personnelle a parfois enfoui cette capacité innée à aimer inconditionnellement.

Pour la remobiliser, commencez par adopter les premières attitudes proposées : changez de point de vue, regardez-vous comme le ferait votre meilleur(e) ami(e) ou un petit enfant, demandez-vous ce que vous en penserez réellement au soir de votre vie, reformulez les phrases négatives ou "enfermantes" qui vous viennent à l'esprit en y ajoutant un point d'interrogation... 

Enfin, dernière attitude : méditez ce que nous enseigne la sagesse traditionnelle, à savoir que l’amour « vrai » est inconditionnel. Et demandez-vous : pourquoi n’en serait-il pas de même pour soi ?

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

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2e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mon précédent message, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?"

Deuxième attitude : transformer les ! en ?

"Il faut... !", "je dois... !", "je n'y arriverai jamais !", "c'est toujours pareil !", "je suis nu(le) !", "c'est grave !", "mon problème, c’est que je suis gourmand(e)", etc.

 

Combien de fois par jour, par semaine, ces phrases nous viennent-elles à l'esprit ? Ces phrases et leur point d'exclamation sont autant de jugements péremptoires, des certitudes, des contraintes et nous enferment.

 

Il existe pourtant un moyen pour s'en défaire, retrouver la sérénité et une certaine liberté intérieure.

 

Ce moyen est l'une des clés du bien-être, voire du bonheur, et ce sont les enfants qui nous l'enseignent...

 

Les enfants ont une tendance naturelle à être heureux, à s’émerveiller. Ce bonheur est lié à leur spontanéité et leur curiosité insatiable. Leur cerveau, en construction, ne cesse d'évoluer. Les enfants (se) posent en permanence des questions. Ce sont les fameux "pourquoi ?" qui finissent par nous lasser ! Tout les intéresse, les réjouit (même la texture étrange de la gadoue...). Un rien les amuse, ils s’étonnent de tout…

 


En devenant des grandes personnes, nous transformons ces ? en !

 

Or, les points d’exclamation affirment, nous enferment dans nos certitudes, nos croyances, nos automatismes. Ils ne laissent pas la place à l’expression d’autres points de vue. 

 

Les points d’interrogation, quant à eux, élargissent le débat, permettent l’exploration d’autres pistes de réflexion, favorisent une attitude d’ouverture, d’accueil, et la pleine expression de notre Préfrontal adaptatif. 

 

Je vous propose de regarder à nouveau le monde et vous-même, avec les yeux d'un enfant. De transformer les points d'exclamation en point d'interrogation. En réalité, l’exercice est tout simple : chaque fois que vous vous surprenez à terminer une phrase par un point (final) voire par un point d’exclamation, vous le remplacez par un point d’interrogation.

 

 

Exemples : « il faut ! » -> « il faut ??? », « je suis nul(e) ! » -> « je suis nul(e) ??? »

 

Avec un peu d’entraînement, vous observerez que pratiquer cet exercice diminue le stress, repose l’esprit et permet de (re)développer une ouverture d'esprit, une sérénité, une motivation spontanée à aller de l'avant et, au final, un véritable appétit pour la Vie. 

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

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3 surprises en 3 semaines pour un été en toute liberté !

Que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT permettant de bien profiter de l'été.


C'est pourquoi je vous propose 
3 attitudes pour y parvenir plus facilement, et pourquoi pas, OSER porter votre plus beau maillot de bain, sans vous soucier de vos kilos, ou déguster cette délicieuse glace, sans culpabiliser ! 

 

Première attitude : changer de point de vue

Vous en avez souvent croisé de ces corps qu’on voit dans les magazines et qui arborent un deux-pièces taille 34 ou des tablettes de chocolat en béton... De ces corps tellement parfaits qu’on se demande s’ils ne seraient pas retouchés ?!

Pour tenter de leur ressembler, beaucoup de personnes s’infligent des régimes de toutes sortes. Mais immanquablement "on craque". C’est alors une cascade de mésestime de soi, de son corps et une avalanche de critiques sur son manque de volonté, sa gourmandise, son incapacité à résister… 

Cependant, si ce n'était pas vous mais votre meilleur(e) ami(e) qui se trouvait dans cette situation, lui tiendriez-vous le même discours que cette petite voix intérieure qui vous juge et vous fait complexer ?

Probablement pas ! Vous diriez à cette personne qu’elle est bien dure envers elle, qu’elle est belle comme elle est, de ne pas se laisser abattre, alors que les beaux jours sont enfin là et qu'il est bon d'en profiter. Vous lui donneriez peut-être même des conseils pour se faire plaisir (par exemple, oser porter cette jolie robe d'été qui lui va si bien ou bronzer sur la plage malgré ses poignées d'amour) sans se soucier du regard d'autrui...

Pourquoi ne vous diriez-vous pas à vous-même ce que vous conseilleriez à votre ami(e) ? Autrement dit :

Et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?


Le premier pas...

Pourquoi les régimes restrictifs ne fonctionnent pas ?

Régimes restrictifs absurdes

Effet yo-yo, carences, déprime...

Ce qu'on perd parfois quand on fait un régime, c'est du temps, de l'énergie.

En revanche, on peut gagner de l'irritabilité, de la fatigue, sans parler des kilos qu'on reprend une fois le régime miracle terminé ! 

Les patients sont nombreux à se plaindre de ces trop nombreux régimes, du fait qu'ils n'y croient plus, qu'ils se sentent nuls parce qu'ils finissent toujours par re-craquer.


2019, une année qui pétille...

"Cette petite voix dans ma tête..."

Personnages des 5 voix intérieures dans le film Vice-Versa
Crédit photo : Fanny Malvezin

Qu’est-ce que cette petite voix intérieure qui me pousse à manger ou à faire un régime ?

D’où vient-elle ?

Est-il possible de lui faire changer de discours ?

Comment me libérer de ces injonctions, parfois paradoxales ?

 

Les 4 principales gouvernances dans notre cerveau
Crédit image : Institut de NeuroCognitivisme

En conclusion de mon post "pourquoi je mange", j'évoquais cette petite voix intérieure qui vous incite à manger.

Elle vous dit peut-être :
« Vas-y, mange ! Demain, tu te mets au régime ! »,
« Encore, c’est trop bon ! »,
« C’est light, alors tu peux te resservir. »
ou bien, après avoir craqué pour quelques cacahuètes, « foutu pour foutu, finis le paquet… Comme ça, on n’en parle plus ! »...

                                                                  Je découvre la suite 

 

Les séniors et les médecines douces

Infographie Séniors et médecines douces

Selon l'Institut Français des Seniors (étude 2015), 2/3 des plus de 55 ans craignent de rencontrer des soucis de santé perturbant leur quotidien. 

 

Les problèmes d’articulations (46%), de vue (43%), et de dos (42%) sont les plus craints. 

 

Pour soulager leurs douleurs, 72% des seniors ont d’abord recours à la médecine traditionnelle. 

 

Mais ils se tournent aussi vers les médecines douces : l'ostéopathie (57%), l’homéopathie (53%) ou d'autres approches (49%) comme l’acupuncture.

 

La psychonutrition et la micronutrition sont aussi des médecines douces qui peuvent être très utiles aux séniors, à titre préventif ou curatif.

 

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-moi au 06 12 77 05 70 !

 

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Le fameux yoyo

Vous avez fait de nombreux régimes, vous perdez du poids et vous en reprenez tout autant, voire plus ?

Sans cesse prendre, perdre et reprendre du poids

Ne culpabilisez pas !

Lutter contre les mécanismes physiologiques du corps relève de l’impossible. 

 

Mais voici une bonne nouvelle : vous pouvez aller vers votre poids d’équilibre grâce à la psycho et micronutrition.


La psychonutrition vous aidera à déjouer ces sirènes qui voudraient nous faire croire que « C’est simple… ! », « Il suffit de… », « Y a qu’à… », ou qui vous disent « Je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas… », « T’as qu’à manger moins ! ».

 

Et la micronutrition permettra de rechercher les déséquilibres causes de résistances à l’amaigrissement et de les traiter avec un apport adapté en vitamines, oligo-éléments, minéraux, probiotiques et autres micronutriments.

On essaye ?

 

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Cet été, découvrez les eaux minérales autrement : savourez-les en pleine conscience !

C’est l’été, il fait chaud, vous avez soif. Je vous propose une dégustation d’eaux minérales en pleine conscience.

 

Goûter "en pleine conscience" une eau minérale différente chaque semaine permet de s'hydrater, d'apprécier de nouvelles saveurs ou textures en bouche (bulles plus ou moins fines...) et de varier les apports en oligo-éléments et minéraux, calcium, magnésium, sodium, potassium… tout au long de l'été.

 

Découvrez la diversité des saveurs qu’offrent les différentes eaux minérales, plates ou gazeuses. Osez sortir de vos habitudes !

 

Partez à l’aventure dans les rayons de votre super marché ou magasin bio préféré. Examinez la forme des différentes bouteilles, qu’elles soient en verre ou en plastique, leurs couleurs, le lettrage des étiquettes... et bien sûr l’eau que vous apercevez à travers la bouteille. Regardez avec curiosité et prenez celle qui vous donne le plus envie de la goûter !

 

Une fois chez vous, installez-vous avec la bouteille de votre choix et un verre à vin, pour une dégustation en pleine conscience. 

 

Avant de commencer, mettez une note de zéro à dix sur le plaisir gustatif en bouche que vous imaginez avoir en buvant cette eau. 

 

Servez-vous, en portant votre attention sur le contact de votre main avec la bouteille, sur sa température plus ou moins fraîche. Regardez l’eau qui s’écoule dans le verre, écoutez le son.

Reposez délicatement votre bouteille. 

 

Prenez le temps d’examiner l’eau dans votre verre. Prenez-le dans votre main et regardez cette eau par transparence, tout comme on peut le faire avec le vin. 

 

Que l’eau soit plate ou pétillante, contemplez les bulles avec attention : leurs formes, leurs mouvements, leurs tailles, leurs nuances de couleurs…

 

Approchez le verre de vos narines. Humez l’eau.

 

Portez le verre au bord de vos lèvres. Buvez en gardant l’eau en bouche, mâchez-la. 

Sentez la texture sur votre langue, votre palais, observez les mouvements de votre langue.

 

Avalez par petites gorgées tout en suivant le trajet que fait l’eau dans votre œsophage jusqu’à traverser les parois pour amener, vers vos cellules, l’oxygène et toutes les petites molécules apportées par l’eau que vous avez choisie.

 

Tout au long de cette exploration, considérez les pensées qui vous viennent. Notez où elles vous emmènent, laissez-les passer. Puis ramenez votre attention à votre expérience. Il n’y a rien à réussir, rien à rater. Il y a ce que ce vous avez à vivre, instant après instant. 

 

Au terme de cette dégustation, quelle note accordez-vous à cette eau pour le plaisir ressenti en bouche ?

 

La prochaine fois, choisissez de découvrir une autre eau. Vous pouvez refaire l’expérience telle que proposée ou en faire une version plus courte, sans oublier de mettre une note de zéro à dix, avant et après la dégustation. Gardez la note finale pour chaque marque de bouteille.   

 

Lorsque vous aurez essayé quelques marques, refaites l’expérience avec celle qui a gagné la première place pour vous et renotez-la à la fin. Si la note est inférieure, il est possible que cette eau ne corresponde pas, tout à fait, à vos besoins de l’instant. Testez alors une autre marque…

 

Je vous souhaite une bonne dégustation : n’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience par mail ou par Skype !

 

Hélène Jameux, Psycho et Micronutritionniste

Suivi à distance par Skype ou à mon domicile

06.12.77.05.70

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L’obésité, est-elle une fatalité ?

Depuis que vous avez lu mon précédent article, « Entre Psycho et Micronutrition, mon cœur balance », vous savez que non.

 

Les phénomènes de surpoids et d’obésité ne peuvent pas se réduire à l’idée, un peu simpliste, que prendre du poids ou ne pas arriver à suivre un régime pour en perdre, est dû à un manque de volonté.

 

Ils sont, en effet, largement la conséquence de notre mode de vie, bien au-delà de la simple sédentarité ou d’une alimentation contenant de plus en plus de produits ultra-transformés. Cette problématique est d'autant plus complexe qu'elle est multi-factorielle...


 

Si bien qu’aujourd’hui le surpoids touche un adulte sur deux en France !

Mais comment s’y retrouver pour améliorer la qualité nutritionnelle de nos assiettes ? Et puisque tout ne se joue pas que dans l’assiette, comment tenir compte de la dimension psychologique, héréditaire et sociale de l’obésité ?

 

Ecoutez cette émission « Grand bien vous fasse » sur France INTER, vous serez peut-être surpris.e !

 

 

Vous entendrez parler de sujets que j’aborderai dans mes prochains articles, tels que le nouvel étiquetage «  Nutri-Score » ou encore des applications du type Yuka…

 

Bonne écoute !

Entre psycho et micronutrition, mon cœur balance !

Savez-vous que mieux manger vous permet d’améliorer ou maintenir non seulement votre poids mais aussi votre santé physique et mentale ?

Psychonutrition ou Micronutrition : 20 questions pour choisir
Un questionnaire inédit pour vous orienter durablement vers une meilleure hygiène de vie

En effet, 90% des pathologies sont dues à notre mode de vie (alimentation, sommeil, sédentarité, stress…). La bonne nouvelle, c'est qu’une hygiène de vie correspondant à vos besoins fondamentaux, en particulier une alimentation adaptée, est le premier moyen pour préserver ou retrouver sa santé

 

Mieux : votre héritage génétique n’est pas une fatalité ! En modifiant votre mode de vie, vous modifiez la manière dont il s’exprime. La nutrition, et donc la micronutrition, joue un rôle clé dans ce phénomène dit « épigénétique ».

 

Avec la micronutrition, la pharmacienne que je suis vous propose de revenir au sens premier de la médecine : « Que ton aliment soit ta seule médecine », disait Hippocrate.

« Que ton mode de vie soit ta seule médecine », dirais-je plus largement.

Vous pouvez investir dès à présent pour être en meilleure santé. Apportez ce qui est nécessaire à votre corps : il vous le rendra ! 

 

La micronutrition vous y aidera car elle permet de savoir où et comment agir, avec le soutien éventuel de compléments alimentaires et un changement progressif et durable de mode vie. La micronutrition vous donne des repères clairs : vous avancez ainsi à votre rythme, en direction de ce qui est important pour votre santé, et vous en mesurez les effets. 

 

Et la psychonutrition dans tout ça ? Elle peut vous soutenir dans vos éventuelles difficultés à mettre en œuvre ces petits ou grands changements. Vous pourrez agir sur vos freins, vos blocages, quitter le carcan des « il faut » ou « je dois », mais aussi identifier et mobiliser pleinement vos atouts, vos moteurs, vos capacités d’adaptation, vos motivations intrinsèques, profondes et durables. Avec la psychonutrition, vous découvrirez ces sources insoupçonnées d'énergie et de persévérance qui vous permettront d’être mieux dans votre tête et d’adopter durablement l’hygiène de vie qui vous convient. Ainsi, psycho et micronutrition sont intimement liées et constituent un vaste programme pour mieux manger et mieux vivre. 

 

Si vous souhaitez savoir par quoi commencer, je vous propose de répondre à 20 questions, afin de déterminer ce qui vous sera le plus utile pour atteindre votre objectif personnel : la micronutrition, la psychonutrition ou bien les deux.


A vous de jouer ! Vous pouvez aussi transférer le questionnaire à vos proches grâce à ce lien :

https://goo.gl/forms/zDbBiyPwPDwkPXIn2

Faut-il avoir peur du gras ?

La perte de poids ou la prise de poids ne se réduit pas à compter les calories, d’autres facteurs sont à prendre en compte.
A voir, sans plus attendre, le documentaire " Graisse : le retour en grâce " puis le débat organisé sur le plateau d'Enquête de santé, à propos des idées reçues et dernières découvertes concernant la consommation des graisses. En effet, « le gras serait un précieux allié pour perdre du poids ». 
Si après ce documentaire vous n’avez pas tout compris ou si vous doutez encore, n’hésitez pas à me consulter !

Pourquoi je mange...

Parce que…

- c’est l’heure

- je n’aime pas gaspiller

- je vois le « pot de Nutella »

- le petit-déjeuner est le meilleur moment de la journée 

- pour faire honneur à la maîtresse de maison

- par habitude

- ou ???

 

Et si vous choisissiez de manger parce que vous avez faim ET envie de manger ?

 

Avoir faim est le signal vous avez dépensé toutes les fameuses calories du repas précédent. 

Avoir faim est l’indicateur que c’est le moment pour manger.

 

Ainsi, ce que vous allez manger ne sera pas transformé en graisses stockées là où ça vous déplaît. Bien au contraire, manger vous donnera l’énergie nécessaire pour travailler, bouger, réfléchir, marcher, faire du sport, du shopping, digérer, respirer, papoter, danser, jouer…. Bref, vous aurez l’énergie et la légèreté (physique et mentale) de vivre pleinement votre vie !

 

Mais, me direz-vous, comment savoir si j’ai réellement faim ou si je crois avoir faim ? Autrement dit, comment savoir si c’est mon corps ou bien ma tête qui me parle et que j’écoute ?

 

Votre corps vous parle à l’aide de sensations physiques de faim. Ça commence en général par des gargouillements, des tiraillements dans le ventre qui augmentent progressivement. Arrivant par vagues plus ou moins fortes, la véritable faim peut aller jusqu’à un manque d’énergie, des nausées, la tête qui tourne, des étourdissements…

Repérer vos sensations physiques de la faim est un indicateur pour décider si oui ou non c’est le bon moment de manger pour vous.  

A ce propos, c’est souvent l’une des premières étapes de l’accompagnement que je propose.

Quant à la question de l’envie de manger, cette petite voix intérieure qui vous incite à manger (à bon ou mauvais escient), j’espère justement vous avoir donné envie de lire mon billet "Cette petite voix dans ma tête..." pour en savoir plus !

 

Vers une alimentation intuitive...

 "Pourquoi les nourrissons et jeunes enfants s’arrêtent de manger quand ils n’ont plus faim, alors que certains adolescents et adultes perdent cette capacité et ne perçoivent plus leurs signaux de satiété." Une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a mis en évidence que le meilleur moyen de garder la ligne était d’avoir une alimentation dite « intuitive ». Cela se traduit par manger à sa faim et s’arrêter lorsque la sensation de satiété apparaît. De plus l'étude préconise de ne pas se forcer à manger aux heures classiques des repas, si on n'a pas faim, et tenter de trouver, en cas de stress, des alternatives à la nourritures.

http://sciencepost.fr/2017/11/desormais-on-preconise-de-garder-ligne-ecoutant-faim/

 

 

Déguster avec ses 5 sens

"Les enfants éprouvent du plaisir à regarder, sentir, toucher, goûter, écouter les aliments". Le secret pour les amener à aimer les fruits et les légumes? La plupart d'entre nous avons perdu cette capacité à déguster les aliments avec nos 5 sens. Et si cela participait à la difficulté de perdre du poids? Tout un réapprentissage, un nouvel art de vivre...

Des explications avec en dessin animé

http://www.nospetitsmangeurs.org/video/bien-manger-version-enfants/

Pourquoi craque-t-on devant notre gâteau préféré?!

"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger" MOLIERE L'AVARE

Tentation devant un gâteau

Et oui, il est nécessaire de manger pour vivre! Alors, la nature a tout prévu...

Tout ce qui relève de l'instinct de vie, de survie et de pérennité de l'espèce (manger, boire, se reproduire, respirer, se défendre face à un danger) est géré par la zone la plus archaïque de notre cerveau.

Cette zone instinctive de notre cerveau est pulsionnelle et pratiquement incontrôlable.

Et que faisons-nous lorsqu'on souhaite perdre du poids? On cherche à contrôler les calories que nous ingérons!

Tous les régimes ont comme objectif de limiter le nombre de calories apportées par notre alimentation.

Le but ? Que nos apports soient inférieurs à nos besoins et ça marche!

Oui, on perd du poids, plus ou moins rapidement selon le type de régime, mais on mincit... ça marche combien de temps?


 

Invariablement, au bout de quelques mois, voire 1 à 2 ans, on reprend du poids !

C'est le fameux effet yoyo et la plupart de temps, on se retrouve avec 2 à 3 kg en plus que notre poids avant le régime. Un comble!

On l'observe tous mais on reste, pour la plupart, convaincu que c'est une question de volonté ou de trouver le "bon" régime, celui qui va marcher!

On cherche la recette miracle! Une solution simple et unique à un problème complexe et multifactoriel...

Einstein nous a pourtant prévenu "la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent" !

Vous l'avez compris, les régimes ne marchent pas car si ça marchait...il n'y aurait pas une croissance exponentielle du surpoids et de l'obésité, à tel point que l'OMS parle d'épidémie mondiale et pire, accuse les régimes d'être une des causes du surpoids et de l'obésité!!! On fait un régime pour maigrir voire pour lutter contre le surpoids et on devient obèse !

Les causes sont multifactorielles et peuvent faire l'objet d'un livre dans lequel je ne me lancerai pas à l'échelle d'un blog.

Mais une des raisons se loge dans cette partie pulsionnelle de notre cerveau !

 

Cette région instinctive nous pousse à manger lorsqu'elle reçoit le message qu'il y a un danger potentiel pour notre vie, si on continue à se restreindre et/ou à se carencer.

Car pour notre cerveau entre le choix de développer une pathologie due à l'obésité ou mourir de faim, y a pas photo, cette région, qui se loge au coeur de l'hypothalamus, choisit la graisse! Au moins en cas de disette, on pourra faire face! Oui, c'est ce que j'écrivais, cette zone est archaïque! Bon, c'est la faute à nos gènes, en 50 ans de sur consommation, ils n'ont pas eu le temps de s'adapter...

Et nous voilà assaillis de pulsions incontrôlables qui nous poussent à manger et de surcroît, tout ce qu'il ne faut pas...Impossible de contrôler "la bête" en nous!

Alors, on s'en veut de ne pas être capable de se restreindre et en plus, notre vilain défaut c'est qu'on aime manger !

N'avez-vous pas remarqué que tout ce qui relève de l'instinct de vie et de la pérennité de l'espèce passe par le plaisir ?! Manger, boire, se reproduire...

 

 

 

 

Tout a été bien pensé par dame nature car si nous n'avions pas de plaisir, pourquoi manger, boire, faire des bébés?! C'est bien ce que je disais, tout cela est physiologique, biologique, on aime manger et on n'y peut rien, on est fabriqué ainsi!

Vous ne manquez pas de volonté, vous avez juste tout ce qu'il faut pour vivre et être en bonne santé!

Car, c'est également toujours dans cette zone que se gère naturellement et toujours instinctivement, ce dont nous avons exactement besoin, tant du point de vue de la quantité nutritionnelle que de sa qualité!

Regardez, les nourrissons, les bébés, si nous ne les perturbons pas, ils mangent quand ils ont faim et s'arrêtent quand ils ressentent la satiété et personne ne leur a appris!

Sauf que les injonctions multiples de minceur et de régimes, nous ont déconnectés de cet instinct. Nous sommes gouvernés par les "il faut manger ceci", "je ne dois pas manger cela" "je n'ai pas de volonté" "il faut que je me mette au régime"...

Alors que ce sont nos SENSations alimentaires de faim, de rassasiement, de satiété et de plaisir qui nous guident et pour retrouver cet instinct cela demande une déprogrammation et un réapprentissage !

Ce n'est pas facile mais ça s'apprend et une fois qu'on a appris, c'est durable.

 

Mais comme je l'ai écrit plus haut, d'autres facteurs sont en cause, qu'il faudra également prendre en compte : le stress, les émotions, le manque de confiance en soi, les phénomènes de compensation, les habitudes, nos croyances, les déficits micro nutritionnel dans notre assiette, les pathologies, les petits maux du quotidien, les traitements médicamenteux, notre mode de vie, l'environnement, etc...

Concrètement, on fait comment ? Manger en pleine conscience, apprendre ou ré-apprendre à écouter ses besoins et les respecter, Savoir gérer son stress. Travailler sur les envies de manger émotionnelles, sur le manque de confiance en soi qui nous pousse à compenser en mangeant. Se donner ce que la nourriture est censé compenser ! Retrouver de l'appétit pour la Vie...

Mais à chacun ses difficulté et cela demande de déceler quelle est votre difficulté, quels sont vos freins mais aussi vos atouts car pour faire des régimes, il en faut de la volonté et des atouts pour lutter avec tant d'énergie contre "dame nature" !

Seul(e) ce n'est pas facile, cela demande un accompagnement. Tous les diététiciens, nutritionniste et autres professionnels de la santé formés à la psychonutrition, enseigné par le Diplôme Universitaire, Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de l'université de Bourgogne que je co-anime avec le Dr Jacques Fradin, directeur de l'Institut de Médecine Environnementale (IME) à Paris, sauront vous accompagner, avec douceur et bienveillance, vers votre façon unique et personnelle de vous alimenter, adaptée à vos besoins, votre métabolisme et votre mode de vie !

 

A votre écoute,

 

Hélène Jameux

Et si la faim n'était que le début ?

Découvrez l'excellent article paru sur Passeportsante, qui revient sur l'importance d'identifier sa sensation de faim et d'en comprendre la signification (besoin énergétique ou affectif ?) pour savoir si c'est le bon moment pour commencer un repas ou une collation.

À table ! C'est l'heure ! On mange !... Est-ce le bon moment ?

Lire l'article sur Passeportsante !

La cuisine méditerranéenne, art de vivre et santé

En 2013, l’UNESCO a classé la diète méditerranéenne sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

 

Au-delà de ses bienfaits santé que vous découvrirez dans cet e-book, la cuisine méditerranéenne est un art de vivre : plaisir de manger, de se réunir, de partager en toute convivialité.

 

Un art culinaire qui ne demande pas de grandes compétences en cuisine au quotidien mais plutôt une attention à la qualité des produits... L'occasion d'aller sur les marchés pour échanger avec les producteurs locaux et choisir les meilleurs fruits, légumes, poissons...

 

En ce début de période estivale, nous vous souhaitons une excellente lecture, des repas aussi chaleureux que délicieux et un vrai temps de ressourcement pour le corps et l'esprit !

 

Pour télécharger le e-book, il vous suffit de remplir le formulaire accessible en cliquant sur le bouton ci-dessous. En cas de besoin, n'hésitez pas à me contacter : je suis à votre écoute tout l'été !

Pourquoi allier Psychonutrition et Micronutrition ?

La Psychonutrition, kesako ?

La psychonutrition est une double approche allant du "psychologique" (et oui, notre mental met son nez dans le comportement alimentaire) vers la nutrition (contenu macro et micro nutritionnel de notre assiette...) d'une part, et d'autre part, du contenu de notre assiette vers notre santé psychologique

 

En d'autres termes, cette seconde approche de "la psychonutrition étudie la façon dont ce que nous mettons dans notre assiette influence notre cerveau et notre santé mentale". 


Or, « il n’y a aujourd’hui plus de doute : il est possible d’agir sur son bien-être psychologique grâce à l’alimentation ». C'est ce qu'explique Guillaume Fond, psychiatre, Docteur en neurosciences et enseignant-chercheur, dans le dernier collector de cerveau&psycho, sur le thème « psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » (1) mais également dans la tête, ces deux équilibres sont intimement liés. Ainsi, un déséquilibre dans l’assiette influence notre état mental et vice versa ! Ce déséquilibre mental, quant à lui, entraine un déséquilibre des neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine, mélatonine...).

 

Pour rétablir cet équilibre nutritionnel et micronutritionnel dans notre assiette et améliorer notre bien-être mental et physique, il est nécessaire de faire évoluer nos habitudes alimentaires.

 

Pourquoi est-il si compliqué de changer durablement nos habitudes alimentaires ?

 

Parfois, pour ne pas dire souvent, ce changement de comportement alimentaire n’est pas facile et demande d’y aller progressivement, pas à pas, à notre rythme.

 

Et, d'après vous, qui est aux commandes de nos comportements ? Nos jambes ? Nos bras ? Certainement pas ! 

 

Le commandant de bord, c’est notre cerveau qui génère notre stress (colère, anxiété, abattement) et nos émotions positives ou négatives (plaisir, déplaisir, j'aime, j'aime pas, sérénité, tristesse, joie, etc.), nos croyances, nos habitudes de vie... Lequel cerveau est soumis à nos besoins physiologiques, biologiques

 

Les besoins de notre corps en énergie, en micronutriments ou encore en sommeil, activité physique sont liés au fonctionnement de la région la plus archaïque et instinctive de notre cerveau (comprenant l’hypothalamus), anciennement appelée "territoire reptilien". 

C'est cette zone qui nous pousse à manger, à réagir face à un danger immédiat, à nous reproduire…

 

Notre volonté n'a pas de prise sur ces mécanismes instinctifs, pulsionnels et incontrôlables, qui relèvent de ce que l'Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) nomme la "gouvernance instinctive". Le désir de contrôle est donc inopérant : pire, il est facteur de stress, lequel entrave notre capacité à évoluer vers un comportement alimentaire plus adapté.

 

De plus, selon notre état émotionnel, nous sommes plus ou moins en capacité de faire ce que nous savons être bon pour notre santé mentale et physique. Le décalage entre notre désir de changement, notre désir de contrôle et notre aptitude réelle à évoluer est source de souffrance, de mésestime de soi et, à plus ou moins court terme, d’échec ! 

 

Que faire alors pour agir sur notre bien-être psychologique grâce à l’alimentation ?

C'est là que la première approche de la psychonutrition et la micronutrition entrent en jeu !

 

 

Commençons par ré-apprendre à entendre nos sensations (soif, faim, satiété...) et besoins alimentaires. Puis à accepter et à gérer nos émotions, notre stress sous toutes ses formes (anxiété, nervosité, colère, abattement, découragement...). Ensuite, nous pourrons aiguiser notre capacité à choisir ce qui est bon pour nous dans l’instant présent. Ce chemin nous permettra à plus ou moins long terme de changer le contenu de notre assiette et/ou de comportement alimentaire pour améliorer durablement notre mieux-être, évitant l'effet yoyo tant au niveau de notre poids que de notre moral.

 

A ce titre, les Thérapies Comportementales et Cognitives de dernière génération sont particulièrement pertinentes pour accompagner le changement de comportement alimentaire : l'ANC (Approche Neurocognitive et Comportementale), l’ACT (Thérapie d'Acceptation et d'Engagement), la Mindulness (méditation de pleine conscience)... ainsi que l'approche du GROS (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids). C'est pourquoi elles sont toutes les quatre enseignées aux professionnels de la nutrition et de la santé dans le cadre du Diplôme Universitaire de psychonutrition de l'Université de Bourgogne (2), sous la direction du Dr Jacques Fradin (3), auprès de qui j'ai la joie d'animer ce DU depuis de longues années après l'avoir moi-même suivi...

 

Ces quatre approches permettent :

- de travailler sur notre relation à l’alimentation et sur ses conséquences en matière de santé (surpoids, obésité, certaines dépressions...), 

- de ne plus être prisonniers de nos automatismes (stress, image de soi, volonté de contrôle, etc. fruits de nos gouvernances instinctives, émotionnelles,...) en laissant s'exprimer notre "gouvernance adaptative", c'est-à-dire notre capacité d'adaptation, de créativité et d'empathie (y compris envers nous-mêmes !),

- ainsi que de développer un nouvel art de vivre et de manger

 

Enfin, il faut rechercher et, si besoin, traiter les éventuels déséquilibres physiologiques délétères sur le plan psychologique

 

Par exemple, « une inflammation chronique de basse intensité, qu’on soupçonne de contribuer aux symptômes [dépressifs] de deux patients sur trois » souligne Guillaume Fond, qui ajoute : « dans le Centre expert sur la dépression résistante dont je suis responsable, nous intégrons alors systématiquement des suppléments en oméga-3 aux traitements ».


Il est aussi essentiel de prendre soin de notre « microbiote intestinal, dont l’équilibre influence tellement notre état psychologique qu’il y a lieu de parler de santé, non pas mentale, mais "mentestinale" ».

 

Autre exemple : de nombreuses études et expérimentations montrent un lien entre la carence en vitamine D et certains états dépressifs qui peuvent être améliorés par la prise régulière de cette vitamine. 

 

Toutes ces données scientifiques démontrent que la micronutrition est une alliée de poids pour restaurer un microbiote intestinal optimal, prévenir ou combler les carences (vitamines, minéraux, oligo-éléments, pro-biotiques, etc.) et améliorer notre bien-être tant physique que psychologique !

 

On comprend alors qu’une prise en charge globale est fondamentale et incontournable : le contenu "nutritionnel" de l'assiette, le contenant "psychologique" (notre mental, nos comportements, nos aptitudes) et le fonctionnement "physiologique" issu de notre biologie.

 

 

Est-ce une révolution dans la prise en charge de notre santé ? ou plutôt un retour aux sources ?

 

Comme l’a dit Platon en son temps : « On ne peut guérir la partie sans soigner le tout. On ne doit pas soigner le corps séparé de l'âme, et pour que l'esprit et le corps retrouvent la santé, il faut commencer par soigner l'âme. Car c'est une erreur fondamentale des médecins d'aujourd'hui : séparer dès l'abord l'âme et le corps. » 

 

Prenons en compte l'ensemble de ces aspects en mettant en pratique le judicieux conseil d'Hippocrate : « que ton alimentation soit ta seule médecine ». De nos jours, il est plus juste de dire : que ton mode de vie soit ta seule médecine ! (4)

 

L’équilibre qui est dans l’assiette, et par voie de conséquence dans notre corps, influencera l'équilibre dans notre « tête » et vice-versa : notre travail psychocomportemental dit cognitivocomportemental influencera ce que nous mettrons dans notre assiette et ce métabolisera mieux dans notre corps.

 

Ce sujet vous interpelle ? Vous souhaitez faire le point sur vos besoins et trouver des solutions personnalisées ? Je vous invite à répondre au Questionnaire "Psycho ou Micronutrition : 20 questions pour vous aider à choisir" (accessible en ligne ici) et à me contacter pour un échange en direct ! Pour approfondir le sujet, vous pouvez également participer à la journée animée en distanciel par le Dr Jacques Fradin sur la Neuro-psycho-alimentation.

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Psycho et micronutrition

06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

 

(1) Cf. le numéro collector Cerveau&Psycho « Psychonutrition, l’équilibre est dans l’assiette » :

https://boutique.groupepourlascience.fr/collector/n4/M0780004?from=AUW22  

 

(2) Pour en savoir plus sur le Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire :

 https://sefca-umdpcs.u-bourgogne.fr/nos-formations/pole-nutrition/du-psychologie-et-pedagogie-du-comportement-alimentaire.html 

 

(3) Le 14 juin 2023 de 9h à 17h30, le Dr Jacques Fradin animera en distanciel une formation "Comment une Neuro-Psycho-Alimentation peut booster notre santé et notre bien-être ?" ouverte à tous, sans prérequis. Pour en savoir plus : 

https://bit.ly/inc-neuro-psycho-alimentation

 

(4) En réalité et plus globalement, j’accompagne au changement durable du mode de vie, à savoir : alimentation, stress/émotionnel, sommeil, activité physique, sédentarité, polluants (perturbateurs endocriniens, contaminants, pesticides, métaux lourds, etc.), écrans, alcool, cigarettes dont les électroniques. En effet, 90 voire 95% des maladies chroniques dîtes de civilisation sont dues à un mode de vie qui ne correspond plus à nos besoins physiologiques !  Ces maladies chroniques ont commencé à apparaître dans les années 80 du siècle dernier lors de la révolution industrielle. Le moment est venu d'évoluer vers un mode de vie plus respectueux de notre écologie interne et environnementale...

La bonne nouvelle c’est que la marge d’action sur notre santé est bien réelle. En effet, cette marge d'action d'exprimer ou pas une maladie chronique est de 90 à 95%. Car ces maladies sont dues à nos comportements civilisationnels sur lesquels nous pouvons concrètement agir et c'est tout l'objet du coaching de vie alliant psycho et micronutrition !

 

Rappelons que "La santé est un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité" selon l'Organisation Mondiale de la Santé (extrait de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé).

 

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Pratiquer l'exercice du mélomane pour gérer le stress et développer la sérénité

Que 2023 soit une envolée de notes joyeuses, un souffle d'harmonie, une inspiration renouvelée pour composer la partition de votre Vie, une musique sans cesse partagée…


 

Pour bien commencer l'année, je vous propose de tester un exercice qui sollicite notre Intelligence Adaptative (cortex préfrontal) et permet de développer un état d'esprit de curiosité, de nuance, de souplesse, de créativité... et d'empathie.

Il est issu de l'Approche Neurocognitive et Comportementale et s'intitule "exercice du mélomane".

L’exercice dit « du mélomane » peut se pratiquer en tout lieu, même dans le métro (d’autant plus aux heures de pointes !).

Imaginez que vous êtes dans une salle de concert, que l’orchestre va bientôt commencer à jouer, mais que vous adoptez déjà l’attitude du mélomane.

De préférence les yeux fermés, vous écoutez tous les sons en même temps, de façon symphonique, comme un paysage sonore, sans chercher à maîtriser, mais plutôt en essayant de les accepter tous comme faisant partie de l’orchestre des sons : les voix, les bruits autour de vous, même ceux qui vous dérangeaient juste avant.

Si votre environnement est plutôt calme, commencez par écouter les bruits proches (le tictac de la pendule, par exemple) et peu à peu vous percevrez des bruits plus éloignés (circulation dans la rue, aspirateur dans l'appartement d'à côté...) que vous pourrez intégrer à votre orchestre sensoriel.

Ayant intégré les sensations sonores, vous pouvez poursuivre l'exercice en intégrant les sensations physiques : la douceur ou dureté de l'assise de votre siège de concert (ou devrais-je dire de bureau, de métro...), la chaleur ou fraîcheur du lieu, les odeurs environnantes...

Que ressentez-vous ? Un calme intérieur, un calme qui peut devenir très intense avec un peu d’entraînement, puisque la saturation sensorielle de votre cerveau l'a conduit à basculer en mode adaptatif : le cortex préfrontal a pris les commandes et fait baisser le stress (anxiété, tension, agacement, découragement) au profit de votre Intelligence Adaptative, source de sérénité et de créativité. 

C’est sans doute pour cela que l’on a dit que « la musique adoucit les mœurs ». En réalité, c’est l’attitude du mélomane qui adoucit les mœurs, plutôt que la musique elle-même.

Or, nous pouvons adopter une telle attitude d’ouverture et de souplesse vis-à-vis de tout : de soi, des gens, des choses, des situations, de tout ce qui nous dérange ou nous plaît.

C’est tout un univers d'harmonie émotionnelle et relationnelle qui s’offre à nous. Et c’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année ! 

Hélène Jameux,
Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale
Psycho et micronutrition
06 12 77 05 70

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Mangez des pommes ! Ça fait pousser les neurones…

Fillette avec une pomme sur la tête
Crédit photo : Shutterstock #1724662042

Dans une série d’expériences in vitro et in vivo, deux "phytonutriments" des pommes ont accru la multiplication et la survie des neurones, notamment dans une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire. Ces phytonutriments agiraient en régulant l’expression de certains gènes.

 

Ce phénomène relève de l’« épigénétique »* qui désigne l’impact de l'alimentation, de notre mode de vie et de notre environnement sur l'expression ou non de nos gènes. Dans le cas présent, il se traduirait par une augmentation de la production d’antioxydants par nos cellules. 

 

Notre alimentation modifie l'expression de nos gènes et le renouvellement de nos cellules

 

Les antioxydants luttent contre l’oxydation cellulaire contribuant au vieillissement de notre corps. Les cellules touchées par l’oxydation se régénèrent moins vite ou sont plus fragiles, et notre corps « se rouille » peu à peu. Afin de limiter les sources d’oxydants et accroitre les apports en antioxydants, il est possible d'adapter notre comportement alimentaire à nos besoins.

 

Deux phytonutriments aux pouvoirs antioxydants : la quercétine et l’acide dihydroxybenzoïque

Souris mangeant des pommes
Crédit photo : Shutterstock #1090874345

En ce qui concerne notre cerveau, l'oxydation freine la croissance et la prolifération des neurones. A l’inverse, les antioxydants jouent un rôle protecteur permettant d’accélérer la multiplication et d’allonger la survie des neurones

 

Les pommes sont riches en deux phytonutriments antioxydants : la quercétine (un flavonoïde, abondant dans la peau du fruit) et l’acide dihydroxybenzoïque (DHBA, plutôt présent dans la chair). En éprouvette, ces composés ont augmenté la prolifération neuronale à partir de cellules souches et ont favorisé la longévité des cellules nerveuses. Administrés à des souris, ils ont eu le même effet au sein de l’hippocampe, une région cérébrale clé pour l’apprentissage et la mémoire.

 

Deux façons d'obtenir l'apport micronutritionnel souhaité : les fruits et/ou les compléments alimentaires

Il est cependant inutile de boire des litres de jus de pommes car les concentrations des phytonutriments bénéfiques, notamment la quercétine, apparaissent trop faibles dans la boisson. En revanche, vous trouverez de la quercétine dans certains compléments alimentaires : ceci palie la difficulté d’apporter à notre corps des flavonoïdes en quantité conséquente en mangeant des pommes ou d’autres fruits (tels que les myrtilles) riches en flavonoïdes.

 

Femme hésitant entre une pomme et des pillules
Crédit photo : Shutterstock #186036647

Faut-il pour autant délaisser les pommes ou fruits rouges au profit de compléments alimentaires ? Certes, non ! Une alimentation équilibrée et diversifiée est essentielle et mieux vaut éviter de trop privilégier certains apports au détriment d’autres. En mettant de la couleur dans notre assiette tel un arc-en-ciel, nous allons naturellement diversifier les apports micronutritionnels et mieux répondre à nos besoins !

 

A la tête de l’équipe internationale du Centre allemand pour les maladies neurodégénératives qui a mené l’étude, Gerd Kempermann insiste d’ailleurs sur la multiplicité des voies par lesquelles l’alimentation agit sur le développement des neurones :

« Traditionnellement, les gens se sont concentrés sur les fonctions antioxydantes, mais il y a bien plus de mécanismes en jeu. »

 

Une prise en charge individualisée tenant compte des besoins de la personne et de la complexité des mécanismes en jeu

Médecine proposant une pomme
Crédit photo : Shutterstock #1892760595

En effet, ces mécanismes sont complexes et tout est interdépendant. L’action d’un micronutriment dépendra de divers facteurs comme la qualité/quantité de notre microbiote, la capacité d’absorption de notre paroi intestinale, notre capacité génétique à plus ou moins bien métaboliser, etc. C’est pourquoi il est préférable d’être accompagné par un professionnel qui saura évaluer vos besoins et vous offrir une prise en charge globale prenant en compte vos difficultés de changement de comportement alimentaire.

 

Si ce n’est pas encore votre cas, n'hésitez pas à me contacter ou à commencer par mettre en pratique le dicton anglais : « An apple a day keeps the doctor away » (« Une pomme par jour éloigne le médecin »)…

 

*Nous avions déjà évoqué la question de l’épigénétique dans un précédent article (https://www.lapsychonutrition.fr/covid-doper-systeme-immunitaire).

Cet article a été co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC et s'appuie sur les éléments publiés dans la revue "Pour la science" : https://www.pourlascience.fr/theme/les-neurones-miroir/mangez-des-pommes-ca-fait-pousser-les-neurones-21444.php

Qu'en 2022, votre Vie vous soit paisible, poétique, généreuse...

Paisible, poétique, généreuse

En cette nouvelle année 2022, je vous adresse mes vœux les plus poétiques, avec tout ce que la poésie a de généreux à vous offrir :

La poésie d’un éclat de rire ou de l’enfant qui s’émerveille...

Celle du chat qui s’étire de plaisir ou d’Alice au pays des merveilles...

La poésie de la douce saveur de la madeleine de Proust,

du parfum éclatant de la rose du Petit Prince

ou celui plus délicat de la langouste...


La poésie de nos gestes de tendresse

 

ou, parfois, celle de nos maladresses...

La poésie d’une feuille d’automne qui danse dans le vent

 

ou celle du soleil se couchant dans l'horizon de la mer... avec ses mystères.


La poésie apaise !

Elle nous mène vers des espaces jusque-là inconnus et nous ouvre à d’autres horizons, perspectives, émotions…

C’est tout un univers de possibles qui s’offre à nous. C’est ce que je vous souhaite de mieux pour cette nouvelle année !

 

Hélène Jameux,

Psychopraticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale

Cet été, boostez votre système immunitaire pour mieux résister au Covid

L'été : une période propice pour adopter de nouvelles habitudes, plus saines

La période estivale est certainement l’une des plus propices à la prise de recul sur nos habitudes, nos modes de fonctionnement, et au recentrage sur ce qui compte vraiment pour nous. Un temps pour prendre soin de soi et pour s’aérer l’esprit avec des idées et des expériences nouvelles.

 

Que vous ayez jusqu’à présent une santé de fer ou que vous fassiez partie des personnes les plus à risque de contracter la Covid sous une forme grave du fait de comorbidités élevées, vous avez tout à gagner à lire l’article « Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire », écrit par un collectif* composé de soignants, médecins et scientifiques universitaires soucieux de promouvoir une médecine préventive et non pas seulement curative. 

 

Pour résister au Covid, dopez votre système immunitaire

 

Vous y apprendrez comment adopter un mode vie qui optimise la mise en œuvre de notre système immunitaire. Parce qu’il est davantage en adéquation avec nos besoins physiologiques, ce mode de vie contribue à nous protéger des pathologies dites « de civilisation » qui constituent des comorbidités rendant notre corps plus vulnérable aux maladies telles que la Covid. 

L'épigénétique : nous sommes co-auteur de notre vie et de notre santé

Cet effet protecteur ou délétère de notre mode de vie sur notre santé a été confirmé par la découverte de l’épigénétique, qui a révolutionné la vision du « tout génétique » et nous a démontré que nous pouvions agir sur notreétat de santé présent et futur en modifiant nos comportements (alimentation, stress/émotions, sommeil, activité physique, travail, environnement…).

 

En effet, comme l’explique Joël de Rosnay, « Jusqu’à peu, la science expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. Or, il n’en est rien… Cette nouvelle révolution, appelée épigénétique, montre que l’environnement – ce que nous mangeons, l’air que nous respirons, le mode de vie que nous adoptons… – va inhiber ou activer certains de nos gênes. Nous sommes comme dans une symphonie, co-auteur de notre vie, de notre santé, de notre équilibre »**.   

A l'échelle tant individuelle que collective, agir en faveur d'une santé pérenne et d'un développement réellement durable

J’ai été sensibilisée à la question de l’épigénétique et à l’impact de notre mode de vie sur notre santé dès ma rencontre en 1992 avec le Dr Jacques Fradin, initiateur de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) et du Diplôme Universitaire Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de Dijon.

 

Convaincu qu’un mode vie respectueux de notre biologie et de notre physiologie protège de façon optimale des pathologies dites « de civilisation », il a fondé en 1988, l’Institut de Médecine Environnementale (IME) intégrant un pôle de recherche sur l’alimentation et les émotions, facteurs de résistance au changement.

 

Le champ de recherche et d’action de l’IME s’est progressivement élargi au changement de comportement, à l’échelle individuelle mais aussi à l’échelle collective***, en vue d’une santé pérenne et d’un développement réellement durable :

Développement durable : viable, vivable et équitable

Une action qui commence par prendre soin de soi et de ses proches

Ces années de formations à l’ANC avec le Dr Jacques Fradin, puis en Psychonutrition et Micronutrition, m’ont amenée à en faire mon métier dans l’intention de vous accompagner dans un changement durable de mode de vie : une prise en charge globale qui intègre et dépasse amplement les questions d’alimentation et de gestion du stress.

 

D’ailleurs, dans l’article que je vous conseille de lire aujourd’hui, ces deux questions sont abordées et complétées par des conseils en matière de sommeil, de respiration et d’activité physique pour renforcer votre système immunitaire face au Covid et, plus largement, face aux pathologies de civilisation.

 

Et pour ceux qui l'auraient manqué, n'hésitez pas à lire mon précédent article de blog sur ce même sujet, intitulé "Guerres intestines : FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !" :
https://www.lapsychonutrition.fr/guerres-intestines/

 

Je vous souhaite bonne lecture et vous invite à profiter de l’été pour expérimenter certaines de ces propositions. Vous en ressentirez probablement les bienfaits dès la rentrée.

 

Bel été à vous,

 

Hélène Jameux

 

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* La pertinence des explications et conseils donnés dans cet article est indépendante des avis émis par des membres de ce collectif concernant le traitement de la Covid ou la vaccination anti-Covid.

** Cf. http://ressources-plurielles.com/epigenetique-joel-de-rosnay  et pour aller plus loin sur l’épigénétique : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pig%C3%A9n%C3%A9tique#Histoire

*** Cf. Le Groupe International pour l'Évolution du Comportement (GIECO ou IPBC, International Panel of Behavior Change : www.ipbc.science), initié par le Dr Jacques Fradin et Camille Lefrançois.

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Vœux 2021 Renouveau, Santé...

L’année 2020 a été une année éprouvante : elle nous a propulsés dans un autre monde, nous a déstabilisés, confrontés à l’incertitude…  L’improbable est arrivé !

 

Pour nous adapter, nous avons déployé des trésors de créativité, d'agilité, de solidarité

Et nous voici en 2021 

 

Une année que je vous souhaite pétillante de petites bulles de douceur, de sérénité, de renouveau...

 

Avec tous mes vœux de Santé !

Et vous, elle se passe comment votre vie de confiné ?

Qu'est-ce que le confinement révèle de votre personnalité ?

Après presque deux mois de confinement, c'est l'heure d’un premier bilan. Ce temps a probablement mis en lumière certains aspects de votre personnalité. Essayons de voir ce qu’il en est pour vous ! Notamment pour deux personnalités qui sont tout particulièrement concernées quand elles sont enfermées chez elle… 

Alors, diriez-vous que vous vous sentez...

comme un

 poisson dans l’eau...

ou comme

un poisson dans un bocal ?


Si vous avez la chance de faire partie de la famille des poissons dans l’eau votre confinement est une source de plaisirs inépuisables et ressourçants qui vous donnent "la pêche"… 

 

Vous pouvez, enfin, exprimer sans complexe votre plaisir à ranger, trier, classer voire bricoler, collectionner, compter vos sous, anticiper, préparer l’avenir, vous prémunir du coronavirus bien à l’abri, en sécurité dans votre tanière, seul(e) ou avec ceux/celles que vous aimez… Vous êtes bien dans vos baskets ! Vous verrez plus loin que vous avez une âme de gestionnaire.

 

En effet, selon les travaux de l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC), vous êtes sur votre dynamique comportementale spontanée (DCS) inépuisable et ressourçante, c’est-à-dire sur un mode de fonctionnement qui fait partie de votre personnalité, qui vous épanouit. 

 

L’ANC décrit 8 DCS, détaillées ci-après : 

  • l'épicurien
  • le novateur
  • l'animateur
  • le gestionnaire
  • l'esthète (ou "stratège")
  • le compétiteur
  • le participatif
  • le solidaire.

Découvrez ces 8 dynamiques et demandez-vous si l’une d’elles, voire plus, semble s’épanouir ou plutôt ronger son frein pendant cette période de confinement…

L'épicurien

Personnalité de l'épicurien

Bien-être, nature, simplicité et authenticité le définisse. C’est le rêveur, la tête dans les étoiles...


Le novateur

Personnalité du novateur

Il aime la complexité, la réflexion logique, l'innovation. Novateur dans l'âme, c'est le Géo Trouvetout !


L'animateur

Personnalité de l'animateur

Amateur de sensations fortes, d’activités diverses et variées, de légèreté des grands espaces, il est le bout en train de la bande.


Le gestionnaire

Personnalité du gestionnaire

L'économie, la santé, la sécurité, la technicité sont ses tasses de thé. C'est un compteur d’étoiles (et oui, il y a de la poésie dans toutes les personnalités). C’est le businessman du « Petit Prince ».


L'esthète

Personnalité du gestionnaire

Culture, élégance, leadership, stratège dans l’âme.

Il a la grandeur d’âme du Roi Lion.


Le compétiteur

Personnalité du compétiteur

Dépassement de soi, performance, originalité...

C'est l'inarrêtable, l'intrépide.


Le participatif

Personnalité du participatif

C'est la tendresse, l'amitié, l'intimité, l'affectif. C’est le charme de la douce séduction, telle celle de Marylin Monroe ou de George Clooney.


Le solidaire

Personnalité du solidaire

Altruiste, humble, ascète. Rien n’arrête ce sauveur d’âme, tel l’Abbé Pierre ou Mère Teresa.


Si vous vous sentez comme un poisson dans son bocal...

Poisson qui saute de son bocal

Il est possible que vous tourniez en rond, que vous vous sentiez à l’étroit, que vous manquiez d’espace, de grand espace ! Vous allez « péter un câble » !!!


Vous avez une âme de bout en train, vous êtes un animateur dans l'âme. Votre heure journalière de footing est votre bouée de sauvetage. 

Mais peut-être n’êtes-vous plus d’humeur à plaisanter, voire vous êtes morose ! Cet "enfermement" se fait de plus en plus pesant ! 

Au fil des semaines qui passent, la vie pour vous, perd son sens…

 

Attention à la perte de motivation, à la dépression dîtes molle. Plus rien ne vous fait envie !!!

 

Je vous propose de faire de ce confinement une aire de jeux !

 

Voici quelques idées à tester :

  • Regarder des films drôles, des reportages sur les sports de l'extrême, sur les aventures du bout du monde...
  • Organiser une pizza partie virtuelle entre potes via Skype, Facetime, Zoom Whatsapp ou autres...
  • Envoyer des confettis, des ballons gonflables depuis votre balcon ! 
  • Vous filmer en train de raconter une histoire drôle, de faire le/la pitre ou de vous moquer de vous qui n’en pouvez plus dans votre mètre carré… Vous verrez après, si vous les envoyez ou pas, dans tous les cas vous aurez passé un bon moment !
  • ou bien imaginer des blagues à faire à votre entourage, vos ami(e)s, tout le quartier et les mettre en œuvre ou pas !

 Laissez libre cours à votre imagination débordante…


J'offre une séance gratuite à celui/celle qui m’enverra la blague/le film/l’enregistrement de son cru, la/le plus drôle.

J'ai hâte ! A vous de jouer !  


Guerres intestines en temps de confinement !

FACE AU COVID-19, OPTIMISEZ VOS RESSOURCES IMMUNITAIRES !

 

"Chez nos patients, c'est la guerre !" nous disait régulièrement notre cher formateur, l'année passée.

Il ne pensait pas si bien dire !

Savez-vous que 70% voire 80%, de notre système immunitaire se loge dans nos intestins ?

 

C'est notre première ligne de défense !


 

Au front, une armée de bactéries. Elles ont un rôle de barrière grâce à leur nombre : 100 000 milliards !

En seconde ligne, la muqueuse intestinale. Elle repousse l’ennemi et abrite de nombreuses cellules de défense : notre microbiote s’y nourrit et c’est le siège de diverses réactions inflammatoires

Puis, vient l’épithélium intestinal. En temps de paix intérieure :

Ø  Il laisse passer toutes les bonnes micromolécules apportées par l’alimentation (vitamines, sels minéraux, oligoéléments, acides aminés, acides gras et tout ce qui se termine en « oses » : glucoses, fructoses, lactoses… ;

Ø  Il empêche le passage des corps étrangers : allergènes, grosses molécules, toxines, bactéries, champignons et virus… 

Toutes ces barrières, sont regroupées sous le nom de « Galt ». Il désigne l’ensemble du système immunitaire des muqueuses.

Autant vous dire tout de suite que nos intestins, c’est le moment de les chouchouter, de prendre soin d’eux.

Il était grand temps ! Faute de quoi, ils finissent, tôt ou tard, par se manifester à nous, trop c’est trop.

Ce n’est pas faute de nous alerter par tous les moyens possibles à leur « petit niveau » : diarrhées, constipation, pets + ou – odorants, douleurs abdominales, ballonnements… Autant de signes que nous avons pour habitude de négliger, un peu comme une fatalité voire, une banalité !

Mais ils finissent toujours par prendre les grands moyens ; ils mettent le feu à nos barrières. La guerre est déclarée au cœur même de nos intestins ! Le feu, la guerre, c’est la réaction inflammatoire qui, au départ, est là pour stimuler les systèmes défenses. Mais face aux multiples agressions, toujours en alerte, l’inflammation finit par devenir chronique. C’est ce qu’on appelle, l’inflammation de bas grade.

 

Ici aussi, pour éteindre le feu, il faut des extincteurs, voire des pompiers. Il convient, également de donner des couvertures, d’empêcher l’ennemi d’entrer et donc, de blinder nos barrières, de rétablir les équilibres, notamment celui de notre flore intestinale et d’optimiser nos ressources. Afin d’y parvenir, il existe des outils que la médecine fonctionnelle peux vous apporter par des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés et personnalisés à chaque personne dont la situation est unique...

 

COMMENT CHOUCHOUTER NOS INTESTINS ?

L’assiette anti-inflammatoire

Tous les fruits et légumes. Faites une assiette arc-en-ciel, diversifiez les palettes de couleurs en intensifiant le choix du rouge orangé au violet. Plus les couleurs sont rouge foncé plus ce sera le signe d’une richesse en polyphénols aux multiples vertus notamment, celle d’être anti-inflammatoire et une nourriture pour notre flore.

Les céréales complètes bio dites sucres lents. Attention à limiter le gluten, il est pro-inflammatoire. Pensez au quinoa, au soja, ces protéines « parfaites »

Les légumineuses : lentilles, pois, pois chiches, fèves, etc, Excellentes nourritures de notre microbiote. Décidément, ces bactéries, elles mangent à tous les râteliers !

Les huiles : olive, colza, lin, noix, graines de lin broyées pour leurs richesses en acides gras polyinsaturés d’origine végétale, type oméga 9 et oméga 3.  

Et, tous les autres fruits à coques sources de micro-éléments essentiels à nos défenses.

Sans oublier, les petits poissons grasriches en oméga 3 d’origine animale : sardine, anchois, maquereau, hareng, etc. mais aussi le foie de morue qui vous apportera, en plus, Vitamine A et D…

Le tout agrémenté d’épices, curcuma, gingembre, cannelle,...

 

On termine par du thé vert et quelques carreaux de chocolat noir à 70% minimum.

Une assiette pro-inflammatoire est à mettre à distance…

Les viandes, surtout rouge sont à limitées !

Les aliments transformés par l’industrie agro-alimentaire, riches en graisses saturées, en sucres raffinés dit rapides. Aliments à calories vides de nutriments mais riche en sucres rapides et en additifs qui, en plus d’être pro-inflammatoires, altèrent notre flore, notre barrière intestinale et surchargent le foie !

 

Seule une cuisson douce à basse température respecte la qualité nutritionnelle des aliments, faute de quoi,                      les déficits en micronutriments se feront vite ressentir.  

Ensemble faisons Barrière

Se laver les mains régulièrement
Pour ceux qui le peuvent : restez chez vous et limiter les déplacements au strict minimum
Respecter les règles de distanciation de sécurité
Aérer quotidiennement les pièces de vie

Si le covid-19 pointe le bout de son nez, voici mon premier conseil : quel que soit la charge de travail, c'est un repos complet pendant 15 jours. On a le choix entre repos ou risque d’aller à l’hosto ! Le travail nous attendra… 

 

Lors de prochains post, j’aborderai d’autres aspects d'un mode de vie pouvant faire barrière au covid-19, ainsi que des conseils pratiques ! 

En prenant soin de soi, on prend soin des autres

En prenant soin des autres, on prend soin de soi…

 

Solidairement !

Pour des conseils nutritionnels et micronutritionnels adaptés à votre situation et personnalisés en fonction de :

 

  votre terrain, vos maux du « quotidiens » plus ou moins récurrents voire gênants,

vos éventuelles analyses biologiques, vos pathologies en cours, votre mode de vie,

vos héritages génétiques, vos intolérances,

vos difficultés, freins, croyances,

vos atouts et tout ce qui fait que vous êtes unique....

 

Prenez rendez-vous sur le site de Médoucine

  https://www.medoucine.com/consultation/salon-de-provence/helene-jameux/388

En téléconsultation, covid-19 oblige !

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Joyeuses Pâques !

JOYEUSES PAQUES

Dans les circonstances actuelles, rien n'est plus important que d'apprécier tous les cadeaux que nous offre la vie, comme le sourire d'un enfant qui vient de remplir son panier d’œufs en chocolat, les rayons du soleil sur notre visage, la présence ou le souvenir de ceux que nous aimons...

 

Je vous souhaite une excellente journée

et de joyeuses Pâques !

 

Je reprendrai bientôt la plume, promis... En attendant, je ramasse celles laissées par les poules qui ont pondu des œufs (et des lapins !) en chocolat dans mon jardin ;-)

Vœux 2020 à cultiver...

Le bonheur, c'est comme une fleur. Il se cultive 365 jours par an.

Au début, c'est une graine, qu'on arrose chaque jour. Un matin, une petite pousse surgit, on s’en émerveille.  Chaque jour on la regarde pousser, on prend soin d'elle. A l’écoute de ses besoins, on sait s’il lui faut un peu plus de soleil ou d’ombre, un peu ou beaucoup d’eau, changer sa position ou pas…

  Que 2020, soit pour vous, 365 jours de bonheur !

Ralentir, observer, et… !?

LA SITUATION : tout va vite, les urgences passent avant ce qu’on souhaiterait vraiment

Du matin jusqu’au soir, nous sommes sollicités, que dis-je, sur-sollicités. Nous avons le sentiment que cela ne s’arrêtera jamais. On aimerait souffler, mettre sur pause. Les tâches s’enchaînent les unes derrière les autres… Toute la journée, notre tête nous dit : « fais ceci », « il faut absolument terminer cela », « pas le temps », « c’est important, urgent », « c’est trop », « je n’y arriverai pas », etc.

Tout va de plus en plus vite. Et cela crée en nous un sentiment d’urgence, une exigence de réactivité, plutôt que de nous inviter à l’action consciente et réfléchie.

On est pris dans un cercle infernal qui n’en finit jamais…

En réalité nous aspirons à pouvoir, enfin, jouir d’un peu de temps pour soi, pour ce qu’on aimerait réellement vivre, réaliser, ressentir.

LA PROBLÉMATIQUE : l’entrée de l’information, via les 5 sens, n’a pas le temps d’incuber, de nous parvenir réellement dans son « intégralité »

Dans ce monde du tout, tout de suite, on n’a pas entendu plus de 2 mots qu’on a déjà la réponse, la solution. 

On n’a pas encore regardé qu’on catégorise, juge en bien, en mal.

 

On attrape, sur les étalages, tout ce qui passe devant nos yeux : les plats prêts à avaler, bien emballés dans leur sac plastique, cette promo de biscuits vendus par lot de trois. 

 

On avale vite fait, ce produit transformé, vide d’amour et de nutriments mais plein de calories. Tout comme, ce plat préparé avec amour qu’on ne prend pas le temps de savourer.

 

Comment savoir ce qui sera satisfaisant pour nous, ce qui va nous nourrir sur tous les plans et nous permettre d’avoir une vie épanouie et pleine de sens pour nous, si nous ne prenons pas le temps ? Si nous sommes davantage en train de réagir que d’agir en pleine conscience ?

 

LA SOLUTION : prendre le temps d’utiliser nos 5 sens pour véritablement choisir ce qu’on souhaite vivre

Que diriez-vous de ralentir ?!

Ralentir, c’est prendre le temps de :

  • goûter la vie, savourer son chocolat préféré, apprécier cette eau fraîche qui nous désaltère, 
  • regarder l’autre, soi-même, les fleurs, les papillons, 
  • sentir la vie autour de soi et en soi, comme cette belle fraise qu’on s’apprête à déguster, les effluves de ce plat de lasagnes bolognaises préparé avec attention et amour, 
  • caresser nos enfants, notre chat, celui ou celle qui partage notre vie, 
  • toucher, délicatement, les légumes et choisir celui qui nous semble prêt à être savouré, 
  • écouter ce que nous dit la vie, notre meilleur(e) ami(e) ou ce voisin qui n’a pas le même point de vu.           

En d’autres termes, ralentir, c'est savourer la vie ici et maintenant, instant après instant...

Observer une plante Nutrition comportement

Ralentir, c’est prendre le temps d’observer le monde qui nous entoure avec nos 5 sens mais aussi notre monde intérieur sensoriel et mental : observer avec curiosité, comme le font les enfants qui découvrent et s’émerveillent de tout. Le faire comme si nous découvrions pour la première fois, ce monde merveilleux qui s’appelle la Vie…

 

Lorsque nous prenons le temps d’observer avec nos 5 sens, nous sommes alors en capacité de choisir ce qui est bon pour nous, à cet instant précis car nous avons suffisamment d’information pour décider si oui ou non, nous souhaitons manger cette tarte à la framboise qui nous fait de l’œil, si nous préférons répondre à cette invitation ou rester à la maison faire du cocooning.

 

Le paradoxe actuel, c’est que nous vivons dans un monde de surinformation dont le temps d’écoute, de lecture est limité à 8 secondes maximum, sans prendre le temps nécessaire pour recueillir toute l’information nécessaire. En effet, 8 secondes, est-ce suffisant pour en penser quelque chose de pertinent et d’adapté à nos besoins ? Pas sûr ! N’avez-vous pas l’impression d’avoir une tête déconnectée de votre corps, de vos 5 sens ?

Je vous propose de changer de perspective en commençant à penser le monde qui vous entoure non plus avec votre tête mais à partir de vos 5 sens.

 

Notre corps sait ce dont il a besoin. Il sait quand il est l’heure de dormir, mais savons-nous écoutez ces signaux ?  Il sait quand il a besoin de boire de l’eau, quand il est le moment de manger, quoi et combien : il nous envoie des signaux. Savons-nous les reconnaître, les respecter ? 

 

En réalité, beaucoup d’entre nous avons perdu ce savoir car nous essayons, à tous prix, de contrôler notre alimentation par le mental dans la perspective de garder la ligne ou de perdre ces fameux kilos superflus. Ainsi, nous ne sommes plus à l’écoute de nos besoins fondamentaux de nourritures terrestres et nous compensons en nous précipitant sur ce morceau de fromage tout en préparant le repas, puis nous engouffrons notre plat à toute allure afin de remplir ce vide intérieur !

Je vous invite à ralentir, à prendre le temps d’observer avec vos 5 sens. Ainsi vous aurez le plaisir sensoriel de l’instant et, en prime, toute l’information nécessaires pour choisir ce qui est bon pour vous, ici et maintenant, parce que cela va dans la direction de ce qui est important pour vous tel qu’être bien dans votre tête et votre corps.

Ralentir, Observer, Choisir

3e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mes précédents messages, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?". La seconde, à transformer les points d'exclamation en points d'interrogation.

Troisième attitude : passer du conditionnel à l'inconditionnel

Combien de femmes, d’hommes aiment leurs corps ? le chérisse ?
Faudrait-il être belle/beau pour s’aimer ?

Le matin, peut-être, vous regardez-vous à peine dans la glace ? Ou vous essayez tout un tas de vêtements et le miroir ne cesse de vous renvoyer une image que vous n’aimez pas... Rien ne va !

L'Amour, pour soi et pour l'autre, est inconditionnel

En fait, cette image dans le miroir n’est pas vous mais le regard négatif que, selon vous, les autres porteront sur vous. Cette pensée est-elle la (toute) réalité ?

 

Et quand bien même vous croiseriez un regard indélicat, pourquoi lui donner plus de pouvoir sur vous que tous les regards neutres ou bienveillants, et le laisser ruiner votre journée ?

 


Avez-vous remarqué que les parents aiment leurs enfants comme s’ils étaient les plus beaux de la terre ? Surtout lorsqu’ils sont bébés, alors que souvent on se dit que ces parents embellissent la réalité. En fait, nous aimons nos enfants inconditionnellement, quelque soit leur apparence physique ou leur handicap. C’est l’amour inconditionnel.

Façonné au cours de l'évolution des espèces, le cerveau humain est enclin à aimer les enfants inconditionnellement pour leur permettre de grandir sur des bases solides et de s'épanouir pleinement, afin que cette nouvelle génération soit en mesure de prendre la relève et de survivre aux adversités de la vie. Inversement, l'enfant aime spontanément ses parents d'un amour inconditionnel. Notre histoire personnelle a parfois enfoui cette capacité innée à aimer inconditionnellement.

Pour la remobiliser, commencez par adopter les premières attitudes proposées : changez de point de vue, regardez-vous comme le ferait votre meilleur(e) ami(e) ou un petit enfant, demandez-vous ce que vous en penserez réellement au soir de votre vie, reformulez les phrases négatives ou "enfermantes" qui vous viennent à l'esprit en y ajoutant un point d'interrogation... 

Enfin, dernière attitude : méditez ce que nous enseigne la sagesse traditionnelle, à savoir que l’amour « vrai » est inconditionnel. Et demandez-vous : pourquoi n’en serait-il pas de même pour soi ?

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

Pour recevoir en avant première mes articles et conseils, inscrivez-vous à ma newsletter :

2e surprise pour un été en toute liberté !

Comme je vous l'écrivais dans mon précédent message, que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT pour bien profiter de l'été. 
La première attitude pour y parvenir plus facilement consiste à changer de point de vue : 
"et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?"

Deuxième attitude : transformer les ! en ?

"Il faut... !", "je dois... !", "je n'y arriverai jamais !", "c'est toujours pareil !", "je suis nu(le) !", "c'est grave !", "mon problème, c’est que je suis gourmand(e)", etc.

 

Combien de fois par jour, par semaine, ces phrases nous viennent-elles à l'esprit ? Ces phrases et leur point d'exclamation sont autant de jugements péremptoires, des certitudes, des contraintes et nous enferment.

 

Il existe pourtant un moyen pour s'en défaire, retrouver la sérénité et une certaine liberté intérieure.

 

Ce moyen est l'une des clés du bien-être, voire du bonheur, et ce sont les enfants qui nous l'enseignent...

 

Les enfants ont une tendance naturelle à être heureux, à s’émerveiller. Ce bonheur est lié à leur spontanéité et leur curiosité insatiable. Leur cerveau, en construction, ne cesse d'évoluer. Les enfants (se) posent en permanence des questions. Ce sont les fameux "pourquoi ?" qui finissent par nous lasser ! Tout les intéresse, les réjouit (même la texture étrange de la gadoue...). Un rien les amuse, ils s’étonnent de tout…

 


En devenant des grandes personnes, nous transformons ces ? en !

 

Or, les points d’exclamation affirment, nous enferment dans nos certitudes, nos croyances, nos automatismes. Ils ne laissent pas la place à l’expression d’autres points de vue. 

 

Les points d’interrogation, quant à eux, élargissent le débat, permettent l’exploration d’autres pistes de réflexion, favorisent une attitude d’ouverture, d’accueil, et la pleine expression de notre Préfrontal adaptatif. 

 

Je vous propose de regarder à nouveau le monde et vous-même, avec les yeux d'un enfant. De transformer les points d'exclamation en point d'interrogation. En réalité, l’exercice est tout simple : chaque fois que vous vous surprenez à terminer une phrase par un point (final) voire par un point d’exclamation, vous le remplacez par un point d’interrogation.

 

 

Exemples : « il faut ! » -> « il faut ??? », « je suis nul(e) ! » -> « je suis nul(e) ??? »

 

Avec un peu d’entraînement, vous observerez que pratiquer cet exercice diminue le stress, repose l’esprit et permet de (re)développer une ouverture d'esprit, une sérénité, une motivation spontanée à aller de l'avant et, au final, un véritable appétit pour la Vie. 

 

Article co-écrit avec Céline Butin, communicante et experte de l'ANC

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3 surprises en 3 semaines pour un été en toute liberté !

Que vous ayez ou non la chance de partir en vacances, l'important est d'adopter un ÉTAT D'ESPRIT permettant de bien profiter de l'été.


C'est pourquoi je vous propose 
3 attitudes pour y parvenir plus facilement, et pourquoi pas, OSER porter votre plus beau maillot de bain, sans vous soucier de vos kilos, ou déguster cette délicieuse glace, sans culpabiliser ! 

 

Première attitude : changer de point de vue

Vous en avez souvent croisé de ces corps qu’on voit dans les magazines et qui arborent un deux-pièces taille 34 ou des tablettes de chocolat en béton... De ces corps tellement parfaits qu’on se demande s’ils ne seraient pas retouchés ?!

Pour tenter de leur ressembler, beaucoup de personnes s’infligent des régimes de toutes sortes. Mais immanquablement "on craque". C’est alors une cascade de mésestime de soi, de son corps et une avalanche de critiques sur son manque de volonté, sa gourmandise, son incapacité à résister… 

Cependant, si ce n'était pas vous mais votre meilleur(e) ami(e) qui se trouvait dans cette situation, lui tiendriez-vous le même discours que cette petite voix intérieure qui vous juge et vous fait complexer ?

Probablement pas ! Vous diriez à cette personne qu’elle est bien dure envers elle, qu’elle est belle comme elle est, de ne pas se laisser abattre, alors que les beaux jours sont enfin là et qu'il est bon d'en profiter. Vous lui donneriez peut-être même des conseils pour se faire plaisir (par exemple, oser porter cette jolie robe d'été qui lui va si bien ou bronzer sur la plage malgré ses poignées d'amour) sans se soucier du regard d'autrui...

Pourquoi ne vous diriez-vous pas à vous-même ce que vous conseilleriez à votre ami(e) ? Autrement dit :

Et si vous deveniez votre meilleur(e) ami(e) ?


Le premier pas...

Pourquoi les régimes restrictifs ne fonctionnent pas ?

Régimes restrictifs absurdes

Effet yo-yo, carences, déprime...

Ce qu'on perd parfois quand on fait un régime, c'est du temps, de l'énergie.

En revanche, on peut gagner de l'irritabilité, de la fatigue, sans parler des kilos qu'on reprend une fois le régime miracle terminé ! 

Les patients sont nombreux à se plaindre de ces trop nombreux régimes, du fait qu'ils n'y croient plus, qu'ils se sentent nuls parce qu'ils finissent toujours par re-craquer.


2019, une année qui pétille...

"Cette petite voix dans ma tête..."

Personnages des 5 voix intérieures dans le film Vice-Versa
Crédit photo : Fanny Malvezin

Qu’est-ce que cette petite voix intérieure qui me pousse à manger ou à faire un régime ?

D’où vient-elle ?

Est-il possible de lui faire changer de discours ?

Comment me libérer de ces injonctions, parfois paradoxales ?

 

Les 4 principales gouvernances dans notre cerveau
Crédit image : Institut de NeuroCognitivisme

En conclusion de mon post "pourquoi je mange", j'évoquais cette petite voix intérieure qui vous incite à manger.

Elle vous dit peut-être :
« Vas-y, mange ! Demain, tu te mets au régime ! »,
« Encore, c’est trop bon ! »,
« C’est light, alors tu peux te resservir. »
ou bien, après avoir craqué pour quelques cacahuètes, « foutu pour foutu, finis le paquet… Comme ça, on n’en parle plus ! »...

                                                                  Je découvre la suite 

 

Les séniors et les médecines douces

Infographie Séniors et médecines douces

Selon l'Institut Français des Seniors (étude 2015), 2/3 des plus de 55 ans craignent de rencontrer des soucis de santé perturbant leur quotidien. 

 

Les problèmes d’articulations (46%), de vue (43%), et de dos (42%) sont les plus craints. 

 

Pour soulager leurs douleurs, 72% des seniors ont d’abord recours à la médecine traditionnelle. 

 

Mais ils se tournent aussi vers les médecines douces : l'ostéopathie (57%), l’homéopathie (53%) ou d'autres approches (49%) comme l’acupuncture.

 

La psychonutrition et la micronutrition sont aussi des médecines douces qui peuvent être très utiles aux séniors, à titre préventif ou curatif.

 

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-moi au 06 12 77 05 70 !

 

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Le fameux yoyo

Vous avez fait de nombreux régimes, vous perdez du poids et vous en reprenez tout autant, voire plus ?

Sans cesse prendre, perdre et reprendre du poids

Ne culpabilisez pas !

Lutter contre les mécanismes physiologiques du corps relève de l’impossible. 

 

Mais voici une bonne nouvelle : vous pouvez aller vers votre poids d’équilibre grâce à la psycho et micronutrition.


La psychonutrition vous aidera à déjouer ces sirènes qui voudraient nous faire croire que « C’est simple… ! », « Il suffit de… », « Y a qu’à… », ou qui vous disent « Je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas… », « T’as qu’à manger moins ! ».

 

Et la micronutrition permettra de rechercher les déséquilibres causes de résistances à l’amaigrissement et de les traiter avec un apport adapté en vitamines, oligo-éléments, minéraux, probiotiques et autres micronutriments.

On essaye ?

 

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Cet été, découvrez les eaux minérales autrement : savourez-les en pleine conscience !

C’est l’été, il fait chaud, vous avez soif. Je vous propose une dégustation d’eaux minérales en pleine conscience.

 

Goûter "en pleine conscience" une eau minérale différente chaque semaine permet de s'hydrater, d'apprécier de nouvelles saveurs ou textures en bouche (bulles plus ou moins fines...) et de varier les apports en oligo-éléments et minéraux, calcium, magnésium, sodium, potassium… tout au long de l'été.

 

Découvrez la diversité des saveurs qu’offrent les différentes eaux minérales, plates ou gazeuses. Osez sortir de vos habitudes !

 

Partez à l’aventure dans les rayons de votre super marché ou magasin bio préféré. Examinez la forme des différentes bouteilles, qu’elles soient en verre ou en plastique, leurs couleurs, le lettrage des étiquettes... et bien sûr l’eau que vous apercevez à travers la bouteille. Regardez avec curiosité et prenez celle qui vous donne le plus envie de la goûter !

 

Une fois chez vous, installez-vous avec la bouteille de votre choix et un verre à vin, pour une dégustation en pleine conscience. 

 

Avant de commencer, mettez une note de zéro à dix sur le plaisir gustatif en bouche que vous imaginez avoir en buvant cette eau. 

 

Servez-vous, en portant votre attention sur le contact de votre main avec la bouteille, sur sa température plus ou moins fraîche. Regardez l’eau qui s’écoule dans le verre, écoutez le son.

Reposez délicatement votre bouteille. 

 

Prenez le temps d’examiner l’eau dans votre verre. Prenez-le dans votre main et regardez cette eau par transparence, tout comme on peut le faire avec le vin. 

 

Que l’eau soit plate ou pétillante, contemplez les bulles avec attention : leurs formes, leurs mouvements, leurs tailles, leurs nuances de couleurs…

 

Approchez le verre de vos narines. Humez l’eau.

 

Portez le verre au bord de vos lèvres. Buvez en gardant l’eau en bouche, mâchez-la. 

Sentez la texture sur votre langue, votre palais, observez les mouvements de votre langue.

 

Avalez par petites gorgées tout en suivant le trajet que fait l’eau dans votre œsophage jusqu’à traverser les parois pour amener, vers vos cellules, l’oxygène et toutes les petites molécules apportées par l’eau que vous avez choisie.

 

Tout au long de cette exploration, considérez les pensées qui vous viennent. Notez où elles vous emmènent, laissez-les passer. Puis ramenez votre attention à votre expérience. Il n’y a rien à réussir, rien à rater. Il y a ce que ce vous avez à vivre, instant après instant. 

 

Au terme de cette dégustation, quelle note accordez-vous à cette eau pour le plaisir ressenti en bouche ?

 

La prochaine fois, choisissez de découvrir une autre eau. Vous pouvez refaire l’expérience telle que proposée ou en faire une version plus courte, sans oublier de mettre une note de zéro à dix, avant et après la dégustation. Gardez la note finale pour chaque marque de bouteille.   

 

Lorsque vous aurez essayé quelques marques, refaites l’expérience avec celle qui a gagné la première place pour vous et renotez-la à la fin. Si la note est inférieure, il est possible que cette eau ne corresponde pas, tout à fait, à vos besoins de l’instant. Testez alors une autre marque…

 

Je vous souhaite une bonne dégustation : n’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience par mail ou par Skype !

 

Hélène Jameux, Psycho et Micronutritionniste

Suivi à distance par Skype ou à mon domicile

06.12.77.05.70

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L’obésité, est-elle une fatalité ?

Depuis que vous avez lu mon précédent article, « Entre Psycho et Micronutrition, mon cœur balance », vous savez que non.

 

Les phénomènes de surpoids et d’obésité ne peuvent pas se réduire à l’idée, un peu simpliste, que prendre du poids ou ne pas arriver à suivre un régime pour en perdre, est dû à un manque de volonté.

 

Ils sont, en effet, largement la conséquence de notre mode de vie, bien au-delà de la simple sédentarité ou d’une alimentation contenant de plus en plus de produits ultra-transformés. Cette problématique est d'autant plus complexe qu'elle est multi-factorielle...


 

Si bien qu’aujourd’hui le surpoids touche un adulte sur deux en France !

Mais comment s’y retrouver pour améliorer la qualité nutritionnelle de nos assiettes ? Et puisque tout ne se joue pas que dans l’assiette, comment tenir compte de la dimension psychologique, héréditaire et sociale de l’obésité ?

 

Ecoutez cette émission « Grand bien vous fasse » sur France INTER, vous serez peut-être surpris.e !

 

 

Vous entendrez parler de sujets que j’aborderai dans mes prochains articles, tels que le nouvel étiquetage «  Nutri-Score » ou encore des applications du type Yuka…

 

Bonne écoute !

Entre psycho et micronutrition, mon cœur balance !

Savez-vous que mieux manger vous permet d’améliorer ou maintenir non seulement votre poids mais aussi votre santé physique et mentale ?

Psychonutrition ou Micronutrition : 20 questions pour choisir
Un questionnaire inédit pour vous orienter durablement vers une meilleure hygiène de vie

En effet, 90% des pathologies sont dues à notre mode de vie (alimentation, sommeil, sédentarité, stress…). La bonne nouvelle, c'est qu’une hygiène de vie correspondant à vos besoins fondamentaux, en particulier une alimentation adaptée, est le premier moyen pour préserver ou retrouver sa santé

 

Mieux : votre héritage génétique n’est pas une fatalité ! En modifiant votre mode de vie, vous modifiez la manière dont il s’exprime. La nutrition, et donc la micronutrition, joue un rôle clé dans ce phénomène dit « épigénétique ».

 

Avec la micronutrition, la pharmacienne que je suis vous propose de revenir au sens premier de la médecine : « Que ton aliment soit ta seule médecine », disait Hippocrate.

« Que ton mode de vie soit ta seule médecine », dirais-je plus largement.

Vous pouvez investir dès à présent pour être en meilleure santé. Apportez ce qui est nécessaire à votre corps : il vous le rendra ! 

 

La micronutrition vous y aidera car elle permet de savoir où et comment agir, avec le soutien éventuel de compléments alimentaires et un changement progressif et durable de mode vie. La micronutrition vous donne des repères clairs : vous avancez ainsi à votre rythme, en direction de ce qui est important pour votre santé, et vous en mesurez les effets. 

 

Et la psychonutrition dans tout ça ? Elle peut vous soutenir dans vos éventuelles difficultés à mettre en œuvre ces petits ou grands changements. Vous pourrez agir sur vos freins, vos blocages, quitter le carcan des « il faut » ou « je dois », mais aussi identifier et mobiliser pleinement vos atouts, vos moteurs, vos capacités d’adaptation, vos motivations intrinsèques, profondes et durables. Avec la psychonutrition, vous découvrirez ces sources insoupçonnées d'énergie et de persévérance qui vous permettront d’être mieux dans votre tête et d’adopter durablement l’hygiène de vie qui vous convient. Ainsi, psycho et micronutrition sont intimement liées et constituent un vaste programme pour mieux manger et mieux vivre. 

 

Si vous souhaitez savoir par quoi commencer, je vous propose de répondre à 20 questions, afin de déterminer ce qui vous sera le plus utile pour atteindre votre objectif personnel : la micronutrition, la psychonutrition ou bien les deux.


A vous de jouer ! Vous pouvez aussi transférer le questionnaire à vos proches grâce à ce lien :

https://goo.gl/forms/zDbBiyPwPDwkPXIn2

Faut-il avoir peur du gras ?

La perte de poids ou la prise de poids ne se réduit pas à compter les calories, d’autres facteurs sont à prendre en compte.
A voir, sans plus attendre, le documentaire " Graisse : le retour en grâce " puis le débat organisé sur le plateau d'Enquête de santé, à propos des idées reçues et dernières découvertes concernant la consommation des graisses. En effet, « le gras serait un précieux allié pour perdre du poids ». 
Si après ce documentaire vous n’avez pas tout compris ou si vous doutez encore, n’hésitez pas à me consulter !

Pourquoi je mange...

Parce que…

- c’est l’heure

- je n’aime pas gaspiller

- je vois le « pot de Nutella »

- le petit-déjeuner est le meilleur moment de la journée 

- pour faire honneur à la maîtresse de maison

- par habitude

- ou ???

 

Et si vous choisissiez de manger parce que vous avez faim ET envie de manger ?

 

Avoir faim est le signal vous avez dépensé toutes les fameuses calories du repas précédent. 

Avoir faim est l’indicateur que c’est le moment pour manger.

 

Ainsi, ce que vous allez manger ne sera pas transformé en graisses stockées là où ça vous déplaît. Bien au contraire, manger vous donnera l’énergie nécessaire pour travailler, bouger, réfléchir, marcher, faire du sport, du shopping, digérer, respirer, papoter, danser, jouer…. Bref, vous aurez l’énergie et la légèreté (physique et mentale) de vivre pleinement votre vie !

 

Mais, me direz-vous, comment savoir si j’ai réellement faim ou si je crois avoir faim ? Autrement dit, comment savoir si c’est mon corps ou bien ma tête qui me parle et que j’écoute ?

 

Votre corps vous parle à l’aide de sensations physiques de faim. Ça commence en général par des gargouillements, des tiraillements dans le ventre qui augmentent progressivement. Arrivant par vagues plus ou moins fortes, la véritable faim peut aller jusqu’à un manque d’énergie, des nausées, la tête qui tourne, des étourdissements…

Repérer vos sensations physiques de la faim est un indicateur pour décider si oui ou non c’est le bon moment de manger pour vous.  

A ce propos, c’est souvent l’une des premières étapes de l’accompagnement que je propose.

Quant à la question de l’envie de manger, cette petite voix intérieure qui vous incite à manger (à bon ou mauvais escient), j’espère justement vous avoir donné envie de lire mon billet "Cette petite voix dans ma tête..." pour en savoir plus !

 

Vers une alimentation intuitive...

 "Pourquoi les nourrissons et jeunes enfants s’arrêtent de manger quand ils n’ont plus faim, alors que certains adolescents et adultes perdent cette capacité et ne perçoivent plus leurs signaux de satiété." Une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a mis en évidence que le meilleur moyen de garder la ligne était d’avoir une alimentation dite « intuitive ». Cela se traduit par manger à sa faim et s’arrêter lorsque la sensation de satiété apparaît. De plus l'étude préconise de ne pas se forcer à manger aux heures classiques des repas, si on n'a pas faim, et tenter de trouver, en cas de stress, des alternatives à la nourritures.

http://sciencepost.fr/2017/11/desormais-on-preconise-de-garder-ligne-ecoutant-faim/

 

 

Déguster avec ses 5 sens

"Les enfants éprouvent du plaisir à regarder, sentir, toucher, goûter, écouter les aliments". Le secret pour les amener à aimer les fruits et les légumes? La plupart d'entre nous avons perdu cette capacité à déguster les aliments avec nos 5 sens. Et si cela participait à la difficulté de perdre du poids? Tout un réapprentissage, un nouvel art de vivre...

Des explications avec en dessin animé

http://www.nospetitsmangeurs.org/video/bien-manger-version-enfants/

Pourquoi craque-t-on devant notre gâteau préféré?!

"Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger" MOLIERE L'AVARE

Tentation devant un gâteau

Et oui, il est nécessaire de manger pour vivre! Alors, la nature a tout prévu...

Tout ce qui relève de l'instinct de vie, de survie et de pérennité de l'espèce (manger, boire, se reproduire, respirer, se défendre face à un danger) est géré par la zone la plus archaïque de notre cerveau.

Cette zone instinctive de notre cerveau est pulsionnelle et pratiquement incontrôlable.

Et que faisons-nous lorsqu'on souhaite perdre du poids? On cherche à contrôler les calories que nous ingérons!

Tous les régimes ont comme objectif de limiter le nombre de calories apportées par notre alimentation.

Le but ? Que nos apports soient inférieurs à nos besoins et ça marche!

Oui, on perd du poids, plus ou moins rapidement selon le type de régime, mais on mincit... ça marche combien de temps?


 

Invariablement, au bout de quelques mois, voire 1 à 2 ans, on reprend du poids !

C'est le fameux effet yoyo et la plupart de temps, on se retrouve avec 2 à 3 kg en plus que notre poids avant le régime. Un comble!

On l'observe tous mais on reste, pour la plupart, convaincu que c'est une question de volonté ou de trouver le "bon" régime, celui qui va marcher!

On cherche la recette miracle! Une solution simple et unique à un problème complexe et multifactoriel...

Einstein nous a pourtant prévenu "la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent" !

Vous l'avez compris, les régimes ne marchent pas car si ça marchait...il n'y aurait pas une croissance exponentielle du surpoids et de l'obésité, à tel point que l'OMS parle d'épidémie mondiale et pire, accuse les régimes d'être une des causes du surpoids et de l'obésité!!! On fait un régime pour maigrir voire pour lutter contre le surpoids et on devient obèse !

Les causes sont multifactorielles et peuvent faire l'objet d'un livre dans lequel je ne me lancerai pas à l'échelle d'un blog.

Mais une des raisons se loge dans cette partie pulsionnelle de notre cerveau !

 

Cette région instinctive nous pousse à manger lorsqu'elle reçoit le message qu'il y a un danger potentiel pour notre vie, si on continue à se restreindre et/ou à se carencer.

Car pour notre cerveau entre le choix de développer une pathologie due à l'obésité ou mourir de faim, y a pas photo, cette région, qui se loge au coeur de l'hypothalamus, choisit la graisse! Au moins en cas de disette, on pourra faire face! Oui, c'est ce que j'écrivais, cette zone est archaïque! Bon, c'est la faute à nos gènes, en 50 ans de sur consommation, ils n'ont pas eu le temps de s'adapter...

Et nous voilà assaillis de pulsions incontrôlables qui nous poussent à manger et de surcroît, tout ce qu'il ne faut pas...Impossible de contrôler "la bête" en nous!

Alors, on s'en veut de ne pas être capable de se restreindre et en plus, notre vilain défaut c'est qu'on aime manger !

N'avez-vous pas remarqué que tout ce qui relève de l'instinct de vie et de la pérennité de l'espèce passe par le plaisir ?! Manger, boire, se reproduire...

 

 

 

 

Tout a été bien pensé par dame nature car si nous n'avions pas de plaisir, pourquoi manger, boire, faire des bébés?! C'est bien ce que je disais, tout cela est physiologique, biologique, on aime manger et on n'y peut rien, on est fabriqué ainsi!

Vous ne manquez pas de volonté, vous avez juste tout ce qu'il faut pour vivre et être en bonne santé!

Car, c'est également toujours dans cette zone que se gère naturellement et toujours instinctivement, ce dont nous avons exactement besoin, tant du point de vue de la quantité nutritionnelle que de sa qualité!

Regardez, les nourrissons, les bébés, si nous ne les perturbons pas, ils mangent quand ils ont faim et s'arrêtent quand ils ressentent la satiété et personne ne leur a appris!

Sauf que les injonctions multiples de minceur et de régimes, nous ont déconnectés de cet instinct. Nous sommes gouvernés par les "il faut manger ceci", "je ne dois pas manger cela" "je n'ai pas de volonté" "il faut que je me mette au régime"...

Alors que ce sont nos SENSations alimentaires de faim, de rassasiement, de satiété et de plaisir qui nous guident et pour retrouver cet instinct cela demande une déprogrammation et un réapprentissage !

Ce n'est pas facile mais ça s'apprend et une fois qu'on a appris, c'est durable.

 

Mais comme je l'ai écrit plus haut, d'autres facteurs sont en cause, qu'il faudra également prendre en compte : le stress, les émotions, le manque de confiance en soi, les phénomènes de compensation, les habitudes, nos croyances, les déficits micro nutritionnel dans notre assiette, les pathologies, les petits maux du quotidien, les traitements médicamenteux, notre mode de vie, l'environnement, etc...

Concrètement, on fait comment ? Manger en pleine conscience, apprendre ou ré-apprendre à écouter ses besoins et les respecter, Savoir gérer son stress. Travailler sur les envies de manger émotionnelles, sur le manque de confiance en soi qui nous pousse à compenser en mangeant. Se donner ce que la nourriture est censé compenser ! Retrouver de l'appétit pour la Vie...

Mais à chacun ses difficulté et cela demande de déceler quelle est votre difficulté, quels sont vos freins mais aussi vos atouts car pour faire des régimes, il en faut de la volonté et des atouts pour lutter avec tant d'énergie contre "dame nature" !

Seul(e) ce n'est pas facile, cela demande un accompagnement. Tous les diététiciens, nutritionniste et autres professionnels de la santé formés à la psychonutrition, enseigné par le Diplôme Universitaire, Psychologie et Pédagogie du Comportement Alimentaire de l'université de Bourgogne que je co-anime avec le Dr Jacques Fradin, directeur de l'Institut de Médecine Environnementale (IME) à Paris, sauront vous accompagner, avec douceur et bienveillance, vers votre façon unique et personnelle de vous alimenter, adaptée à vos besoins, votre métabolisme et votre mode de vie !

 

A votre écoute,

 

Hélène Jameux

Et si la faim n'était que le début ?

Découvrez l'excellent article paru sur Passeportsante, qui revient sur l'importance d'identifier sa sensation de faim et d'en comprendre la signification (besoin énergétique ou affectif ?) pour savoir si c'est le bon moment pour commencer un repas ou une collation.

À table ! C'est l'heure ! On mange !... Est-ce le bon moment ?

Lire l'article sur Passeportsante !